Bio-artiste spécialiste des paysages hybrides et antagonistes
Si le point de départ du travail de Camille Goujon s’ancre dans le réel, ses créations plastiques donnent forme à l’imaginaire, prétexte à raconter des histoires où l’articulation entre réel et fiction est si ténue qu’elle lui permet de traiter de sujets graves avec humour.
C’est à l’occasion d’un échange scolaire entre l’école des Beaux arts de Paris et l’école Art Center collège de Los Angeles en 2004 que Camille Goujon commence une enquête sur l’histoire de l’eau à Los Angeles.
Son travail sur la disparition de l’eau, les effondrements géologiques, les réseaux, les catastrophes environnementales liées à l’activité humaine prend son ampleur.
En 2018, Camille Goujon décide de venir s’installer à Marseille, ville où elle trouve de multiples similitudes avec Los Angeles. De par sa lumière, son climat méditerranéen, sa végétation, l’aridité de ses paysages, la confrontation entre le minérale et l’architecture, l’étendue même de cette ville étalée entre mer et montagnes, la diversité de sa population…
Les recherches qu’elle développe actuellement à Marseille s’inscrivent dans la continuité de son enquête sur les effondrements, la disparition, les réseaux souterrains, la mise en évidence par le minuscule de problématiques graves qui révèlent l’histoire politique, économique et écologique d’un territoire.