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Benjamin Bechet

Documentariste du vivre ensemble humains-non humains

Assumant une pratique photographique à la grammaire évolutive, Benjamin Béchet s’interesse autant à l’approche documentaire qu’à la mise en scène.
Il a cofondé des collectifs et participé à des aventures collectives : Dolce-Vita, Odessa Photograpie(s) ou encore l’agence coopérative Picturetank.
L’envie de pluridiscipliranité l’a aussi bien mené à la réalisation de films multimédias pour Médecins Sans Frontières qu’à la mise en scène d’autoportraits et de cadavres exquis.
Il travaille avec la presse française (Geo, Elle, Society, Obs…), étrangère (New York Times, Vanity Fair, Spiegel, Stern…) et des ONG (MSF…).

Il se consacre depuis 2020 à la nouvelle sensibilité accordée au vivant et aux relations « humains-non humains». 

Site web

Ses photos durant le bivouac avec l’ENSAM

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Penser à partir du paysage

Lieu et espace d’expérience où nous vivons, percevons et pensons, témoin des transformations du monde, des crises qui le traversent et des interactions qui s’y déploient, le paysage est un milieu où cohabitent humains et non humains, en même temps que « le miroir d’aspirations et de nouvelles pratiques pluridisciplinaires ».

Le Bureau des guides s’associe à Opera Mundi pour proposer deux conférences marchées chaque année : une au printemps et une à l’automne afin que la pensée raisonne dans les paysages.

Dimanche 26 novembre 2023 / 9h30 -16h30 
Géo-politique des sens autour de l’Étang de Berre

Elsa Dorlin, philosophe, directrice de recherche au CNRS, professeure à l’Université Toulouse-Jean Jaurès

Antoine Devillet, chercheur en écophilosophie

Elsa Dorlin invite à repenser le soin depuis une histoire politique des sens. Ou comment porter attention à la façon dont les vulnérabilités sont distribuées socialement et géographiquement autour de l’Étang de Berre. Une journée marchée et conversée en partenariat avec Le Bureau des guides – GR 2013.

Ces conversations marchées font partie de la saison de conférences et ateliers pluridisciplinaires d’Opera Mundi DE L’EAU De la terre aux océans.

Dimanche 22 mai 2022
Marcher avec le Paysage avec Alexis Zimmer, historien de la santé et de l’environnement 

Les territoires et milieux dans lesquels nous vivons nous font. Il convient de prendre cet énoncé de façon littérale. Ces milieux façonnent nos imaginaires, nos modes de pensée et de sentir, mais aussi nos corps, nos biologies, nos santés. L’enjeu de cette balade est de nous rendre sensible à la façon dont, très concrètement, nos organismes et nos environnements se façonnent réciproquement et à la façon dont les histoires réciproques de nos sociétés et de nos environnements permettent d’en saisir certains aspects.

Un cycle de conférence proposé par Opera Mundi.

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EXPLORATIONS

Une exposition du 02 au 12 décembre aux ateliers Jeanne Barret

À l’origine de cette exposition, il y a un territoire, un lieu, un bâtiment et un projet que nous avons appelé Jeanne Barret en hommage à cette femme intrépide qui au XVIIIème siècle a bravé les lois en vigueur pour rejoindre l’expédition menée par Bougainville. En embarquant sur la Boudeuse, elle s’est faite naturaliste et devint la première femme ayant accompli le tour du monde, travestie en homme.

À l’heure où l’on semble avoir épuisé la connaissance de la surface du globe, et certaines de ses ressources, l’exposition s’attache à réveiller cet esprit aventureux et frondeur mais dans une relation nouvelle à notre environnement, en partie abimé par cette expansion humaine.

À Bougainville, dans le contexte spécifique de ce quartier de Marseille en pleine mutation, Explorations propose de revisiter le sens de ces entreprises et d’interroger la manière dont les artistes s’en emparent aujourd’hui.
L’exposition est aussi l’occasion d’accueillir une journée de rencontres entre les écoles d’Art, de Paysage et d’Architecture, afin de réfléchir ensemble à la place de la recherche-action en Art et ses développements possibles en Architecture et en Paysage.

crédit photo : Le tour des crottes /Gilles Desplanques /2020 © Luce Moreau

JEUDI 02
15h/17h Projection de Southwind en présence de Maxime Berthou à Vidéodrôme, en présence d’un groupe d’étudiants des écoles d’art d’Aix et de Marseille et de l’ENSAM
18h Vernissage : Installation performance du laboratoire des hypothèses 20h Tapas de Thomas Ferran (cuisine à base d’algues)
21h Points of Failure performance de Tim Shaw
22h live de Paul Souviron

VENDREDI 03
Journée de rencontres entre les étudiants des écoles d’Art, de Paysage et d’Architecture, afin de réfléchir ensemble à la place de la recherche-action en Art et ses développements possibles en Architecture et en Paysage. Les étudiants sont invités à se réunir au beau milieu des œuvres pour participer à une conversation animée par la critique d’art Sophie Lapalu et l’artiste Anne-Valérie Gasc. En partant des explorations présentées, ils questionneront ensemble le “bon sens” de cette recherche et leurs manières d’enquêter sur le terrain. Avec le collectif du Laboratoire des Hypothèses (la conquête de l’île Pelée), le collectif Suspended spaces (Fordlandia) et le Bureau des guides (L’expédition vers Pamparigouste).

10h/12h30 Visite informelle de l’exposition avec les artistes présents : Philémon Vanorlé
Encastrable, Tom Dunbar et Nour Cheddade , SAFI, Olivier Tourenc, laboratoire des hypoythèses 2 balades de Tim Shaw (ambulation)
14h/17h rencontres universitaires
14h/15h Courte présentation des collectifs
15h/16h30 mise en pratique, par groupe, d’une action proposée par un collectif, activant une de ses méthodes de recherche
16h30/17h30 Temps d’échange et de questions mises en commun

SAMEDI 04
9h30/12h30 balade dans le quartier avec SAFI
10h 1ère balade dans le quartier avec l’artiste marcheur Nicolas Mémain
11h ambulation avec Tim Shaw
13h repas partagé avec les mamans alpha
14h 2ème balade dans le quartier avec l’artiste marcheur Nicolas Memain
14h marche dans le ruisseau des Aygalades avec Julie de Muer et/ou Alexandre Field (un public ados en partenariat avec l’association JUST )
15h 2ème ambulation avec Tim Shaw
17h partage des îles flottantes du laboratoire des hypothèses et rencontre autour de leur installation in situ

DIMANCHE 05
11h
à la Cité des Arts de la Rue
La descente du Whanganui une proposition de Brent Klinkum, dans le cadre des conférences Voix d’Eau à la cascade des Aygalades. Organisée par le Bureau des guides du GR2013

Francis Alÿs, Maxime Berthou et Mark Pozlep, Tom Dunbar et Nour Cheddade,Encastrable (Paul Souviron et Antoine Lejolivet), Sara Favriau Brent Klinkum, le Laboratoire des Hypothèses, Nicolas Mémain, le collectif SAFI (Dalila Ladjal & Stéphane Brisset), Tim Shaw, Société Volatile (Philémon Vanorlé et Arnaud Verley), Olivier Tourenc, le Bureau des guides du GR2013.
EXPLORATIONS est une proposition de Gilles Desplanques, produite par la Galerie ho et les Ateliers Jeanne Barret.
Cet évènement est organisé en partenariat avec Le Bureau des guides GR2013, l’Ecole nationale d’architecture de la ville de Marseille, le Frac, Vidéodrome2, La Membrane et Métropôle TPM, et soutenu par la Ville de Marseille, la Région PACA et le Département des Bouches-du-Rhône.

Explorations est une proposition de Gilles Desplanques, produite par la Galerie ho et les Ateliers Jeanne Barret. Bar et restauration sur place : Explorations culinaires avec Thomas Ferran. Cet évènement est organisé en partenariat avec Le Bureau des guides GR2013, l'Ecole nationale d'architecture de la ville de Marseille, le Frac, Vidéodrome2, La Membrane et Métropôle TPM, et soutenu par la Ville de Marseille, la Région PACA et le Département des Bouches-du-Rhône.

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S’exposer au vent [2021]

Conversations autour du projet d’éoliennes flottantes dans le golfe du Lion 

La programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit qu’en 2030, 40% de l’électricité provienne de sources renouvelables. Pour parvenir à cet objectif, elle prévoit d’attribuer en Méditerranée, en 2022, deux parcs éoliens flottants commerciaux de 250 MW chacun et de leurs extensions, de 500 MW chacune. C’est l’ensemble de ce projet qui est soumis au débat public. Selon le Code de l’environnement (art L121-1), un débat public doit permettre de débattre de l’opportunité d’un projet, de se questionner sur des solutions alternatives et des enjeux de société qu’il sous-tend.

Que l’on soit pêcheur.se, paysagiste, juriste, habitant.e, ornithologue, historien.ne de l’énergie ou ingéneur.e en éolienne, les questions que l’on adresse aux futurs parcs éoliens flottants ne sont pas les mêmes. Il souffle pleins de vents, parfois contraires, alors prêtons une attention à toutes les brises pour apprendre à s’orienter et éprouver collectivement le futur…

Un premier temps d’enquêtes collectives visant à mettre en commun questions, connaissances, points de vue et enjeux avec différentes communautés concernées a eu lieu cet été grâce à trois marches. La première marche du 9 juillet sous forme d’une navigation de Port de Bouc à Port Saint Louis en compagnie de Bertand Folléa, paysagiste directeur de la chaire paysage de la transition énergétique, Marie-Laure Lambert, chargée de recherches en droit de l’environnement, Yves Henocque, écologue marin questionnant les modes de gouvernances maritimes.. La seconde du 31 août dans les sansouires Port Saint-Louisiennes pour porter notre attention sur les mobilités éoliennes et animales en compagnie d’Arnaud Bechet, Écologue de la Tour du Valat, Alain Nadaï, Socio-économiste des enjeux énergétiques, Stéphane Arnassant, Responsable du pôle biodiversité et patrimoine naturel du Parc naturel régional de Camargue, Laurence Nicolas, anthropologue et Christelle Gramaglia, sociologue. La troisième le 9 septembre aux alentours de l’anse de Gloria en nous invitant à converser sur les usages du littoral et de la mer, les politiques énergétiques et économiques ainsi que la place des communautés concernées dans les processus décisionnels en compagnie d’Olivier Labussière, socio-économiste des enjeux énergétiques et Vincent Baggioni, animateur régional du réseau Energie Partagée..

A partir de toutes ces explorations et conversations estivales, une grande marche entre la mer et la terre, le vent et les fonds, s’est déroulée le 2 octobre 2021. Un parcours en bateau de Port de Bouc puis à pied dans la vaste paysage de Port St Louis nous amène à éprouver les échelles, déplier l’énergie, interroger notre rapport à la mer. Des interventions de chercheurs, d’usagers ou d’acteurs du projet seront revisitées et mises en discussion par les artistes associés et par l’expérience située de la balade.en compagnie de l’artiste Camille Goujon, du collectif SAFI, des chercheurs Alain Nadai (Socio-économiste des enjeux énergétiques), Fabien Bartolotti (historien de l’énergie), Laurence Nicolas (anthropologue) et Marie-Laure Lambert (juriste de l’environnement), de Bernard Genet (ancien agent du Grand port de Marseille), Pierre-Yves Hardy (WWF),  Yves Henocque (écologue marin), Vincent Baggioni (animateur régional du réseau Energies Partagées) et de ceux et celles concernées par le projet qui ont marché avec nous tout l’été.

Nous vous invitons à découvrir la restitution de toute cette enquête à travers un roman-photo d’Amélie Laval et une édition regroupant les entretiens retranscrits, les images de Benjamin Bechet et les dessins de Benoit Guillaume.

Journal La Provence, le 15 juillet 2021

DANS LE CADRE DU DÉBAT EOS – QUELLES ÉNERGIES EN MÉDITERRANÉE ?
DU 12 JUILLET AU 31 OCTOBRE 2021

DANS LE CADRE DU DÉBAT EOS – QUELLES ÉNERGIES EN MÉDITERRANÉE ?

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AirWalk

Mesurer la qualité de l’air à travers l’observation des lichens.
Depuis 2022, des parcours sont imaginés par le Bureau des guides et les chercheur·se·s de l’Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions (IECP) avec des artistes invité·e·s. Ces balades permettent de découvrir les méthodes de biosurveillance, de rencontrer des habitant·e·s impliqué·e·s tout en partageant des pratiques sensibles et des récits territoriaux proposés par les artistes.

Mesurer la qualité de l’air

La qualité de l’air est un enjeu majeur du développement des territoires, compte-tenu du lien entre les expositions aux polluants atmosphériques et l’état de santé des populations.

L’IECP conduit depuis 2011 un suivi de la pollution atmosphérique par l’étude et l’analyse des lichens : on parle de biosurveillance lichénique. Un tel suivi permet une approche complémentaire aux analyses instrumentales réalisées par les acteurs scientifiques ou le réseau de surveillance de la qualité de l’air. 

Les résultats de ce projet montrent concrètement les niveaux d’exposition (bioaccumulation) et l’impact à long-terme des polluants atmosphériques sur la communauté lichénique (bioindication), sur une échelle géographique étendue.  La première campagne d’étude, conduite en 2011, a tout d’abord concerné les zones proches des principaux émetteurs de pollution, notamment les villes de Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Aujourd’hui, c’est un suivi trisannuel qui est organisé sur la totalité du territoire métropolitain.

Le sentier du GR2013 comporte des stations d’observation lichénique appartenant au réseau de biosurveillance de la qualité de l’air développé par l’IECP. Ce réseau a permis de produire une cartographie des cumuls d’expositions aux polluants atmosphériques et d’évaluer leurs impacts sur la biodiversité lichénique. Des citoyens volontaires, formés aux méthodes d’observations, participent à cette biosurveillance de la qualité de l’air (Observatoire citoyen de l’environnement – VOCE).  

Les lichens sont de bon bio-indicateurs, car ils permettent d’évaluer à l’œil nu la qualité de l’air d’un espace : plus la qualité de l’air est bonne, plus la diversité lichénique est grande.
Parce qu’il grandit lentement mais tout au long de l’année, qu’il se nourrit de l’air ambiant (il n’a pas de racine) et qu’il n’a pas de système d’excrétion pour se débarrasser des déchets, le lichen est très exposé aux constituants de l’air. On parle alors de bioaccumulation lichénique. Leur analyse permet de connaître précisément les éléments qui constituent l’air d’une vaste zone, comme celle que vous traverserez [lors des balades que nous vous proposons] Collectif SAFI, Carnet AirWalk

Cycle des balades Air walk

En 2022, le cycle Inspirations lichéniques vous a emmenés dans 4 conversations marchées animées par l’artiste plasticien Côme Di Meglio.
Vendredi 3 juin 2022
# Balade Hydratation – Sainte-Victoire, entre Le Tholonet et Aix-enProvence
Mardi 14 Juin 2022
# Balade Combustion – La Couronne, entre Lavéra et la Couronne
Vendredi 24 Juin 2022
# Balade Digestion – L’Arbois, entre Cabriès et Vitrolles
Vendredi 1er juillet 2022
# Balade Consommation – les traverses Marseillaises, entre La Barasse et Font obscure
Vous pouvez retrouver le carnet Inspirations Lichéniques qui accompagnait ces 4 marches.

En 2024, le collectif SAFI prend le relais avec deux nouveaux parcours expérimentés au printemps à proximité de l’Étang de Berre et de Fos-sur-Mer.
Samedi 27 avril 2022
# Balade Érosion – de Istres à Saint-Chamas
Samedi 8 juin 2024
#2 de Port-de-Bouc à Fos-sur-mer
Ces deux balades de création ont permis de récolter l’avis des participant·e·s, d’élaborer le carnet de médiation AirWalk et de former les guides à la grande constellation de balades AirWalk prévue Samedi 12 octobre 2024.

Samedi 12 octobre 2024 : la Galaxie Air Walk

Fruit de ces observations collectives menées par l’IECP, le collectif SAFI et le Bureau des guides du GR2013, la Galaxie Airwalk proposera 6 balades en simultané.

Illustrations : Stéphane Brisset
Ces marches sont proposées dans le cadre du projet AIRWALK, financé par le programme DIAMS et porté par l’Institut Ecocitoyen en partenariat avec le Bureau des guides du GR2013. DIAMS (Digital Alliance for Aix-Marseille Sustainability/Alliance numérique pour le développement durable d’Aix-Marseille), offre l’opportunité au territoire métropolitain d’expérimenter de nouvelles façons d’appréhender la qualité de l’air tout en développant des solutions innovantes. DIAMS est un projet de la Métropole Aix-Marseille-Provence cofinancé par le programme UIA (Urban Initiative action) et soutenu par l’Union Européenne.

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Parasites !

Cabinet de curiosité entre parasitisme et coévolution

Les parasites ne sont pas toujours pathogènes, ils ont également joué un rôle moteur dans l’apparition des végétaux qui ont vu le jour parce qu’une bactérie, capable de transformer la lumière en énergie, avait parasité une cellule primitive. Entre symbiose et conflit, le parasitisme est donc souvent une histoire de coévolution très fine. Le collectif Safi vous propose une balade pour explorer l’univers étonnant des galles, cette étrange relation entre une plante et un insecte qui interroge et renouvelle notre compréhension du parasitisme. En chemin, le collectif déplie son étonnant cabinet de curiosité pour exposer différentes formes parasitaires et révéler la recette parfaite de l’encre ferro-gallique.

SAFI travaille, apprend, rêve, partage, imagine, transmet à partir du végétal. Non pas la nature conservée, ni la nature domestiquée, mais celle plus complexe des espaces en friche, des frontières de la ville, là où le jeu reste possible tout en posant les enjeux du devenir urbain. Le collectif explore les ressources, se nourrit de rencontres, prend le temps de la résidence, du vagabondage et de l’expérimentation pour prendre le pouls des territoires traversés. Il met en valeur, en lumière, la conversation intime entre des hommes et leur environnement. À partir d’un répertoire de gestes fondamentaux : marcher, sentir, écouter, manger… SAFI invite à traverser des zones oubliées, à pratiquer des gestes vernaculaires et à (re)découvrir des richesses insoupçonnées. Il propose de faire des expériences sensibles qui révèlent ce qui sous nos yeux se dérobe, peut-être par habitude. il propose de découvrir qu’une mauvaise herbe peut être un végétal étonnant, un délice en cuisine ou un matériau d’avenir et constitue un véritable héritage qui nous aide à comprendre notre environnement, nous relie les uns aux autres et fait apparaître la ville sensible et affective.

14h00 Rendez vous aux Réformés canebière – arrêt du bus 34 (Départ du bus à 14h13)
Point de départ de la balade Merlan Tourelle
Retour vers 17h30

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TempeSte au Panier

L’Agonie du Palmier, collectif de théâtre de rue, propose une « Exploration ‘pataphysique* » du Panier par temps de peste ; un spectacle déambulatoire entre fiction et réalité pour découvrir Marseille sous un nouvel angle. 

Les G.P.S* ont bien bossé ! 

Ils se sont demandés…ils ont cherché … et ils ont trouvé !

Ici, ils ont découvert des secrets insoupçonnés. 

Usant de ‘pataphysique, science qui cherche des solutions imaginaires à des problèmes qui à priori n’existent pas, ils vous embarquent dans une exploration du Panier en temps de peste (d’où le titre). Ils vous feront revivre leur enquête, leurs questionnements et leurs déductions.

Créé en 2008 l‘Agonie du Palmier est un collectif implanté à Marseille. Il héberge des spectacles créés en son sein et les accompagne toute la durée de leur création et de leur diffusion. Chaque spectacle a une identité propre en fonction de l’équipe qui le constitue car les artistes du collectif sont issus de pratiques artistiques variées. Le collectif se donne le droit de changer régulièrement de forme afin d’être au plus près de la réalité de ceux qui le composent. Aujourd’hui les directions artistiques sont assurées par Coline Trouvé et Pierrick Bonjean. Ils donnent aux spectacles des teintes clownesques, ‘pataphysiques ; en rue, en appartement, en conférence, au comptoir du bar, en balade villosophique… Ils travaillent encore et toujours sur l’absurdité du monde qui fait d’eux des artistes vivant(s) du spectacle pas encore mort.

Des balades produites par le Bureau des guides du GR2013 pour le Musée d’histoire de Marseille dans le cadre de l’exposition « Marseille en temps de peste, 1720-1722 »

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Archéologies urbaines partant de pestes

Un itinéraire sur les traces de la Peste de 1720 dans la vieille ville de Marseille, en particulier à partir de ses fouilles depuis l’épave du Grand Saint Antoine, les anciennes infirmeries et le tracé du littoral jusqu’aux sépultures de catastrophes bordant églises et couvents, de la Major à l’Observance. Une enquête archéologique pour lire la ville, les anciens lazarets, les remparts et les portes pour interroger la question de la contagion, de sa propagation, comme du sens politique donné à son origine orientale. Des récits historiques et iconographiques pour saisir qui sauve qui en temps d’épidémies ? Des récits qui font appel à Fred Vargas en résonnance avec son thriller « Pars vite et reviens tard ». Un parcours en immersion dans le quartier du Panier où « le vinaigre des 4 voleurs » laisse planer son parfum curatif d’antan pour terminer entre Hôtel Dieu et Hôtel de Ville. Des questions politiques, économiques et de santé publique en résonnance avec la Covid 19.

Nathalie Cazals est guidée par sa curiosité et l’envie de comprendre comment les choses fonctionnent autour de nous. Toujours à la recherche de sens lorsqu’elle s’investit dans une aventure. Une (en)quête sur les identités culturelles pour son doctorat et la voilà archéologue pendant plus de 15 ans. Ainsi, des mains dans la terre à un regard systémique de la culture, elle développe une ample palette de connaissances et valorise le patrimoine sous des formes multiples.Elle accompagne les collectivités et le secteur associatif à la mise en place de projets culturels dont les valeurs sont issues de l’éducation populaire et par l’application des Droits Culturels, en créant des synergies entre les acteurs du tourisme, de la culture et du social. Auteure de récits, Nathalie Cazals partage ses enquêtes sur Marseille, avec la minutie et l’analyse scientifiques et un zeste de restitutions artistiques au cours de balades urbaines.

Une balade co-produite par le Musée d’histoire de Marseille et le Bureau des guides du GR2013 dans le cadre de l’exposition « Marseille en temps de peste, 1720-1722 »

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