Bivouac Centrale Parc

Informations pratiques

Ce weekend initialement programmé en juillet aura finalement lieu les 28 et 29 septembre 2024.
Même équipe, même lieu, même courant électrique !

Suivre les courants et les fils de l’électricité

Ce bivouac de rentrée nous mènera du côté de Saint-Chamas, où nous questionnerons la production d’énergie : celle de l’électricité, mais pas seulement…

En chemin, nous croiserons des histoires d’eau, de forces motrices, de réseaux, de production, de circulation et de distribution. Nous rencontrerons les mémoires, les savoirs et les gestes de passionnés d’histoire, de super bricoleurs un peu ingénieurs, d’éleveurs et d’agriculteurs parfois chasseurs.

Nous discuterons avec des pylônes et des moutons, des barrages et des canaux, des machines et des oliviers…

Au sein du Centrale parc nous nous aventurerons dans un grand jeu de redirection, pour nous charger à bloc dans une énergie de groupe et tenter de nous débrancher d’un quotidien énergivore. La lumière pourra alors s’éteindre et laisser les étoiles prendre le relais…

Une création collective

Centrale Parc réunit des artistes, guides, producteurs et habitants des lieux que nous traverserons. Présentation de cette petite communauté  :

Clément Baudet est journaliste et créateur sonore (Les pieds sur Terre, le Monde, CNRS…) et a collaboré avec le Collectif des Gammares et le Bureau des guides du GR2013 pour le podcast sur  Comme un ruisseau→  son soundcloud
Olivier Bost est musicien « beaucoup plus fou que ne le laisse présager son air sérieux », membre du collectif ARFI  [À La Recherche d’un Folklore Imaginaire]. Affranchie de cadres, sa musique ouvre de nouvelles perceptions. Il parait même qu’elle allume parfois des montagnes… → son parcours
Camille Goujon est plasticienne, vidéaste, collectionneuse et fabricante d’improbables boules à neige. Pour cette marchande de souvenir branchée “usines”, Saint-Chamas regorge d’éléments à détourner   → son site
Emeline Guillaud est “facilitatrice, danseuse, joueuse, metteuse en espace, en corps et en soi”. C’est en se concentrant sur l’énergie des corps qu’elle guidera, parfois répartira, et peut-être détournera…   → site de sa compagnie Malaxe
Le Collectif SAFI [du Sens, de l’Audace de la Fantaisie et de l’Imagination], est le collectif de Dalila Ladjal et Stéphane Brisset, que vous avez rencontrés sur de nombreux projets montés avec le Bureau des guides. À Centrale Parc, leur rencontre avec un berger et ses moutons a été le point de départ pour tirer les fils d’histoires et de savoir-faire. → leur site
Le Collectif Chuglu rassemble des artistes performeureuses intervenant beaucoup en milieu urbain et jouant avec les codes de la ville. À Centrale Parc, ils·elles court-circuiteront nos perceptions avec des installations géantes… Et décoiffantes !  → leur site 
Du beurre dans les épinards est une association de cuisine et d’éducation populaire. À travers la nourriture, Gaëlle Le Furaut invite à un moment privilégié pour s’autoriser à rêver et mélanger nos histoires culinaires. → Site

Jacques Lemaire, Jean-Claude Struby, Gilbert Grasset, Gilles Gobert, et Victor Journet sont habitants, élus, producteurs (de foin, de laine, d’électricité, de savoirs, de rencontres). À plusieurs reprises, ils croiseront notre route pour nous parler de ce territoire.Il y aura aussi les interventions de Julie de Muer, Antoine Devillet, Noémie Behr  du Bureau des guides du GR2013.

Quelques pistes de réflexion

Le bivouac de l’année dernière nous avait amenés à considérer les paysages industriels de la pétrochimie comme des « communs négatifs ». Ces « communs », même quand on les démantèle, les invisibilise ou les délocalise, sont un héritage dont il nous semblait important de raconter les mémoires, pour essayer de trouver le chemin sinueux vers d’autres manières d’habiter dans ce vallon agricole encore fortement imbriquées à nos usages de l’énergie.

Cette année, nous avons décidé de remonter les flux de l’énergie, et notamment celui de l’électricité, en s’interrogeant sur quelques notions conductrices : celles de réseaux, d’infrastructure, de transition ou d’énergies du vivant.

La solidarité territoriale électrique reposerait sur l’interconnexion des diversités, comme les îles d’un archipel. (…) Au sein de l’archipel énergétique, chaque réseau, en l’absence d’injonction de consommation, élabore son propre “folklore énergétique” instantané. 

A bout de flux, Fanny Lopez, 2022, éditions divergences

Informations pratiques

  • 28 - 29 septembre 2024

Samedi 28 septembre juillet : Rendez-vous Gare de Saint-Chamas à 8h30 pour partir en balade. / Si vous venez de Marseille : départ collectif avec le train de 8h08 Gare Marseille Saint-Charles / Fin de journée, découvertes, dîner et bivouac en plein-air dans un grand parc (celui que nous rebaptisons Centrale Parc...) /// Dimanche 29 septembre : Journée de balade / Retour à la Gare de Saint Chamas en fin de journée —> Retour au point de départ donc. Si vous êtes venu en voiture, vous pourrez la récupérer. Infos : Le dîner, le petit déjeuner et le pique-nique du dimanche sont inclus (pensez à apporter votre pique-nique du samedi midi). / Nous fournissons la tente. Il faudra prendre votre matelas et un duvet. / Nous marcherons environ 6 km le samedi, sans difficulté particulière / Soyez en forme avec de bonnes chaussures, et votre gourde / Tarif normal : 50€ > C'est le tarif à privilégier pour nous permettre de faire fonctionner toutes les turbines de ce bivouac libre, marché, documenté, gustatif, électrique et artistique !
Mais pour éviter toute fuite d'électrons pour qui ce montant représenterait une surcharge explosive, nous avons modulé deux tarifs solidaires : le tarif "Différentiel" à 40€ et le tarif "Bloc secours" à 30€.