The Realtour : une boucle sonore le long du Réaltor
Une marche bien réelle qui explore les sons du vent dans la garrigue, les froufrous des aiguilles de pin, les tatatadam de la Sncf, les gabians dans l’eau de ton robinet, les cailloux qui roulent sous tes semelles et les pylônes qui grésillent. Et le commun dans tout ça ? Viens t’accorder et (dé) raisonner avec tes pieds et tes oreilles et pourquoi pas tes yeux pardi !
Cette balade clôture le cycle Acoustic Commons que le Bureau des guide a partagé 4 jours durant avec l’école d’art d’Aix en Provence et des artistes sonores. Après 2 jours d’exploration à pied avec les étudiants et les artistes, cette marche finale mettra également en partage des recherches des étudiants et des artistes invités.
Acoustic Commons est un réseau européen et international réunissant des artistes et initiatives impliqués dans des pratiques sonores liées à l’écoute et aux écologiques sonores.
The Acoustic Commons est un projet de coopération soutenu en partie par le programme Creative Europe de l’Union européenne. Pour en savoir plus : http://acousticommons.net/
Une recherche-action de 2022 à 2025 autour de l’étang de Berre
Depuis la disparition de l’étang de Berre dans l’atlas Michelin, un équipage s’est constitué à la recherche de l’île de Pamparigouste. Cette brèche dans le symbole de la modernité dopée au pétrole a laissé entrevoir la possibilité d’atteindre l’oasis mystérieuse et féérique que les anciennes légendes provençales situent au large de l’étang de Berre. L’équipage a arpenté les rives de l’étang et le paradoxe de cette disparition en était d’autant plus saillant : toutes les rives de l’étang avaient été remodelées depuis longtemps par l’industrie du pétrole, et surtout par la pétrochimie… Les rives de l’étang et ses vapocraqueurs étaient un des maillons clés de notre dépendance aux hydrocarbures. Solvants, détergents, médicaments, colorants, cosmétiques, engrais, pesticides, et l’immense domaine des matières plastiques, résines, fibres synthétiques, plastifiants, élastomères, adhésifs, polyester, nylon… Le plastique avait infiltré les chairs.
L’équipage a alors voulu comprendre comment nous avions fait société autour du plastique. Tel un mirage le plastique est arrivé, il a pu paraître cette île merveilleuse où règne l’abondance : plus besoin d’écailles de tortue pour réaliser des lunettes, plus besoin de fourrures ou de cuir ou de laine pour se vêtir. Un matériau durable qui révolutionne notre rapport extractiviste au vivant. La puissance du plastique est désormais sa malédiction, sa persistance infiltre tous les milieux. L’île paisible de Pamparigouste pourrait disparaître à nouveau derrière les flots. Ce qui a fait vivre les rives, tuerait-il l’île ?
Pour comprendre le plastique ne fallait-il pas devenir plastiques nous-même ? Faire un pas de côté pour comprendre ce qui nous a fait ? L’idée d’inventer un laboratoire plastique est née…
Pendant 3 ans l’étang de Berre va être étudié sous tous les angles : sociologique, artistique, physico-bio-géochimique.
En convoquant les habitants, associations et organisations qui peuplent les rives de l’étang, ce projet de recherche-action articulera une étude participative des mouvements des micro-plastiques dans la lagune ; une recherche par l’expérience sensible et l’imaginaire ainsi qu’une enquête sur les relations actuelles et possibles qu’entretiennent les riverain·es de l’étang avec cette matière industrielle.
En replaçant l’étang de Berre dans les dynamiques contemporaines qui préparent les transformations du littoral méditerranéen, le Laboratoire plastique invite à activer de nouvelles solidarités sociales et écologiques dans le bassin versant de l’étang de Berre pour réduire le flux de ces matières problématiques.
Et si un laboratoire pouvait être l’occasion de rassembler les communautés nautiques de l’étang ? Fantastique !
Les origines du Laboratoire Plastique
En 2019, une rencontre improbable a eu lieu : les membres du Tara, la célèbre goélette qui sillonne les mers traquant les plastiques et microplastiques à l’international, est venue sur la lagune. Il n’y a aucune donnée solide sur la présence de ces polluants. La société ouvrière rassemblée autour du pétrole, aujourd’hui en déprise, fait place à une autre société, celle dont le plastique est le nouveau sol. Le plastique s’est immiscé dans tous nos modes de vie. Et on n’y connaît rien. Le comité d’accueil : 8 vies pour la planète, le Gipreb, l’IECP, Chrome, des jeunes explorateur·ices des bases de voiles et les artistes du GR2013 et leurs associé·es à la recherche de Pamparigouste. L’équipage décide alors de se recomposer en Laboratoire pour pister ce que ces plastiques disent de nos sociétés.
Comment un laboratoire peut aussi être l’occasion d’assembler des communautés de l’étang ? Comment les différentes recherches menées, artistiques, scientifiques, sociologiques, citoyennes, peuvent-elles être plastiques elles-mêmes et s’infléchir les unes les autres ? Comment la recherche elle-même peut-elle permettre aux riverain·es de l’étang de se constituer en société concernée avec les chercheur·euses ? Comment la science participative peut-elle faire émerger de nouvelles questions et de nouvelles manières d’enquêter, plus proches du type de savoirs et de pratiques de recherche dont nous avons besoin pour mieux s’accorder aux exigences de notre époque ?
Sur le chemin du plastique
Aujourd’hui, il est bien connu que l’ensemble des océans sont contaminés par les plastiques provenant essentiellement des activités humaines sur les continents. Ce qui bien est moins connu en revanche c’est le chemin que ces plastiques ont emprunté pour traverser ces zones côtières, entre le moment où ils sont rejetés par les fleuves et le moment où ils atteignent l’océan. Suivent-ils simplement les courants marins ? Quelle est la proportion des plastiques qui se retrouvent déposés sur les plages ? Combien d’entre eux ont coulé et se sont accumulés dans les sédiments et ne seront jamais aperçus ? Combien de temps séjourneront-ils ici ? Vont-ils être plus facilement dégradés dans les zones côtières ? Constituer un risque plus important pour les organismes vivants ? En pistant leurs cheminements, peut-être apprendrons nous à observer comment les filières de l’emballage et du déchet pourraient être repensées ?
La trilogie plastique
18.11.2023 Assemblée #1 Plastique, où es-tu, m’entends-tu, que dis-tu ?
Une balade sur les rives des communes d’Istres et de Saint Mitre. Un littoral en mode cabanons viabilisés, un massif protégé, quelques kayaks et deux campings avec plage. Nous sommes à l’étang de Berre et les usines pétrochimiques semblent bien lointaines, presque effacées vues de cette partie préservée de la lagune. C’est pourtant sur ces rivages et dans ces forêts où chemine presque joyeusement l’eau du canal que nous partagerons la première assemblée du Laboratoire Plastique de Pamparigouste et pisterons les traces du monde plastique bien présent de l’étang…
16.11.2024 Assemblée #2 Mieux vaut regarder là où on ne va pas, parce que, là où on va, on saura ce qu’il y a quand on y sera.
Le second opus emprunte une maxime aux Shadoks pour nous inviter à regarder ce qui est là, le plastique dans ses modes d’existence. Entre étang et rivières, les premiers résultats des recherches scientifiques nous conduiront vers d’autres échelles que celles de nos yeux, les travaux des artistes vers d’autres récits de la matière, et nous partagerons comment les habitants des rives perçoivent et accordent leurs vies à ce monde industriel qu’ils côtoient au plus près.
15.11.2025 Assemblée #3 Épopée pétrochimique, es-tu lourde ou palourde ? En savoir plus
Usine de métallurgie à haute température, fermée définitivement en 2017, Pillard est devenu aujourd’hui un pôle de synergie entre les champs des arts visuels, du design ou encore de l’urbanisme. Comment transforme t-on un lieu de fabrication de réacteurs en un espace acteur du réemploi ?
En favorisant le faire-ensemble, le faire-local et en réutilisant le bâti et les matériaux, les 8 Pillards expérimentent des pratiques urbaines en réponse aux défis environnementaux et construisent jour après jour un patrimoine durable, thématique dont il est question pour ces Journées Européennes du Patrimoine 2022.
Samedi 17 septembre 2022 de 14h à 18h
Tous dans le même bassin !
En compagnie d’Antoine Devillet et Julie Demuer (Bureau des guides du GR2013) et du collectif des Gammares
Une remontée de Plombière, principal affluent du fleuve côtier Aygalades. De la tour CMA CGM à Pillards, nous explorerons le bassin versant des Aygalades.
Dimanche 18 septembre 2022
4Visites de l’usine Pillards en compagnie de Nicolas Memain et guests résidents des 8 Pillards
Point de rdv : Parking 15 Rue des Frères Cubeddu, 13014 Marseille
Poursuivant sa quête infinie de Pamparigouste, le drôle d’équipage reprend cet été ses explorations de l’étang de Berre, et rajoute quelques chapitres à sa folle aventure !
Sensibilisation aux enjeux écologiques de l’étang et à sa réhabilitation, valorisation des mémoires riveraines et créations artistiques partagées, le Voyage estival propose à l’occasion d’une navigation du Ressentiscaphe, la plateforme flottante du Collectif SAFI, des temps de rencontres sur les rives avec les artistes Camille Goujon, Maxime Paulet, les Pas Perdus, Hélène Dattler, Grégoire Édouard ou encore Fabrice Gallis et son laboratoire des hypothèses.
Cette année ce sont aussi les enfants qui vont fabriquer l’expédition. Missionné•es par le Bureau des guides et un mystérieux navigateur errant, un équipage de jeunes aventurier•es mènera une quête de 10 jours pour rencontrer artistes et habitants des rives, et créer la carte qui redonnera sa place à la lagune.
Dans le cadre du programme « Rouvrir le Monde", un dispositif de la DRAC PACA dans le cadre de l’été culturel 2022 du Ministère de la Culture », avec le soutien de la commune de Martigues dans le cadre de Bel été, en partenariat avec l'association Voyons voir et avec les communes de Saint-Chamas, Rognac, Berre L'étang, Miramas, Istres et Martigues. Avec également l'implication des associations 8 vies pour la planète, Nostamar, Ricochet, les bases nautiques riveraines, le centre social Aquarelle de Berre l'Etang et la Maison de quartier de ND les Marins à Martigues.
Nord, Sud, Ouest, Est. Les participants arrivent de partout et se regroupent sur cet embranchement qui porte bien son nom.
Les habitués se claquent la bise. Les quelques non-inscrits sont acceptés malgré une liste aussi longue que la feuille A4. On n’attendra pas les retardataires.
C’est à une respectueuse balade, érudite et sensible, ludique et informelle pédagogique et sensorielle que nous invite Dalila. Ouverte à toutes et à tous (pas Dalila, mais la visite !), proposée par la Mairie du 4-5, avec comme promesse en fin de journée, un amour acquis ou accru pour tout ce qui bouge et des inscriptions futures à des tas d’initiatives de consultations citoyennes de proximité.
Penser la ville et sa biodiversité. S’attrister, s’émerveiller, s’offusquer. Constater. Fulminer. Rire du gâchis, de la gabegie, du grabuge. Se fâcher. Se relâcher. Respirer. Sentir, humer. Parfois, se boucher le nez, dans notre souvenir ou en vrai. Ne pas en croire ses yeux ni ses oreilles.
Se sentir rassuré, rasséréné. Au moins, un p’tit moment. Retrouver son calme, sa sérénité, grâce à nos sentinelles, oiseaux, papillons, abeilles et à nos jeunes et moins jeunes, gardiens du temps, actifs chacun à sa manière. Au moins, un p’tit moment. Car ça urge, cette histoire de danger climatique.
Balade de prévention sans prétention, pleine de précisions et de circonvolutions qui va nous mener en zigzag autour du parc Longchamp sans jamais y pénétrer ! ça, c’est très fort et on est très fiers d’avoir nargué en le frôlant ce majestueux mastodonte au pouvoir imposant !
Calme des petites rues en crête de colline. La ville en contrebas vrombit de l’effervescence politique du meeting du président candidat, juché lui aussi sur un promontoire, près du zéro degré de la mer.
Parcourir pour Comprendre. Comprendre en regardant. Se faire expliquer. Découvrir. Partager. Marcher, grimper. Monter, descendre, remonter, redescendre.
S’arrêter. Ecouter.
Prendre des notes, prendre des photos, prendre le temps, prendre le pouls de la ville. Mettre les lunettes de soleil, le chapeau, enlever l’écharpe, la veste, le pull… Sortir la gourde. Resserrer ses lacets. Trouver un banc, vite vite. A l’ombre, svp ! Se retrouver bras nus après 2 h à haleter en plein soleil.
Déambuler, piétiner. Croiser des gens perplexes ou goguenards.
Contribuer. Participer. Enrichir le récit avec une anecdote vécue, un souvenir d’enfance.
Comprendre mais comprendre quoi ?
Du flou et du moins flou. Les enjeux, la planète, la ville dans sa complexité, les travers des habitants, les contraintes des intervenants techniques, les services municipaux, la Métropole, les entités incontournables qui gèrent tant bien que mal notre confort urbain, les acronymes ronflants (la SEM et la SERAM), la chaleur, accablante et bienveillante, l’artificialisation qu’il faut contrer par nos astuces, aussi infimes soient-elles…
Et l’eau, encore et toujours Elle, héroine de Marseille : écologique à 200%, gaspillée ou économisée à tort ou à raison, précieuse et dangereuse.
L’eau qui fuit, l’eau qui coule, l’eau qui stagne.
L’eau qui s’infiltre, l’eau qui résiste.
L’eau que l’on gâche et celle que l’on préserve.
L’eau très très cruche, qui se perd et celle, plus astucieuse, qui se recycle dans les fontaines. L’eau qui permet la vie. La vie, rien que ça !
Et l’insecte. Bestiole énigmatique, si simple à décrypter, limpide à décoder : il est comme nous ! C’est bête à dire mais il fallait le dire.
« Il a besoin de se …. et de se… et de se…. et de se… » (devinette pour les participants). De se nourrir, de se reposer, de se transporter, de se reproduire.
Il se balade, traverse, reste, cohabite, communique, s’abrite, se désaltère. Il se pose, mange un brin, boit un coup, se regroupe avec ses compagnons… Comme nous. Comme nous, il pratique le brassage des gènes ; il cherche et trouve un autre lui, différent, pour s’adapter et survivre. C’est mieux à deux ou trois ou dix. United we stand.
Les clichés tombent les uns après les autres
Au fil des rues et des arrêts
coup de balai
à nos notions erronées
tellement ancrées
bien trop romantiques pour être vraies :
* La garrigue : cruelle et perfide envers les insectes, peu accueillante car elle ne propose pas d’ombre. Car où se protéger ? Incessante quête d’une zone d’abri pour le gîte et le couvert, se cacher, ralentir son métabolisme.
* Le papillon : insecte territorial pas du tout pacifique, éminemment belliqueux, maître de sa zone de guet d’où il alterne attaque et défense
* Le bâtiment : obstacle qui gêne la graine
Or, la graine DOIT voyager. Car de sa rencontre avec le substrat, naît la plante.
* La danse de l’abeille : pas du tout un manque de coordination incohérent, erratique. Au contraire, un système ingénieux de messages codés pour optimiser déplacements et productivité en échangeant des infos cruciales avec ses congénères (mime de l’intervenante avec le corps, la voix, les bras levés ‘viens par ici, ya du bon’, ‘encore un peu à droite, le festin te tend les bras’, ‘je suis là, je suis la belle, la resplendissante, toute parée d’indices comme un étendard vers mon suc’, ‘j’ai de grands pétales, tra la la, pour mieux t’attirer’, ‘mon cœur tout foncé te guide’, ‘prend le chemin vers moi’…)
* Les chats errants trop bien nourris : c’est faire une bonne action envers Dame Nature que de leur apporter à manger. Car l’inciter à ne pas courir après les oiseaux, c’est maintenir intacte la fragile chaîne de vie. Une des mille leçons de la journée : On peut, on doit, on n’a pas le choix que contribuer, à notre modeste niveau, à tout ce qui peut permettre à la vie de prospérer
* La canne de Provence : plante aux mille usages, utilitaires, religieux, biologiques dans des domaines variés comme en musique, liturgie, écriture, mise à l’abri… On évoque pèle mêle les très actuels Rameaux de la tradition chrétienne, La Canebière pour Marseille qui fut un grand comptoir de chanvre (en provençal ‘canebe’) pour la fabrication et le commerce des cordages, les valeureux étudiants paysagistes penchés sur des parcelles qu’ils sortent de l’anonymat pour l’étonnement des yeux et le bien-être des bestioles (encore elles !)
* Les trottoirs : la terre est rendue stérile par des siècles d’activités. La bitumisation qui imperméabilise et engendre des risques d’inondation. Tout ce qu’on pensait bienfaisant pour le confort de nos semelles est nuisible à long terme
* La rosée : seules les plantes savent la capter. La Nature est ainsi faite qu’elle surpasse en ingéniosité le plus diplômé des humains aménageurs d’espaces
Butiner = Aller chercher du nectar avec sa trompe.
Se débrouiller. L’offre et la demande. Ces gracieuses créatures du vivant sont très variées pour répondre à la morphologie des appareils buccaux. Et puis, si chaque pétale est une fleur, toutefois, une fleur épuisée donne un nectar de moindre qualité et pas toutes les fleurs confient leur pollen aux insectes.
Heureusement que le vent jardine, comme nous.
Corolle, pistil, pollen… Organe femelle, organe mâle. On a vu ça en SVT, sans prendre du tout du tout conscience à quel point c’était précis et précieux.
Vigilance de tous les instants
Sur les parterres de fleurs devenant vite débarras commode pour le fainéant : rats, pigeons, détritus, déchets, encombrants et crottes, beaucoup de crottes.
Sur le danger d’extinction du papillon alcoolique qui a besoin de fruits pourris qu’on nous a appris à jeter
Sur la surabondance de bitume trop chaud, bien trop chaud
Sur la présence décorative de jardinets artificiels, un moindre mal mais pas si top
Sur les terrains pollués à l’ère industrielle pas si lointaine qui obligent les 88 membres cultivateurs de l’association/collectif d’habitants autour d’un jardin collectif au parc Longchamp, ‘porteur de printemps, de liens, de compost, d’initiatives’ à tout mettre en bac surélevé
Sur les pins dont les feuilles transpirent peu (c’est bien) mais dont l’ombre est chaude (c’est moins bien) et qui ne rendent pas un grand service
Iris, monnaie du pape, espèce endémique, citron végétal. Sous-bois, lisière, gazon.
Plante pariétaire qui s’accroche en grappe à la paroi de nos vieux murs de pierre.
Utile. Et beau.
La vie en rose, jaune, blanc, violet, orange.
Et plein de vert, pas encore cuit, roussin, séché par le soleil parce qu’on n’est qu’au printemps.
Alors, on arrose comment ?
Et le clou de la visite, c’est le récit invisible du sous-sol
L’eau qui circule dans la ville. Tant bien que mal. La goutte, la fuite, l’inondation.
Le cycle sempiternel vers la mer. Redevenir eau salée. Destin incompatible avec nos besoins.
L’eau qui court trop vite sur un sol artificialisé. Coupable celui qui bétonne à outrance.
Les égouts, les cloaques, les eaux usées
La Durance domptée
Les fontaines, piles et éviers.
Les porteurs d’eau, petit métier fort sympathique avant le déploiement de la magnifique ingénierie pour abreuver une Marseille assoiffée.
Faire venir l’eau en abondance
De plus loin, de la Durance
Canal, aqueduc, palais, Espérandieu, Consolat, Montricher, le parc Longchamp
On descend vers le Jarret
Il coule sous la route en fond de vallon
Il fut nauséabond
Et rayé de la vue pour rendre la ville salubre
Il devint autoroute hostile qui coupa le 4-5 en deux
8h30 – 15h. D’une rive à l’autre, on y va à pied ?
Une balade de la Valbarelle au Centre hospitalier Valvert
En route pour une remontée vers le FAR EAST de la ville, un voyage pédestre pour se frayer la possibilité d’un déplacement, d’un dépaysement jusqu’à trouver au bout du Far l’expérience du proche et de la terre vivante. Prenons la marche et prenons l’Air, à plusieurs voix, en plusieurs tissages et trames !
À l’invitation du Bureau des guides du GR2013, avec des habitant·es impliqué·es de cet Est marseillais et l’association Rives et Cultures, nous partirons à la rencontre du Grand Air, de la Valbarelle jusqu’au parc du Centre hospitalier Valvert, pour clore la marche avec un temps de rencontre convivial et deux représentations artistiques.
• Conception et coordination Bureau des guides du GR2013 avec les collectifs SAFI et Ici-M me [Gr.]. Journée imaginée en collaborationavec l’association Cultures Permanentes, les habitant.es de la Cité Michelis et l’association Rives & Cultures, la ferme pédagogique du Collet des Comtes et le Centre hospitalier Valvert. Invitation et participation à l’élaboration Théâtre La Cité.
• Conception et coordination Bureau des guides du GR2013 avec les collectifs SAFI et Ici-M me [Gr.]. Journée imaginée en collaboration avec l'association Cultures Permanentes, les habitant.es de la Cité Michelis et l'association Rives & Cultures, la ferme pédagogique du Collet des Comtes et le Centre hospitalier Valvert. Invitation et participation à l’élaboration Théâtre La Cité.
Une cartographie de 5 ans de projet pour accompagner le forum de clôture du LIFE
Cette carte bien vivante a été réalisée en juin 2022 par Julien Rodriguez sur une idée du Bureau des guides du GR2013 et imprimée en 200 exemplaires par Alouette sans tête à F.A.I.R.E. Impression, Les 8 Pillards, Marseille.
Depuis 2017, la Région est coordinatrice du projet Nature For City LIFE, cofinancé par la Commission européenne dans le cadre du programme LIFE.
Le 15 juin 2022 à Nice s’est tenu le forum de clôture de ce projet, organisé avec la Métropole Nice Côte d’Azur. Cette journée riche en échanges a permis aux partenaires et participants de partager les résultats finaux « en cheminant ensemble le projet ». Ainsi un travail de restitution original réalisé avec le Bureau des guides GR2013 a permis d’explorer le chemin parcouru pendant ces 5 dernières années. L’après-midi, trois visites emblématiques de sites Nature en ville ont été proposées aux participants sous forme de balades urbaines.
Le projet Nature For City Life est un projet coordonné par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec la ville de Marseille, la métropole Aix-Marseille Provence, la métropole Toulon Provence Méditerranée, la métropole Nice Côte d’Azur, Air Paca, le Laboratoire Ecologie Population Développement (université AMU) et le Bureau des guides du GR2013.
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