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Alice Durot

Dessinatrice tremblante

Cueilleuse d’histoires, poète sous la douche, astromage en devenir. 

Marcheuse amatrice qui regarde, soit un peu trop le sol et les plantes, soit un peu trop le ciel à la recherche des nuages, elle se fait surnommer Alfonce lorsqu’elle fabrique des images. Dessinatrice tremblante, musicienne occasionnelle, ou lectrice à voix haute passionnée, elle pense son vrai métier à la façon d’une lecture constante de son environnement, qu’elle tente de décrypter et espère rafistoler quand c’est nécessaire. 

Après des études en design graphique en Limousin et un cursus à l’école des Beaux-arts de Marseille, la forêt et le patchwork marseillais  se mélangent dans son imaginaire, qu’elle a décidé de mettre au service de la matière  où l’on pose nos pieds.

https://www.instagram.com/al_fonce_/

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L’été de Pamparigouste

Poursuivant sa quête infinie de Pamparigouste, le drôle d’équipage reprend cet été ses explorations de l’étang de Berre, et rajoute un chapitre à sa folle aventure : le laboratoire plastique ! Pendant 3 ans l’étang de Berre va être étudié sous tous les angles : sociologique, artistique,  physico-bio-géochimique. Et si un laboratoire pouvait être l’occasion de rassembler les communautés nautiques de l’étang ? Fantastique !
Cet été nous naviguerons donc une ultime fois avec le Ressentiscaphe, nous suivrons de près les balises qui peuplent l’étang et ouvrirons l’oeil pour scruter les micros et les macros plastiques.
Alors direction l’étang !

Plusieurs rendez-vous vous permettront de rejoindre l’équipage sur les rives :

Samedi 27 mai de 14h à 18h 
Fête de la nature à Saint-Chamas

Trois visites (14h30, 15h30 et 16h30) seront proposées par le collectif SAFI et le Bureau des guides du GR2013 pour vous conter l’histoire de Pamparigouste et son nouveau chapitre le Laboratoire plastique. Nous partirons du théâtre de Verdure pour rejoindre le Ressentiscaphe sur la Grande plage de Saint-Chamas. 
L’ensemble de la programmation de la journée : https://www.facebook.com/events/814235852872339

Dimanche 28 mai de 17h à 19h 
Cap sur Istres !

Plonger dans l’envers de la carte, pour mieux (re)découvrir les rives de cette lagune à la beauté obsédante. Dans l’édition de l’Atlas Michelin de 2015, l’étang de Berre disparaît. Un équipage hybride d’artistes, riverain·e·s, scientifiques se réunit pour voir ce qui se cache derrière cette disparition. Petit à petit, l’équipage s’agrandit de toutes les rencontres faites en chemin. Moules, zostères, torchères racontent l’histoire de Pamparigouste : une île cachée où la vie est douce et heureuse.
Cette balade sonore du Bureau des guides du GR2013 réalisée par Pascal Messaoudi et proposée par l’office du tourisme d’Istres, relate cette enquête à la recherche de cette île que les anciennes légendes situent quelque part à l’étang de Berre. C’est depuis les rives d’Istres, et les secrets qu’elle recèle, que l’équipage Pamparigouste vous invite à (ré)explorer cet étang. Et si cette disparition dans l’atlas était un indice pour nous mener vers l’île tant rêvée ?Venez (re)découvrir collectivement cette balade sonore le long des rives istréennes en compagnie du Bureau des guides et de l’office du tourisme.

L’evenement : https://www.facebook.com/events/825915549161355

Du 3 au 21 juin  
Exposition collective « Transition » avec la participation du Collectif SAFI à l’office du tourisme de Saint-Chamas
Le collectif SAFI y présentera des images du Voyage du Ressentiscaphe, une plateforme d’observation pour mesurer, avec nos sens, la vie à la surface et les profondeurs de l’étang mais aussi la série d’objets conçue pour tenter de communiquer avec les infra mondes et la série de « drapeaux récits » qui flottent sur cette embarcation.
Infos sur l’exposition : https://www.facebook.com/events/625048679543546

Mercredi 14 juin 
Journée des Balises à la base nautique de Rognac

Le matin, le designer Maxime Paulet et ses apprentis installeront le filet pèlerin. Après un repas partagé, Peter Sinclair (Locus stream), 8 vies pour la planète et le GIPREB présenteront à leur tour leurs différentes balises.

Samedi 24 juin de 10 à 17h
À l’abordage ! 

Le Ressentiscaphe sera sur la Grande plage de Saint-Chamas (Cabassons) et le collectif SAFI vous proposera de tester un cahier de jeux  “sensoriels” en cours de fabrication avec le graphiste Pierre Tandille.

Jeudi 29 juin 
Journée de prélèvement de plastiques et ramassage collectif de déchets à Istres

Organisée par l’IECP dans le cadre du projet de laboratoire Plastique, cette journée aura lieu à la plage de Monteau.
Le matin les prélèvements seront assurés par l’IECP et après un repas partagé, une collecte de déchets sera proposée par Wings of the ocean.

Les artistes de l’été

Collectif SAFI (artistes marcheurs-cueilleurs, plasticiens)

Au cœur de l’aventure Pamparigouste depuis son amorce en 2019, le collectif SAFI a élaboré la plateforme d’observation et de navigation du Ressentiscaphe.
À partir de l’hypothèse d’inviter les moules à “s’accrocher » à la vie dans l’étang de Berre, le Ressentiscaphe invite à mesurer la vie à la surface et dans les profondeurs de l’étang à l’aide de nos perceptions sensibles. 
Produisant de multiples histoires à partager sous forme de performances, d’ateliers et d’installations plastiques, le collectif SAFI et son radeau mettent en récits les milieux marins de l’étang et leurs interactions avec le vivant, les activités humaines, l’industrialisation…

Maxime Paulet (artiste designer)

L’histoire de l’embarquement du designer Maxime Paulet dans l’aventure Pamparigouste part d’une nasse revisitée pour nettoyer la surface des lacs, des rivières, fleuves, mers et océans, en invitant les gens qui naviguent, glissent ou nagent à agir plus facilement.
C’est avec l’idée de cet outil de dépollution aux allures de gros poisson qu’il nomme le Pèlerin il rejoindra peu à peu l’équipage, son exploration sensible du territoire et l’envie commune de servir un écosystème aussi fragile que passionnant.
Le dessein se précise en rencontrant l’équipe du Tara qui, de retour de mission, accostera à Martigues le temps d’une journée riche en expériences et nourrira l’intuition qu’un dialogue entre artistes et scientifiques pourrait s’engager sur à la fois les besoins fonctionnels nécessaires et les narrations pour répondre aux défis marins, y réfléchir et agir.
Entre phase d’enquêtes auprès des acteurs scientifiques et résidences estivales auprès des habitants et usagers, un premier kit d’outils de mesures élémentaires inspiré du matériel scientifique a été conçu et testé par l’artiste.

Dans le cadre de l’expédition Pamparigouste.


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Il jouait de l’Arbois debout 

Tribute to Hendrik Sturm (1960-2023)

Balade polyphonique autour de l’Arbois

“L’image qui me guide est celle du mille-feuilles des couches cartographiques thématiques d’un système d’information géographique. Il correspond, du moins en partie, à ce que les géographes nomment co-spatialité c’est à dire à« la superposition des territoires et des réseaux » . L’analyse de la co-spatialité des territoires me fournit la matière et les arguments pour construire un itinéraire précis : existe-t-il des interactions entre ces couches co-présentes et où se situent alors les « micro-fentes » qui les relient ?” Hendrik Sturm

À partir du concept de mille feuille développé par Hendrik Sturm, les artistes-marcheurs du GR2013 reviendront sur les traces de celui qui a parcouru mille fois l’Arbois. Une enquête spatio-temporelle des plus feuilletées, en l’hommage d’un grand marcheur minutieux.


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Clovis Deschamps Prince

Plasticien bivouaqueur

« Je travaille dans et avec le paysage. Paysages réels dans lesquels j’erre et je bivouaque. Paysages fantasmés à travers les récits de Science-Fiction et de Fantasy. Pendant ces ballades, je glane les formes, les sensations et les matériaux qui composent ma pratique de sculpturale et performative. Les savoirs faire de la céramique ou la teinture végétale, me permettent de conscientiser l’économie de mon corps dans un paysage et de m’inscrire dans une généalogie de gestes. Le plus souvent, chaque pièce est pensée sur le mode de la rencontre avec un lieu et ses habitantxs (qui ne sont pas forcément humain•e•s). En ce moment, je vis à Marseille alors je tisse des liens avec l’arrière pays Provençal. Je fantasme la « Nature » comme une marge accueillante où je peux m’indéfinir dans un devenir poreux. J’essaye de partager ces expériences en agençant des espaces collectifs où nous pouvons imaginer de nouvelles façons d’habiter et de faire. »

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Lazare Lazarus

Jardinier naturiste

Pute et jardinier, Lazare Lazarus dessine des corps qui s’ouvrent comme des fenêtres sur des bouquets de garrigue brulante, là où le calcaire chauffe sous les agaves dressées comme des temples, où les oponces saignent au soleil, et cognent contre le rivage, où les pins, plaqués au creux des éboulis, dégagent des parfums de foutre et de résine. Lazare imagine des contrées émouvantes pour recueillir la mémoire des corps et raconter nos désirs en lutte. Des herbiers, des eaux-fortes, des sérigraphies, autant de chapelles pour se recueillir et bander joyeusement avec le paysage.

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La Fête du Ruisseau 2023

Un week-end pour prendre soin du fleuve côtier Caravelle/Aygalades

Les conclusions les plus évidentes cachent parfois les situations les plus mystérieuses. Demandez à vos voisin.e.s marseillais.e.s d’où vient l’eau qu’ielles boivent. La plupart répondront en riant quelque chose comme, « du robinet, bien sûr. Vous en voulez ? Il suffit de tourner la poignée.” 

Il en va ainsi, tout particulièrement si vous avez passé votre vie à maîtriser la survie en appartement. Mais le robinet n’est que le dernier endroit par lequel l’eau est passée, non pas là d’où elle vient. Avant cela, elle était dans des tuyaux, et avant encore dans des conduites d’eau. Elle y est arrivée depuis une station de potabilisation à Sainte Marthe, et avant encore depuis le canal de Marseille, connecté à un autre canal – le canal usinier EDF, connecté à un lac de stockage… « Dites-moi donc le nom du lac et je saurai d’où vient vraiment l’eau. – Serre-Ponçon… ». 

Trouver son nom et, mieux encore, marcher sur les bords de ce lac s’apparente définitivement à une première étape vers l’acquisition d’un sens du soin et de la gratitude. 

Mais ce lac n’est qu’un endroit parmi d’autres où l’eau est passée. Elle est arrivée par le ruissellement des eaux de pluie, de la neige tombée des nuages et de la fonte des glaciers. Et ces glaciers ? Et ces nuages ? D’où viennent-ils alors ? Des eaux évaporées de l’océan ? De la rencontre de deux systèmes climatiques ? Quelles que soient les forces impliquées dans la formation d’un nuage ou d’un glacier particulier, la source de chaque goutte d’eau qui s’y trouve demeure un profond mystère. Si quoique ce soit peut être dit sur l’état par excellence de l’eau, c’est probablement qu’elle ne finit ni ne commence nulle part, mais qu’elle est prise dans un cycle permanent qui l’emmène d’une forme et d’un emplacement vers un autre.

Savoir que l’eau est toujours prise dans un cycle a une grande valeur pratique (quelle que soit la fragilité de notre perception de chaque phase du cycle). Cela signifie, par exemple, que rejeter des eaux usées ou chimiquement polluées ne permettra pas vraiment de se débarrasser de ces polluants. Ils seront juste transportés dans le flux suivant, où qu’il soit : la prise d’eau d’une ville en aval, peut-être, ou à travers le sol pour s’infiltrer ensuite dans des puits. Et un jour elle s’infiltre dans nos corps et nos tissus dansants. Ce savoir est la base de ce que l’on pourrait appeler « une politique sensible du cycle de l’eau ». 

C’est une invitation à fêter notre ruisseau, les 30 septembre et 1 octobre 2023, pour le raconter dans ces cycles, le danser dans ces cycles, et construire ensemble quelque chose de cette politique commune des cycles. Des gestes simples comme glaner, nettoyer, se raconter des histoires, se faire des costumes, se dire ce qui a été fait le long de ce ruisseau cette année, lire et voir les futurs de ce ruisseau. 

©Pierre Tandille
La Fête du ruisseau se prépare toute l’année avec les riverain.es du ruisseau de plus ou moins loin. Les projets Made in the river, porté par la coopérative Hôtel du Nord, et Renouer avec la canne, porté par le Bureau des guides du GR 2013, sont soutenus par l’Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux (EPAGE) Huveaune-Côtiers-Aygalades (HuCA). Génies des berges et Écailles ont été développés dans le cadre des résidences Rouvrir le monde financées par la DRAC PACA. L’atelier cartographique Eaux Vives, les podcasts Les Redescentes du ruisseau ainsi que le projet Vraiment vraiment sont soutenus par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse dans le cadre de l’appel à projet Eau et participation citoyenne coordonné par l’Etablissement public d’aménagement Euroméditerranée. Radio ruisseau est une initiative de la compagnie La Conflagration en co-production avec Lieux Publics - centre national et pôle européen de création pour l’espace public. La Fête du ruisseau est organisée par l’ensemble des acteurs du collectif des Gammares en partenariat avec Lieux publics - centre national et pôle européen de création pour l’espace public, le centre social de la Gavotte Peyret, l’Espace jeunes Septèmes et la commune de Septèmes-les-Vallons, Sud Side, le FRAC PACA, les artistes contributeurs, les riverain.es du ruisseau. Elle est soutenue par l’Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux (EPAGE) des bassins versants Huveaune-Côtiers-Aygalades (HuCA), l’Agence de l’eau RMC dans le cadre du contrat de baie de la Métropole Aix Marseille Provence pour la valorisation des milieux aquatiques et de l’appel à projet Eau et participation citoyenne. Elle se déroule dans le cadre d’un Dimanche aux Aygalades et de l’opération Rivières Propres. Le collectif des Gammares réunit des associations et acteurs actifs le long du ruisseau pour favoriser un meilleur partage des connaissances, relier les initiatives et les territoires du bassin versant, proposer des actions communes et prendre soin du fleuve côtier. Il réunit à ce jour l’association AESE (Action Environnement Septèmes et Environs), l’association Jardinot et l’école de jardinage du jardin du cheminot, la coopérative Hôtel du Nord, les CIQ riverains, les AAA (Association des Amis des Aygalades), Les arts de la crue, le réseau Cap au Nord Entreprendre, Lieux publics- centre national et pôle européen pour la création en espace public, le Bureau des guides du GR2013, le Collectif SAFI et les artistes-voisins de la Cité des arts de la rue.

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Hospital nature

Festin thérapeutique / Ivresse forestière / Tourisme inter-espèce

L’hôpital Nature, telle une hospitalité naturelle, sera activé pour la première fois dans le cadre des Nuits des Forêts. Un processus de création, initié par Robin Decourcy, dont la danse et le soin seront ici les meilleurs alliés pour concevoir des performances inclusives et participatives, autour de la source du Fauge. 

Des objets matérialisent la création artistique grâce à une collaboration avec l’architecte constructeur Florent Chiappero. Abbaye cistercienne, arbres centenaires, faune et flore du site de St Pons composent un vaste terrain de mémoires, mais aussi un milieu fragile : celui de notre avenir, de la disparité de l’eau et de la menace sur la vie animale. Ce qui nous invite à la question centrale de l’HOSPITAL NATURE : Qui soigne qui ? 

Artistes associé.es : Raphaël Caillens, jardinier-poète. Mathilde Monfreux, chorégraphe. 

Hospitalités du GR2013 

Les « Hospitalités du GR2013 » réunissent des projets associant marche à la construction d’aménagements d’accueil et d’observation le long du sentier. Portées avec des collectifs d’artistes-constructeurs et d’architectes, elles proposent des interventions liées aux usages et aux lieux, des espaces de convivialité et de rassemblements, des installations publiques et poétiques.

Hospitalités du GR2013 dans le cadre des Nuits des Forêts 2023 
https://nuitsdesforets.com

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Yoann Thubin

Curieux naturaliste

Après une formation en sciences du vivant, animation nature, et technique de l’image, il est aujourd’hui un photographe et vidéaste naturaliste qui évolue aussi dans le domaine de la vulgarisation scientifique. Ses activités oscillent entre l’observation et la reproduction de phénomènes naturels dans un cadre de recherche et de création artistique, et la diffusion de ces connaissances auprès du grand public. Par le biais de l’image ou d’animations « live », d’expositions ou de randonnées, il essaye incite à regarder autrement le monde qui nous entoure, à en faire sentir toute la diversité, à attiser la curiosité. Toujours avec la volonté de mêler arts et science, nature et culture, connaissance et création. Et ce au travers de divers projets personnels ou collectifs, comme le projet Bertrik, lieu associatif d’art et nature dans les Alpes-Maritimes (moissons.eu/)
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