COPRODUCTIONS ARTISTIQUES
Depuis 2017 | des collaborations qui donnent naissance à des projets artistiques
Depuis 2017 | des collaborations qui donnent naissance à des projets artistiques
Ilaria Turba est une artiste visuelle. Dans ses créations, qu’il s’agisse d’œuvres, installations, projets in situ, projets de communications, elle utilise plusieurs médias en privilégiant la photographie, la vidéo et l’animation. Son travail est le résultat d’un parcours personnel qui mélange l’expérimentation visuelle avec d’autres disciplines : sciences sociales, arts du spectacle et histoire orale, souvent en collaboration avec d’autres artistes, artisans, professionnels. La traversée des désirs est une promenade/défilé/procession publique reliant le Merlan à la Gare Franche pour Manifesta 2020. Le parcours est ponctué d’étapes comprenant performances et actions collectives sur le thème du désir en collaboration avec d’autres artistes et avec la participation active des habitants.

Laëtitia Madancos, apprentie à la FAI-AR propose une expérience immersive révélant les contours inconscients d’un paysage, parfois tapi derrière les façades d’immeuble d’une rue de Belsunce, pour lui donner un droit d’existence et de résistance. Avec poésie, elle incite à regarder l’autre, bousculant l’intime relation à nous-même et au monde. En circulation le long d’une rue, le visiteur, intronisé passant parmi les passants, est invité à recomposer son regard. Il y découvre une mosaïque restituant des fragments d’humanités. Parfois décalés ou amplifiés, des détails mis en valeur – bouts de vie, rites et usages, individualités révélées, en mots, sons, images et tableaux vivants – créent perturbations et interpellations. Le Panorama des chantiers de la FAI-AR Formation supérieure d’art en espace public se déroule du mercredi 17 au vendredi 19 avril 2019. Julie Demuer ( Le Bureau des guides – GR 2013) est complice de Laetitia Madancos.


Depuis 2018, Ici-Même GR. propose des rendez-vous pour pratiquer ensemble la marche sonore au yeux clos. L’idée est de partager cette manière d’écouter, d’attraper la ville par les oreilles et son paysage sonore : guider et être guidé… La Marmara est un premier rdv en complicité avec le Bureau des guides dans le cadre des dimanches de la Canebière.
À partir de la bande dessinée L’homme qui marche de Jiro Taniguchi, DOM élabore une dramaturgie d’espaces, explorant la lisière entre paysage urbain et tiers paysage. Pénétrant toujours plus la substance des lieux, l’expérience vive de la marche sert de prétexte pour se frotter à l’inéliminable tension et tremblement du réel. Le Bureau des guides a accueilli la compagnie en résidence artistique à la Cité des arts de la rue du 25 avril au 3 mai 2018 pour la création d’une marche urbano-poétique au Nord de la ville. Une proposition de Parallèle – Plateforme pour la jeune création internationale pour le festival Maravilloso. Voir le reportage du journal Zibeline.


Initié lors de 1001 NUITS #2 à Roquevaire, Martine Voyante des territoires poursuit sa route et repend le principe de cartomancie urbanistique à travers toute la France…
Que ce soit lors de fêtes citoyennes, de journées de travail – rencontres au sommet aux questions précises – ou lors de cérémonies d’inauguration de nouveaux espaces ou projets de territoire, Martine met ses aptitudes de voyance, son sens du rituel médiumnique, son esprit d’observation critique et son humour au service des réflexions et des visions d’avenirs de vos territoires.
Martine TAROT, Voyantes des territoires est un projet d’écriture à géométrie variable, mettant l’expérience du théâtre en espace public, le jeu d’acteur et le personnage de « bouffon sacré » au service du débat public.
Initié lors d’une collaboration avec le Bruit du Frigo en 2017, les universités de la randonnée suscitent l’engouement et se disséminent un peu partout dans l’hexagone… Sport de l’extrême ? Quête philosophique ? Course d’orientation ? Initiation néo-chamanique ? Exploration sociologique ? Déambulation onirique ? Parcours sensoriel ? La randonnée pédestre est aujourd’hui en pleine mutation et le voyage d’études de 24 kilomètres qui vous attend de pied ferme va nous permettre de nous pencher sur toutes sortes de pistes au risque de les voir s’entremêler… Ensemble, nous partirons d’ici pour aller là. Entre trek, théâtre, performance, danse et architecture, nous vous proposons un voyage dans les paysages quotidiens, une escapade dans l’ordinaire. Laissez-vous aller, joueurs, explorateurs de nouvelles perceptions, nous sommes ensemble pour vivre une aventure.


Entre déambulation audioguidée et performance, GRANDEUR NATURE propose une expérience radicalement intime du territoire. Équipé de casques audio, le public plonge dans les vies des habitant·e·s croisé·e·s sur le chemin. Tandis que le paysage défile en travelling, Anne-Sophie Turion devient la voix off d’un film qui s’orchestre en direct : figurant·e·s complices, les habitant·e·s apparaissent et disparaissent au gré de la marche, se laissant sciemment « épier » dans leurs activités routinières tandis qu’elle dévoile en off des bribes de leurs histoires. Produit pour la première fois au Parc de la Barasse, GRANDEUR NATURE est une création in situ qui s’adapte à chaque territoire d’accueil.
Une hospitalité au cœur du Parc départemental de Pichauris.
Le Bureau des guides propose un programme de constructions nommé « Les hospitalités du GR2013 »: une invitation est lancée à des équipes artistiques pour concevoir ces aménagements aux abords du chemin. Le Rocher était la première construction de ces haltes dans les différents parcs départementaux.
Pour cette deuxième intervention, nous irons dans le parc départemental de Pichauris qui se situe au cœur des Massifs de l’Étoile et du Garlaban.
Les premières recherches ont commencées avec Hendrik Sturm, Nicolas Memain, le collectif SAFI et le Cabanon Vertical.
Le projet de « Pépites » est né des racines du nom Pichauris. L’étymologie la plus probable vient de la “colline de l’aurore”, “auri” signifiant le versant du soleil levant et “pich” déformation phonétique de “puech” signifiant colline. Il s’inspire également des nombreux genêts qui à certaines périodes de l’année revêtent leurs floraisons jaunes et dorées. Plus généralement, les pépites s’imprègnent des histoires des lieux et des nombreux postes à feux, petits cabanons entretenus comme de véritables pépites.
Les Pépites invitent le marcheur à une halte singulière dans ce paysage à la croisée des massifs de l’Étoile et du Garlaban ; un paysage marqué par l’histoire provençale, un des terrains de jeu de Marcel Pagnol. Elles lancent des éclats, au loin, visible depuis le GR2013 dont le tracé est en covision depuis les collines de l’autre côté de la vallée. Il faut les chercher pour découvrir la source de leurs éclats donnés par leurs toitures cuivrées.
Cet objet confortable permet de prendre un moment de détente et de contemplation de plusieurs éléments remarquables : le paysage proche ou lointain par temps dégagé, l’histoire des anciens postes à feux, la végétation environnante et ses couleurs de genêts, la morphologie et l’ancienne structuration du paysage avec les anciennes grandes étendues agricoles en contrebas…
Implantation dorée prévue courant 2024…

© Cabanon vertical






Des aménagements et des installations liés aux usages et aux lieux, sous le signe de la convivialité et de l’hospitalité.

Le GR2013 développe son hospitalité avec les randonneurs qui le parcourent, les communes qu’il traverse, les habitants qui habitent à ses portes.
Les « Hospitalités du GR2013 » réunissent des projets associant marche à la construction d’aménagements d’accueil et d’observation le long du sentier. Portés avec des collectifs d’artistes-constructeurs et d’architectes, elles proposent des interventions liées aux usages et aux lieux, des espaces de convivialité et de rassemblements, des installations publiques et poétiques.
Du petit aménagement du sentier à l’invention de nouvelles pratiques d’hébergements, le GR2013 s’aménage et est aménagé au fil des rencontres qu’il suscite.
Le Rocher est la première construction de ce programme dans les différents parcs départementaux. Les Pépites, deuxième hospitalité sont en cours d’élaboration tandis que l’équipe de l’hospitalité de la Barasse amorce l’enquête.

En 2015, la réédition de l’atlas routier Michelin oublie de figurer la nappe bleue de l’étang de Berre. Le plus grand étang d’eau saumâtre d’Europe – 75 km de côtes, une lagune de 155 km2 et 980 millions de m3 d’eau – disparaît alors de la carte…

En 2018, un printemps pluvieux et des apports d’eaux claires très importants provoquent un phénomène de “bloom phytoplanctonique“ qui, associé à de très fortes chaleurs et une absence de mistral pendant l’été, entraine une des plus graves crises anoxiques dans l’étang. L’évènement, particulièrement inquiétant, s’inscrit dans l’histoire longue d’un territoire hautement industrialisé et nous alerte sur l’actuelle fragilité de ses écosystèmes.

En 2019, une expédition menée par le Bureau des guides et portée par un équipage composé d’artistes, de scientifiques et d’habitants de la lagune, part à la découverte de cette mer intérieure. Après une navigation depuis Marseille, leur navire s’aventure dans le chenal de Caronte pour inventer un territoire à partir de ses côtes et de ses rivages.
Une exploration poétique et scientifique s’engage…
Depuis la disparition de l’étang de Berre dans l’atlas Michelin, l’équipage a arpenté les rives de l’étang et le paradoxe de cette disparition en était d’autant plus saillant : toutes les rives de l’étang avaient été remodelées depuis longtemps par l’industrie du pétrole, et surtout par la pétrochimie… Les rives de l’étang et ses vapocraqueurs étaient un des maillons clés de notre dépendance aux hydrocarbures. Solvants, détergents, médicaments, colorants, cosmétiques, engrais, pesticides, et l’immense domaine des matières plastiques, résines, fibres synthétiques, plastifiants, élastomères, adhésifs, polyester, nylon… Le plastique avait infiltré les chairs. L’équipage a alors voulu comprendre comment nous avions fait société autour du plastique.



PAMPARIGOUSTE est une expédition métropolitaine soutenue par le FNADT, la Région Sud, le projet européen Nature 4 City Life, le Département des Bouches-du-Rhône, Les Parallèles du Sud de Manifesta 13, la Fondation de France, les communes de Martigues, Miramas, Saint-Chamas, Istres, Vitrolles et Berre-l’Étang. En coproduction avec le gmem-CNCM-marseille, Centre National de Création Musicale de Marseille | ENSA•M. En partenariat avec Opéra Mundi, la Fondation TARA Océans, le GIPREB, L’institut écocitoyen de Fos, le LPED (Aix Marseille Université), le Parc de l’ancienne poudrerie de St Chamas (SIANPOU), Yes we camp, les bases nautiques et clubs de voile ainsi que les associations riveraines de l’étang (ESSV, le Batolab, la LPO, l’ADMR, l’Étang Maintenant, Nosta Mar, …).

© L'é

© Gregoire Edouard



Du 9 mars au 11 mai 2018
Une (micro) galerie d’art entièrement consacrée aux moustiques et à ses produits dérivés afin de réhabiliter le moustique aux yeux du grand public. Une initiative mise en place par le FLM, le Front de Libération du Moustique et le collectif Les animaux ont la parole, afin d’encourager le retour en fanfare du moustique sur la Canebière. Basée sur les travaux de Néhèle Taldert, la célèbre entomologiste suédoise qui réalise des oeuvres d’art entièrement à base de moustiques, cette exposition exceptionnelle fera toute la lumière sur les relations longtemps restées conflictuelles entre le moustique et les êtres humains. Face à tous les dangers qui menacent aujourd’hui la Nature, ne serait-il pas venu le moment d’enterrer la hache de guerre ? Faut-il pour autant accepter de se faire piquer par les moustiques afin de favoriser la biodiversité ? Et si oui, dans quelles conditions ? À la fois insecte pollinisateur et aliment de base pour beaucoup d’espèces tout en étant capable d’améliorer notre circulation sanguine, le moustique ne doit-il pas retrouver sa véritable place dans un environnement urbain de plus en plus déserté par les animaux ? La Canebière n’est-elle pas le lieu idéal pour remettre en scène le moustique et en faire la nouvelle star du music-hall marseillais ?
Scénario original: Laurent Petit / Conception scénographique et réalisation: Hélène Dattler / Exploration sonore : Bertrand Roure / Graphisme : Mustapha Chaoui
Un cabinet de curiosités proposé par l’ANPU, l’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine, avec le soutien du Parc Naturel de Camargue, le Parc Naturel de la Narbonnaise en Méditerranée, l’association Le Nom du Titre, le FLM (Front de Libération du Moustique), le collectif Les animaux ont la parole et le M.G.P.U (Mouvement de Guérilla Poético-Urbaine).
En écho à 1001NUITS #7 le 28 avril 2018… En coproduction avec MP2018 Quel Amour !
La Vitrine du sentier est soutenue par le Département des Bouches du Rhône dans le cadre de la redynamisation du centre-ville de Marseille.

© Marielle Agboton

© Marielle Agboton

© Marielle Agboton

© Marielle Agboton

© Marielle Agboton

© Marielle Agboton

© Marielle Agboton