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Balade sonore Cap sur Istres !

Une plongée dans l’envers de la carte, pour mieux redécouvrir les rives de cette lagune à la beauté obsédante.
Dans l’édition de l’Atlas Michelin de 2015, l’étang de Berre disparaît. Un équipage hybride d’artistes, riverain·e·s, scientifiques se réunit pour voir ce qui se cache derrière cette disparition. Petit à petit, l’équipage s’agrandit de toutes les rencontres faites en chemin. Moules, zostères, torchères racontent l’histoire de Pamparigouste : une île cachée où la vie est douce et heureuse.
Cette balade sonore relate l’enquête à la recherche de cette île que les anciennes légendes situent quelque part dans l’étang de Berre. C’est depuis les rives d’Istres, et les secrets qu’elle recèle, que l’équipage Pamparigouste vous invite à (ré)explorer cet étang.
Et si cette disparition dans l’atlas était un indice pour nous mener vers l’île tant rêvée ?
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Expédition Pamparigouste : cap sur Istres ! est une balade sonore du Bureau des guides du GR2013, réalisée par Pascal Messaoudi et coproduite par l’Office de Tourisme de la ville d’Istres. Conception éditoriale et création graphique de la carte par le Bureau des guides du GR2013 d’après des dessins d’Adrien Zammit.

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Nelle Gevers

Glaneur de pierres et d’histoires

Nelle glane et raconte des histoires invoquant des collections de pierres à venin, des stone butches qui transmettent leurs langages rocailleux, des feux-follets fossilisées au détour des chemins, des crues chantantes et des gestes boueux.

Il aime créer des espaces semi-fictifs, comme pour s’inviter dans nos rêves et hallucinations et s’inviter à incarner des rôles imaginaires et désirants. Son travail prends forme la d’installations, de costumes, d’autels, de collectes, dessins et d’invitations à se confier des histoires. 

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Sébastien Maufroid

Auteur de Moyenne Montagne

C’est une coutume dans sa famille depuis la nuit des temps : Sébastien Maufroid n’a jamais touché un volant. Adoubé par les fourmis, les herbes folles et les lignes de désir cet aristocrate des trottoirs, dont l’étiquette est l’effort lent, pratique la marche comme un roman.

Artiste-auteur et guide de randonnée (Accompagnateur Moyenne Montagne), il tire des cartes de précieux fils narratifs. Et sur les pentes des montagnes ou les scories du bitume, on l’entend siffler sa devise : savoir se promener, c’est se trouver de bonnes histoires.

lecoupdudauphin.wordpress.com

https://vimeo.com/user8286952

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Le voyage estival [2022]

Sensibilisation aux enjeux écologiques de l’étang et à sa réhabilitation, valorisation des mémoires riveraines et créations artistiques partagées, le Voyage estival propose à l’occasion d’une navigation du Ressentiscaphe, plateforme flottante du Collectif SAFI, des temps de rencontres sur les rives avec les artistes Camille Goujon, Maxime Paulet, les Pas Perdus, Hélène Dattler, Grégoire Édouard ou encore Fabrice Gallis et son laboratoire des hypothèses. 
Cette année ce sont aussi les enfants qui vont fabriquer l’expédition. Missionné·es par le Bureau des guides et un mystérieux navigateur errant, un équipage de jeunes aventurier·es mènera une quête de 10 jours pour rencontrer artistes et habitants des rives, et créer la carte qui redonnera sa place à la lagune
. Alors direction l’étang !

Les projets et leurs équipages

Le Collectif SAFI

Au cœur de l’aventure Pamparigouste depuis son amorce en 2019, le collectif SAFI a élaboré la plateforme d’observation et de navigation du Ressentiscaphe.
À partir de l’hypothèse d’inviter les moules à “s’accrocher » à la vie dans l’étang de Berre, le Ressentiscaphe invite à mesurer la vie à la surface et dans les profondeurs de l’étang à l’aide de nos perceptions sensibles. 
Produisant de multiples histoires à partager sous forme de performances, d’ateliers et d’installations plastiques, le collectif SAFI et son radeau mettent en récits les milieux marins de l’étang et leurs interactions avec le vivant, les activités humaines, l’industrialisation…

Camille Goujon

Le point de départ de cette enquête commence par la mort d’un arbre qui a été abattu et découpé en rondelles
dans le parc de la Poudrerie. Pourquoi est-il mort ? Quel âge avait-il ? Qui l’a découpé en morceau ? En élargissant le périmètre d’investigation, on découvre que les vieux platanes plusieurs fois centenaires ont tous été « décapités » à 30 cm du sol.
À travers les stigmates de ces arbres, c’est l’histoire de ce territoire qui est dévoilé: trois siècles de la plus ancienne Usine Seveso de l’Etang de Berre : Le parc de la poudrerie royale de Saint-Chamas-Miramas. 
Autour de cette enquête différents spécialistes du parc seront invités à dialoguer sur les sujets de botanique, d’écotoxicologie, de Pipe-Line et des risques industriels.
Hélène Dattler et Grégoire Edouard

Hélène Dattler et Grégoire Edouard sont embarqués dans l’équipe Pamparigouste. Par ailleurs habitante des rives de l’étang, Hélène Dattler a elle-même éprouvé le rejet puis l’attachement progressif à l’étang au fur et à mesure qu’elle en explorait les paysages, qu’elle en comprenait l’histoire et en imaginait les invisibilités. Inversement Grégoire Edouard a rencontré l’étang dans cette fascination pour ce vaste paysage à la fois vivant et abimé, miroir en abyme d’une histoire plus vaste que lui-même qui fait écho mais qu’on n’ose saisir si l’on n’y habite pas.

Dans la rencontre avec des jeunes lycéens en filière agricole, ils ont déplacé ensemble cette frontière de qui est l’habitant qui ne l’est pas en s’hybridant avec les paysages. 
En 2021 le compagnonnage engagé depuis 2019 avec le Lycée agricole des Calanques a ainsi abouti à un corpus d’images et de textes (Mon ile- Exposition médiathèque de St Chamas février mars 2022) donnant formes et sens à ces hybridations humaines et non humaines, ces fées de Pamparigouste réactualisent la légende dans sa vive contemporanéité anthropocène.


Fabrice Gallis et Sophie Lapalu

Adeptes des hypothèses flottantes, des actions furtives et des navigations incertaines, l’artiste Fabrice Gallis et sa coéquipière Sophie Lapalu rejoindront cet été l’équipage de Pamparigouste. 
Dans le sillage de leur propre projet maritime Embed (voyage en voilier réalisé à partir de protocoles d’œuvres artistiques embarquées) et poursuivant les multiples inversions engagées par le récit de Parmparigouste, leur travail s’attachera à explorer l’attente et les zones de fiction que les narrations d’exploration peuvent susciter. 
A partir de l’histoire de Donald Crowhurst, navigateur perdu en mer mais qui avait truqué son journal de bord pour ne pas perdre la face lors de la première course autour du monde en solitaire sans escale, ils co-écriront en complicité avec les communautés locales une enquête à la fois documentaire et fictionnée d’une navigation inachevée dans les confins de l’étang.

Maxime Paulet

L’histoire de l’embarquement du designer Maxime Paulet dans l’aventure Pamparigouste part d’une nasse revisitée pour nettoyer la surface des lacs, des rivières, fleuves, mers et océans, en invitant les gens qui naviguent, glissent ou nagent à agir plus facilement.
C’est avec l’idée de cet outil de dépollution aux allures de gros poisson qu’il nomme le Pèlerin il rejoindra peu à peu l’équipage, son exploration sensible du territoire et l’envie commune de servir un écosystème aussi fragile que passionnant.
Le dessein se précise en rencontrant l’équipe du Tara qui, de retour de mission, accostera à Martigues le temps d’une journée riche en expériences et nourrira l’intuition qu’un dialogue entre artistes et scientifiques pourrait s’engager sur à la fois les besoins fonctionnels nécessaires et les narrations pour répondre aux défis marins, y réfléchir et agir. Entre phase d’enquêtes auprès des acteurs scientifiques et résidences estivales auprès des habitants et usagers, un premier kit d’outils de mesures élémentaires inspiré du matériel scientifique a été conçu et testé par l’artiste.

Le collectif de plasticien·nes Les Pas perdus produit invite ici des « occasionnels de l’art » à participer à la production d’objets de fantaisie exposés au regard des publics des territoires sur lesquels ils interviennent. A partir de matériaux naturels (coquillages, rochers, bois flottés, …), d’objets ordinaires ramassés sur la plage, et de vaisselle colorée, travaillés in situ et aussi en atelier par les artistes du collectif accompagnés par les publics participants, des formes curieuses et inattendues surgissent à travers la métamorphose de l’obsolète, du délaissé, de l’usuel, en oeuvre d’art. La Berdoulette est un objet d’art décoratif dans lequel chacun y voit un peu ce qu’il veut : c’est ça qui fait que c’est un objet universel. 

L’expédition des enfants

Fabrice, un marin perdu à la recherche de l’étang, sollicité un petit équipage d’enfants et leur confie une mission ! Le petit équipage, à l’aide d’une carte et d’outils, ira devra rencontrer plusieurs personnages pour avancer dans son enquête. Une archiviste (Marielle), un inventeur (Maxime), un philosophe (Anti), une spécialiste de la baignade incollable en coquillages de l’étang (Johanne), une interprète (Camille), un savant fou…

Les rendez-vous publics

18 juillet 2022 – 9h30-17h – Parc de la Poudrerie, St Chamas
Lancement de la deuxième semaine du voyage estival Pamparigouste, avec une enquête-performance de Camille Goujon, suivie d’un pique-nique

18 juillet – 18h30 – 22h – Lavoir de Saint-Chamas
Apéro de départ du Voyage en Ressentiscaphe 

22 juillet – 17h-23h / Plage du Cercle de voile de Rognac
Accostage Pamparigouste ! Restitution et partage des multiples aventures du voyage avec l’ensemble des artistes et l’équipage des enfants.

Dans le cadre du programme « Rouvrir le Monde", un dispositif de la DRAC PACA dans le cadre de l’été culturel 2022 du Ministère de la Culture », avec le soutien de la commune de Martigues dans le cadre de Bel été, en partenariat avec l'association Voyons voir et avec les communes de Saint-Chamas, Rognac, Berre L'étang, Miramas, Istres et Martigues. Avec également l'implication des associations 8 vies pour la planète, Nostamar, Ricochet, les bases nautiques riveraines, le centre social Aquarelle de Berre l'Etang et la Maison de quartier de ND les Marins à Martigues.

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Les balades apprenantes

Repenser ensemble les manières d’habiter les villes

Les balades apprenantes mettent en conversation et en situation quelques thématiques importantes de la place de la nature en ville et de la transition écologique.

Ces marches constituent des expériences pour articuler autrement des registres de connaissances et des relations d’échanges entre citoyens, élus, agents des collectivités, chercheurs.

Elles sont guidées par le Bureau des guides et les artistes-marcheurs, avec des communautés porteuses d’initiatives territoriales, et peuvent associer des intervenant·es invité·es au fil de la conversation.

En partenariat avec la ville de Marseille dans le cadre des"Lundis de la Transition" proposés par la mairie de Marseille pour préparer la ville de demain et faire face aux défis sociaux et environnementaux qui attendent la cité phocéenne.

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Habiter un sentier

Depuis 4 ans un sentier pas à pas se dessine à l’échelle de la métropole. Il invite à cheminer là où l’on ne marche pas toujours habituellement, déplace nos représentations des centralités et des périphéries, en s’attachant à relier les diverses formes et paysages de la nature en ville.
A l’orée de sa finalisation, cette balade réunira de multiples acteurs pour échanger ensemble sur ces thèmes mais pour aussi apprécier collectivement comment ce sentier et la pratique de la marche peuvent participer à recomposer nos manières d’habiter le vivant d’un territoire.
 
Balade polyphonique animée par le Bureau des guides du GR2013 avec des membres des associations Matae, Mextaxu, Chercheurs en herbe, le CAUE et tous les habitant.es qui marcheront. Dans le cadre des 48h de l’agriculture urbaine à Toulon.
Cette promenade s’inscrit dans un programme de 5 ans du projet européen Nature 4 City Life (2017-2022) qui veut favoriser une meilleure intégration de la nature dans le projet urbain dans un contexte de changement climatique.

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Tous dans le sable, les yeux dans l’eau

Les pantalons retroussés, une épuisette, un aquascope et un microscope digital à la main, nous partirons à la découverte de la biodiversité de l’étang de Berre. 

Notre mission sera d’observer le plus finement possible des espèces rencontrées et de répondre aux quelques questions comme:

Existe-il des plantes qui fleurissent sous l’eau ? 

Pourquoi  Mnemiopsis leidyi est une espèce invasive ?

Comment expliquer que certains coquillages ont un trou parfait sur la coquille?

Quelles sont les relations que l’homme entretient avec les différentes espèces observées ?

Une balade riche en découvertes et anecdotes pour les grands et les petits.

Avec Vanessa SARRAZIN

A l’invitation de la mairie de Saint-Chamas pour la Fête de la nature 2022, le Bureau des guides du GR 2013 propose une après-midi d’observation de la biodiversité des pourtours de l’étang en compagnie de la médiatrice scientifique Anjelika Solé.

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Le printemps de Vivaldi à Saint-Chamas

Cette balade d’une journée dessinera pas à pas un portrait de ville du point de vue d’un touriste partie en voyage à la recherche des différentes formes urbaines et du rôle qu’elles laissent à la nature: intime ou grandiose, sauvage ou jardinée, privée ou collective. 
 
En suivant l’esprit collectionneur de Nicolas Mémain, le printemps à Saint-Chamas deviendra une symphonie pédestre inspirée du Printemps de Vivaldi qui nous invitera à explorer cette si particulière petite commune. On y apprendra ensemble comment la nature rend service à la vie urbaine, et de l’aide qu’elle nous apportera pour s’adapter au changement climatique.
Cette promenade s’inscrit dans un programme de 5 ans du projet européen Nature 4 City Life (2017-2022) qui veut favoriser une meilleure intégration de la nature dans le projet urbain dans un contexte de changement climatique.
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