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Parasites !

Cabinet de curiosité entre parasitisme et coévolution

Les parasites ne sont pas toujours pathogènes, ils ont également joué un rôle moteur dans l’apparition des végétaux qui ont vu le jour parce qu’une bactérie, capable de transformer la lumière en énergie, avait parasité une cellule primitive. Entre symbiose et conflit, le parasitisme est donc souvent une histoire de coévolution très fine. Le collectif Safi vous propose une balade pour explorer l’univers étonnant des galles, cette étrange relation entre une plante et un insecte qui interroge et renouvelle notre compréhension du parasitisme. En chemin, le collectif déplie son étonnant cabinet de curiosité pour exposer différentes formes parasitaires et révéler la recette parfaite de l’encre ferro-gallique.

SAFI travaille, apprend, rêve, partage, imagine, transmet à partir du végétal. Non pas la nature conservée, ni la nature domestiquée, mais celle plus complexe des espaces en friche, des frontières de la ville, là où le jeu reste possible tout en posant les enjeux du devenir urbain. Le collectif explore les ressources, se nourrit de rencontres, prend le temps de la résidence, du vagabondage et de l’expérimentation pour prendre le pouls des territoires traversés. Il met en valeur, en lumière, la conversation intime entre des hommes et leur environnement. À partir d’un répertoire de gestes fondamentaux : marcher, sentir, écouter, manger… SAFI invite à traverser des zones oubliées, à pratiquer des gestes vernaculaires et à (re)découvrir des richesses insoupçonnées. Il propose de faire des expériences sensibles qui révèlent ce qui sous nos yeux se dérobe, peut-être par habitude. il propose de découvrir qu’une mauvaise herbe peut être un végétal étonnant, un délice en cuisine ou un matériau d’avenir et constitue un véritable héritage qui nous aide à comprendre notre environnement, nous relie les uns aux autres et fait apparaître la ville sensible et affective.

14h00 Rendez vous aux Réformés canebière – arrêt du bus 34 (Départ du bus à 14h13)
Point de départ de la balade Merlan Tourelle
Retour vers 17h30

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TempeSte au Panier

L’Agonie du Palmier, collectif de théâtre de rue, propose une « Exploration ‘pataphysique* » du Panier par temps de peste ; un spectacle déambulatoire entre fiction et réalité pour découvrir Marseille sous un nouvel angle. 

Les G.P.S* ont bien bossé ! 

Ils se sont demandés…ils ont cherché … et ils ont trouvé !

Ici, ils ont découvert des secrets insoupçonnés. 

Usant de ‘pataphysique, science qui cherche des solutions imaginaires à des problèmes qui à priori n’existent pas, ils vous embarquent dans une exploration du Panier en temps de peste (d’où le titre). Ils vous feront revivre leur enquête, leurs questionnements et leurs déductions.

Créé en 2008 l‘Agonie du Palmier est un collectif implanté à Marseille. Il héberge des spectacles créés en son sein et les accompagne toute la durée de leur création et de leur diffusion. Chaque spectacle a une identité propre en fonction de l’équipe qui le constitue car les artistes du collectif sont issus de pratiques artistiques variées. Le collectif se donne le droit de changer régulièrement de forme afin d’être au plus près de la réalité de ceux qui le composent. Aujourd’hui les directions artistiques sont assurées par Coline Trouvé et Pierrick Bonjean. Ils donnent aux spectacles des teintes clownesques, ‘pataphysiques ; en rue, en appartement, en conférence, au comptoir du bar, en balade villosophique… Ils travaillent encore et toujours sur l’absurdité du monde qui fait d’eux des artistes vivant(s) du spectacle pas encore mort.

Des balades produites par le Bureau des guides du GR2013 pour le Musée d’histoire de Marseille dans le cadre de l’exposition « Marseille en temps de peste, 1720-1722 »

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Archéologies urbaines partant de pestes

Un itinéraire sur les traces de la Peste de 1720 dans la vieille ville de Marseille, en particulier à partir de ses fouilles depuis l’épave du Grand Saint Antoine, les anciennes infirmeries et le tracé du littoral jusqu’aux sépultures de catastrophes bordant églises et couvents, de la Major à l’Observance. Une enquête archéologique pour lire la ville, les anciens lazarets, les remparts et les portes pour interroger la question de la contagion, de sa propagation, comme du sens politique donné à son origine orientale. Des récits historiques et iconographiques pour saisir qui sauve qui en temps d’épidémies ? Des récits qui font appel à Fred Vargas en résonnance avec son thriller « Pars vite et reviens tard ». Un parcours en immersion dans le quartier du Panier où « le vinaigre des 4 voleurs » laisse planer son parfum curatif d’antan pour terminer entre Hôtel Dieu et Hôtel de Ville. Des questions politiques, économiques et de santé publique en résonnance avec la Covid 19.

Nathalie Cazals est guidée par sa curiosité et l’envie de comprendre comment les choses fonctionnent autour de nous. Toujours à la recherche de sens lorsqu’elle s’investit dans une aventure. Une (en)quête sur les identités culturelles pour son doctorat et la voilà archéologue pendant plus de 15 ans. Ainsi, des mains dans la terre à un regard systémique de la culture, elle développe une ample palette de connaissances et valorise le patrimoine sous des formes multiples.Elle accompagne les collectivités et le secteur associatif à la mise en place de projets culturels dont les valeurs sont issues de l’éducation populaire et par l’application des Droits Culturels, en créant des synergies entre les acteurs du tourisme, de la culture et du social. Auteure de récits, Nathalie Cazals partage ses enquêtes sur Marseille, avec la minutie et l’analyse scientifiques et un zeste de restitutions artistiques au cours de balades urbaines.

Une balade co-produite par le Musée d’histoire de Marseille et le Bureau des guides du GR2013 dans le cadre de l’exposition « Marseille en temps de peste, 1720-1722 »

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Le Lazaret à Saint-Martin d’Arenc

Quelles sont les traces du grand lazaret d’Arenc, cet équipement majeur contre la propagation de la peste, bientôt 200 ans après sa destruction ? Nous allons nous promener dans la ville invisible en suivant le périmètre du lazaret.

Hendrik Sturm est artiste marcheur. Originaire de Düsseldorf, il vit à Marseille depuis 1994. Après avoir mené de front, entre la France et l’Allemagne, une formation aux Beaux-Arts et une thèse en neurobiologie, Hendrik Sturm enseigne aujourd’hui à l’école des Beaux-Arts de Toulon, et pratique son art de la marche un peu partout en France, à Marseille ou Paris, souvent en zone périurbaine, mais également en centre-ville ou en milieu rural.

Une balade co-produite par le Musée d’histoire de Marseille et le Bureau des guides du GR2013 dans le cadre de l’exposition « Marseille en temps de peste, 1720-1722 »

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Marseille en temps de peste

Octobre 2022

Le temps de deux balades en compagnie de Nathalie Cazals et l’Agonie du palmier, nous reviendrons sur la célèbre épidémie de peste noire qui a frappé Marseille et bouleversé la vie quotidienne de ses habitants au début du XVIIIe siècle.
Origine du fléau, premiers signes de contamination, parcours individuels et collectifs, tentatives pour endiguer l’épidémie et lieux emblématiques au cœur de la cité. De l’arrivée du célèbre Grand-Saint-Antoine, navire porteur de la peste, jusqu’à l’intervention du Chevalier Roze et de Monseigneur de Belsunce, héros Marseillais du bien commun. Une opportunité de comprendre et de se réapproprier ce qui fait notre patrimoine !

Des balades produites en 2021 par le Bureau des guides du GR2013 pour le Musée d’histoire de Marseille dans le cadre de l’exposition « Marseille en temps de peste, 1720-1722 »

Archéologies urbaines partant de pestes avec Nathalie Cazals les mercredi 5 octobre de 17H-19H30 et samedi 8 octobre 2022 de 15H-17H30.

TempeSte au Panier avec l’Agonie du palmier le samedi 1er octobre 2022 à 11h et 16h


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Port-saint-Louis life

Mardi 30 novembre 2021

Port-Saint-Louis est un bout du monde 
où il y a tant de place que le rêve s’y déploie sans entraves.
la journée sera principalement marchée pour environ 10km,
et peut-être anecdotiquement voiturée pour un saut de puce jusque Gloria.
Loin d’une tentative d’exploration exhaustive de la Commune, 
nous arpenterons cette petite agglomération pour aborder la question de la nature en ville 
et des solution que cette nature apporte face aux changements climatiques.

Cette promenade s’inscrit dans un programme de 5 ans du projet Nature 4 City Life (2017-2022) favorisant une meilleure intégration de la nature au projet urbain dans un contexte de changement climatique.

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(Dé)couvrir les montagnes…

Une balade-performance au cœur du Parc de La Barasse

« Trois sources guidèrent les voyages parmi les peuples établis sur les ruines du monde romain : le zèle de la religion, les ardeurs conquérantes, l’esprit d’aventure et d’entreprise, mêlé à l’avidité du commerce. Qu’est-ce qui nous pousse à voyager de nos jours ? Quel type de voyageur·euse peut-on être dans ce monde ? »
La balade (Dé)couvrir les montagnes … s’appuie sur un récit de voyage créé par une collaboration entre l’artiste Flo Kasearu et la chercheure Sara Bédard-Goulet, publié en français et en anglais à l’automne 2020 dans le cadre du programme Les Parallèles du Sud de la Manifesta 13. Ce livre relate un voyage vers Marseille pendant la pandémie de coronavirus, explorant divers lieux sur la route. (Dé)couvrir les montagnes … est aussi un voyage imaginaire qui, à travers l’écrit et le dessin de voyage, décrit la culture et le paysage dissimulés du parc de La Barasse, connu pour ses montagnes rouges.
La balade guidée par Flo Kasearu et Sara Bédard-Goulet aura lieu au parc de La Barasse le 16 octobre 2021 et se terminera par un apéro en compagnie des performeuses.
 
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Flo Kasearu vit et travaille à Tallinn au Flo Kasearu House Museum, qu’elle a fondé en 2013. Sa pratique orientée vers l’activité touche à la vidéo, la photographie, la peinture et l’installation. Ses œuvres sont saisonnières et exploratoires, opérant unedissection des problèmes à un niveau de base et évoquant des sujets tels que la liberté, le patriotisme et le nationalisme, la violence domestique et la tension entre les espaces publics et privés. Travaillant souvent de façon rapide et réactive, Flo Kasearu répond à de multiples processus sociaux avec un sens de l’humour raffiné, et en élevant au grade d’œuvres d’art des événements biographiques aux apparences banales.
 
 
Sara Bédard-Goulet est professeure ASTRA en études romanes au Collège de langues et cultures étrangères de l’université de Tartu (Estonie). Ses sujets de recherche de prédilection dans le champ de la littérature francophone contemporaine sont les théories de la réception de la lecture, les liens entre littérature et psychanalyse, l’écocritique et la géopoétique. Elle co-édite actuellement une collection d’articles sur la représentation de forêts septentrionales et travaille sur une monographie portant sur l’habitation contemporaine dans les romans de l’auteur français Jean Echenoz.

Le jeudi 14 octobre à 14h, Flo Kasearu et Sara Bédard-Goulet interviendront dans le cadre du séminaire Images en transit du Laboratoire d’études en sciences des arts de l’Université d’Aix Marseille. Informations : https://lesa.univ-amu.fr/

‘Roots to Routes’ is a collaboration between artists, curators and non-profit organisations from the Baltic countries, curated by Merilin Talumaa, Maija Rudovska and Justė Kostikovaitė. ‘Roots to Routes’ invites strangers to encounter the unknown and unfamiliar, while exploring and challenging concepts of ‘homebase’, ‘belonging’ and ‘identity’. The first chapter of ‘Roots to Routes’ took place in Marseille as part of the Manifesta 13 Biennial programme entitled ‘Les Parallèles du Sud’ from 28 August to 25 October 2020. The collaboration is foreseen to continue throughout the coming years. (Re)découvrir les montagnes... est une proposition soutenue par l'Estonian Embassy in Paris et l'Estonian Ministry of Culture.

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Benoît Guillaume

Dessinateur de plein-air

« Je suis né en 1976. J’ai travaillé comme graphiste, mais maintenant, c’est surtout du dessin. Dessin en extérieur et bandes-dessinées, voilà mon hygiène.
Quand j’étouffe un peu trop chez moi, je sors et, si j’ai la chance d’être dans une grande ville, je me bats contre les foules. Le reste du temps, si je suis dans le sud, je fais pareil avec les calanques. « 

https://benoitguillaume.org

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