1001 NUITS #10 – Le chant du signe – Où les tracés d’Alias IPIN naviguent de ruines en ruines en quête d’harmonie
« Ma toute première rencontre à la Romaniquette fut un couple de cygnes qui niche ici.
Harmonie. Nicher… C’est bien de cela que l’on parle ici, de personnes qui, un temps, en quête d’harmonie, se sont fait un nid.
Le nid s’est délabré, vandalisations successives, loi littoral, sentier des douaniers, tempêtes…
Le nid, n’est plus aujourd’hui, que débris.
Je propose ici un chant du cygne.
Non pas le mien, mais celui de ces maisons à l’avenir incertain.
Les bulldozers ne sont pas loin. Je propose un champ de signes.
Signes maritimes, car l’étang de Berre est la mer, qui, le long de ce fil rouge de l’ARMONI,
nous racontent un poème abstrait. »
A la frontière entre Art Urbain et Art Contemporain, Germain Prevost Alias Ipin axe ses recherches autour de l’idée des “dystopies graphiques” dans son travail de rue et d’atelier.
À travers cette installation in situ dans le quartier abandonné situé derrière la plage de la Romaniquette, le vocabulaire abstrait qu’il développe parle bel et bien de l’Homme et de sa place dans la société et dans un territoire.
Remerciements à Antoine Leclere pour son énorme coup de main et à Hélène Biscuit pour ses créations sonores.
Avec la participation de la ville d’Istres et l’aide de TOLLENS. Une coproduction Le Bureau des Guides – GR 2013 et Mp2018 Quel Amour