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Une monographie du quartier Thiers autour des rues Senac, Curiol et Thiers

autour des rues Senac, Curiol et Thiers par Nicolas Mémain

 

Balade urbaine, boucle de 2km depuis le 152 Canebière.

Dans le cadre des Dimanches de la Canebière

Le 27 mai 2018 de 14:00 à 17:00

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La rue Saint-Ferréol

Exploration d’une des rues les plus regardées de Marseille par Nicolas Memain

Il s’agit ici de décaler notre regard porté sur cette rue des plus visitées à Marseille avec ses nombreux commerces pour (re)découvrir par l’architecture des bâtiments,  l’Histoire de cette voie de la fin du XVIIe à la fin du XXe siècles, ses formes d’architecture domestique baroque, l’éclectisme 19ème convenu ou encore la belle époque et les arts décoratifs et autres trésors cachés.

Découvrir le récit de cette balade par les dessins de Benoit Guillaume avec Marsactu

Durée : 2h30

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Dans les pas de Walter Benjamin à Marseille

Cycle de conférences – rencontres – lectures – balades urbaines – projections du 15 septembre au 15 octobre 2018 

Tout commence comme un jeu : je suis habitante de Marseille.
Où, quand, comment, aurais-je bien pu rencontrer Walter Benjamin ici ?
En un mot je lui offre l’hospitalité de ma ville en 2018. Il y prend corps.

Alors, je me mets à décrypter ses biographies, ses lettres et même ses textes vus d’ici, de Marseille, et je le vois émerger au revers de microscopiques détails.

Avec cartes, horoscopes et télescopes ; avec vérifications sur les lieux mêmes ; avec recherches dans les archives ; avec mes pieds, je pense, je raconte jusqu’au cap Pinède et la rue de Lyon. Bref nous co-habitons.
Avec étonnement je vois une réalité enfouie qui s’élève lentement.

De 1924 à 1940, Walter Benjamin, l’homme et l’auteur de « Marseille », y vient une quinzaine de fois. Il vit la ville d’abord comme une destination désirée, puis un « passage », puis une philosophie de la perte. En un mot comme une puissante « image de pensée » qu’il va améliorer en venant, en passant, ou en butant là.

Christine Breton

Mini-conférences de trottoir 

Dimanche 7 octobre à 11h30

Au 152, La Canebière 13001

« Géographies de l’invisible, de Walter Benjamin à Trevor Paglen »

Par Jean Cristofol, philosophe et enseignant à l’Ecole d’art d’Aix en Provence.

Le texte de Walter Benjamin L’Auteur comme Producteur (1934) n’a cessé de faire écho et référence dans le champ artistique. Aujourd’hui, il est encore une force active qui permet de penser les reconfigurations des pratiques qui, entre art, science et activisme, renouvellent les formes d’expérimentation et d’intervention dans le champ social.

« Denture jaune de loup de mer la gueule ouverte… »

Par Anna Guilló, artiste et enseignante à l’Université d’Aix-Marseille.

Benjamin développe la notion, complexe, de tendance, la tendance d’une œuvre ne pouvant être politiquement juste que si elle est littérairement juste. La question est de savoir comment faire coïncider engagement et qualité en insistant notamment sur la technique de l’auteur. C’est Walter Benjamin écrivain qui sera convoqué dans cette lecture-performance à partir de son texte intitulé Marseille qu’il s’agit de proposer à la rue, comme pour mieux éprouver et mettre en pratique les théories de son auteur.

Une proposition du Bureau des guides du GR2013 et d’Hôtel du Nord

Balades urbaines

Samedi 15 septembre, dimanche 16, de 10h à 12h Samedi 29 septembre, de 10h à 12 h et dimanche 7 octobre, de 9h à 11h

Départ au 152 la Canebière / Arrivée au musée d’histoire de Marseille

Dans les pas de Walter Benjamin à Marseille

Conduites par Sabine Günther, auteur de Sous l’emprise de la ville. Walter Benjamin à Marseille, Éditions Nord-Sud-Passage

Dimanche 30 septembre

Départ au 152 la Canebière / Arrivée au musée d’histoire de Marseille

De 10h à 12h : Suivre Walter Benjamin.

Par Christine Breton et les habitants de l’association Les Labourdettes. De la vitrine sur la Canebière aux tours Labourdette, pour suivre les arpentages inquiets de Walter Benjamin, en passant par le café Riche et l’Hôtel du commerce et des négociants.

De 14h à 16h30 : Que de la bouche.

Par Nicolas Memain, urbaniste rigolo : une performance d’équilibriste explorant l’émotion ressentie par les gens du Nord qui découvrent le physique des Marseillais, en direct dans l’animation de nos rues et places. Un groupe à la posture glissante sur le Quai des Belges et le bas de la Canebière,faisant semblant de ne pas regarder nos visages et nos postures, se cachant derrière le prétexte de l’évocations de ceux qui ont décrit notre petit peuple.

Samedi 13 octobre, de 9h30 à 12h30

Départ Métro Bougainville

La ville-port, remontée de la rue de Lyon avec Walter Benjamin

Remontée de la rue de Lyon avec Jean Cristofol, Christine Breton et Julie De Muer, séquencée par des interventions dans trois bars de la rue de Lyon – aux Crottes, à Saint-Louis, à La Viste-  qui accrocheront les possibles rencontres imaginées entre Benjamin et Emile Zoccola, Hanna Arendt et Siegfried Kracauer. Un récit, une balade, de drôles d’installations d’un instant, des arrêts éblouis devant des paysages, des questions, des discussions entre réalités d’hier et fictions d’aujourd’hui.

En partenariat avec le musée d’Histoire de Marseille,  coordinateur du programme-événement « Walter Benjamin à Marseille » .

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Attiko monopati

Du 18 mars 2021 au 15 octobre 2021

Depuis le printemps 2018, un nouveau sentier de randonnée, de création et de recherche urbaines traverse Athènes et son complexe urbain sur plus de 300 kilomètres. Pensé en dix-huit étapes, l’Attiko monopati permet d’aller de centres à centres, périphéries à centres et autres périphéries. 

Dessiné par Jordi Ballesta, géographe, photographe et membre de la coopérative de producteurs de sentiers “Paths of Greece”, le sentier parcourt quartiers populaires, cités-jardins, zones portuaires, sites archéologiques, anciennes carrières, forêts et maquis, plaines maraîchères, centres commerciaux, lits de rivières, massifs montagneux, littoraux jalonnés de résidences secondaires, combes et belvédères…

Si loin si proche de la géographie du GR2013, l’Attiko Monopati interroge les manières contemporaines d’habiter, de construire et d’aménager depuis Athènes jusqu’aux confins de sa région, l’Attique. Conçu comme un observatoire des constructions vernaculaires et des interventions domestiques, ce nouveau sentier invite à se laisser porter dans la capitale grecque, hors de tout véhicule motorisé.

La Vitrine du sentier est soutenue par le Département des Bouches-du-Rhône dans le cadre de la redynamisation du centre-ville de Marseille.

L’Attiko Monopati, tout comme le GR2013 à Marseille, fait partie du réseau européen des sentiers métropolitains, qui comprend notamment les sentiers de Paris, Bordeaux, Londres, Cologne, Milan et Liège. Il est aussi un des terrains d’étude de l’École européenne des sentiers métropolitains, Metropolitan Trails Academy.

Ce travail a fait l’objet d’une exposition à l’Institut Français d’Athènes en février 2020.

À l’occasion de l’exposition sur le sentier métropolitain Attiko Monopati à Athènes, le Bureau des guides du GR 2013 invite son créateur Jordi Ballesta à nous parler de son approche des paysages, de la manière dont a été pensé le sentier et ses futures évolutions. Initié en 2018, le sentier est long de plus de 300 km et se décline en 18 étapes. Embrassant une grande diversité d’espaces, il interroge les manières d’habiter des Athéniens. Un bel outil paysager. 

Arrivé à Athènes dans les années 2000 dans le cadre de recherches doctorales, Jordi Ballesta a déjà une large connaissance de la ville – parcourue à pieds en large et en travers – lorsqu’il rencontre le sentier du GR 2013 et ses créateurs. De cette rencontre naîtra l’envie de concevoir un sentier métropolitain athénien. “J’ai travaillé à partir de plusieurs problématiques : j’étais notamment intéressé par le fait que le sentier puisse être à la fois une création, un lieu de recherche et une infrastructure de transport.” Le bassin d’Athènes, d’environ 15 km sur 30, est entouré de montagnes. Polycentrique et dense, la ville privilégie la circulation automobile. “Dans les imaginaires athéniens il est difficilement concevable de faire plusieurs kilomètres pour aller d’un quartier à l’autre, encore moins de faire plusieurs dizaines de kilomètres à pied pour aller d’un bout à l’autre de la ville.” Rarement conçue selon des critères urbanistiques contraignants, Athènes est davantage organisée pour répondre à des soucis pratiques que pour épouser des critères esthétiques. Jusqu’à ces dernières années, les Athéniens ont longtemps considéré leur espace urbain comme monotone, créer un sentier était alors un moyen de tenter d’appeler de nouveaux imaginaires et de proposer un autre regard, par les pieds.

La pratique de la photographie documentaire tout comme la marche a permis à Jordi Ballesta de s’ancrer dans le territoire et d’avoir cette expérience immersive de la ville, à petite échelle. C’est ce que le géographe, photographe et explorateur américain John Brinckerhoff Jackson appelle le “paysage vernaculaire”: celui des pratiques de tous les jours, utilitaire, et bien loin du paysage-décor, esthétique et peint. “J’ai été progressivement attentif à de nombreuses micro-interventions qui proviennent des habitants et qui souvent débordent sur l’espace public. Il y a énormément d’interventions domestiques qui ne sont pas forcément réglementaires. À petite échelle, il y a une diversité des espaces qui est extrêmement forte, à l’échelle du trottoir, à l’échelle des pièces qui ont été ajoutées aux constructions, etc. C’est ce que j’appelle la Chôrodiversité  du grec “choros” : “espace”.” 

C’est finalement ce jeu entre les échelles que permet le sentier. “Alors qu’on pourrait concevoir que le mélange d’interventions publiques et privées est porteur de désordre, grâce au sentier et à son échelle, on comprend que les logiques habitantes participent à  une coproduction de la ville et à un enrichissement de ses espaces en nombre et en qualité.”

En mettant de côté outils de géolocalisation et cartes, Jordi Ballesta choisit l’orientation par les sens et propose un réel parcours par le corps. Les photographies viennent s’adosser et structurer l’expérience paysagère de la proximité en interrogeant les phénomènes urbains rencontrés sur la route. “J’ai remarqué que ce qui était décrit par les documents administratifs de la ville pouvaient être éloignés de la réalité, la photographie m’a permis de documenter et d’interroger ces phénomènes, dans une démarche de prise de notes et de prélèvement d’informations.” Utilisées pour retracer un itinéraire, les images deviennent aussi vecteur de relation et de discussion avec les habitants autour des changements de leur quartier.

Aujourd’hui, le sentier Attiko Monopati est un outil de recherche et d’exploration de la ville que les athéniens ont encore à découvrir. Parmi les rêves d’avenir : faire du sentier un outil de constitution et de transmission du patrimoine culturel d’Athènes, celui des manières d’habiter et de vivre la ville. “Il est important de montrer qu’il y a une richesse urbaine qui peut faire patrimoine et donc qui peut être transmise et valorisée. C’est un projet à long terme qui implique que le sentier s’imprime réellement dans les imaginaires urbains au-delà d’une petite communauté de marcheurs.”

Entretien par Johanne Baudy


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La Fête du Ruisseau 2021

Trois jours pour prendre soin du fleuve côtier Caravelle/Aygalades

Les humains, depuis le début des temps, se sont rassemblés là où il y avait de l’eau douce. C’est là que se trouvent aujourd’hui nos villes. Quand dans la fraîcheur d’une ripisylve urbaine, vous prêtez l’oreille au roulement de l’eau et des cailloux qu’il transporte, quand, au détour d’une ruelle, vous saisit la vue d’une petite cascade, cela ne vous apaise-t-il pas ?

La ville a besoin que circule l’eau fraîche et limpide qui relie les collines et la mer, et plus son trajet est libre, plus profond est ce lien. 

Avec pour emblème la crevette bio-indicatrice nommée Gammarus Pulex, et en rêvant qu’à nouveau abondent les eaux depuis les roches calcaires, nous allons relier par la marche tous les ramassages de déchets de l’Opération Calanques Propres organisés dans le ruisseau Aygalades en aval, Caravelle en amont.

Relier l’amont à l’aval, se rassembler dans un même récit et une même déambulation à fleur du ruisseau, nous a permis de comprendre à quel point son histoire raconte les histoires de nos villes et leurs dépendances. Pour prendre soin de nos urbanités et des eaux qui les rendent vivantes, il nous faut nous assembler et échanger entre tous les habitant.e.s qui vivent dans le bassin versant de ce fleuve, depuis les vallées du massif de l’Etoile jusqu’à la calanque d’Arenc.

C’est pourquoi, nous voudrions vous inviter à notre fête du ruisseau, qui sera rythmée par l’action simple et fédératrice qu’est le ramassage de déchets sur ses rives. La fête se déroulera trois jours durant, les 4, 5 et 6 juin de l’année 2021. Le vendredi, des ramassages seront organisés vers l’aval, le samedi vers l’amont, et deux grandes marches, l’une depuis Arenc, et l’autre depuis Septèmes, conflueront en fin d’après-midi à la Cité des Arts de la rue en une assemblée de bassin versant. Une journée de fête et de débat s’y déroulera le dimanche.

Riverain.e.s du ruisseau, de proche ou de plus loin, viendrez-vous célébrer notre petit fleuve-côtier si important dans notre histoire et pour notre futur ?

La Fête du ruisseau est organisée par l’ensemble des acteurs du collectif des Gammares en partenariat avec le FRAC, le Printemps de l’Art Contemporain, Cap au Nord Entreprendre, les ateliers Jeanne Barret, l’association We records, la Savonnerie du midi, le centre social de la Gavotte Peyret et l’Espace jeunes Septèmes de Septèmes-les-vallons, Unis-cité, la Cité de l’agriculture et les artistes contributeurs.
Elle est soutenue par le projet européen Nature For City Life porté par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que par l’Agence de l’eau RMC dans le cadre du contrat de baie de la Métropole Aix Marseille Provence pour la valorisation des milieux aquatiques et se déroule dans le cadre du 13e Printemps de l’Art Contemporain, de Rendez-vous aux jardins, d’un Dimanche aux Aygalades et de Calanques propres.

La Fête du ruisseau est organisée par l’ensemble des acteurs du collectif des Gammares en partenariat avec le FRAC, le Printemps de l’Art Contemporain, Cap au Nord Entreprendre, les ateliers Jeanne Barret, l’association We records, la Savonnerie du midi, le centre social de la Gavotte Peyret et l’Espace jeunes Septèmes de Septèmes-les-vallons, Unis-cité, la Cité de l’agriculture et les artistes contributeurs. Elle est soutenue par le projet européen Nature For City Life porté par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que par l’Agence de l’eau RMC dans le cadre du contrat de baie de la Métropole Aix Marseille Provence pour la valorisation des milieux aquatiques et se déroule dans le cadre du 13e Printemps de l’Art Contemporain, de Rendez-vous aux jardins, d’un Dimanche aux Aygalades et de Calanques propres. Rien que ça ! Le collectif des Gammares réunit des associations et acteurs actifs le long du ruisseau pour favoriser un meilleur partage des connaissances, relier les initiatives et les territoires du bassin versant, proposer des actions communes et prendre soin du fleuve côtier. Il réunit à ce jour le Bureau des guides du GR2013, l’ApCAR (Association pour la Cité des Arts de la Rue), la coopérative Hôtel du Nord, les CIQ riverains, les AAA (Association des Amis des Aygalades), l’association AESE (Action Environnement Septèmes et Environs), l’association Jardinot, l’école de jardinage du jardin des cheminots, les artistes-voisins, le collectif SAFI et espère bien grandir encore.

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Pas loin de chez moi il y a…

Du 24 février au 22 mai 2019 – 152 Canebière

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En descendant la Canebière

De novembre 2017 au 26 février 2018

Il existe un patrimoine méconnu et pourtant familier qui sommeille dans des albums de famille. Portraits mouvants, émouvants de passants saisis par l’objectif des photographes de rue, ce sont parents, amis, oubliés et inconnus qui montent ou descendent la Canebière comme nous le faisons aujourd’hui, à quelques détails près. À travers ces modestes et précieux clichés, une autre histoire de cette artère mythique se révèle. Jean-Pierre Moulères propose de ranimer ce fonds éparpillé par le temps et invite les marseillais à aller fouiller dans leurs images personnelles et dans leurs souvenirs afin de contribuer à une collecte et à l’exposition qui en résultera.

En descendant la Canebière est un projet photographique sous le commissariat de Jean-Pierre Moulères, produit par ZINC Centre Arts et Cultures Numériques, financé par le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône. La Vitrine du sentier est soutenue par le Département des Bouches du Rhône dans le cadre de la redynamisation du centre-ville de Marseille.

 

 

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