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Julien Rodriguez

Cartographe sensible

Artiste et paysagiste de formation, Julien Rodriguez utilise la marche et la cartographie sensible comme outil de connaissance de notre environnement, de notre société, comme vecteur d’imaginaires et d’histoires collectives.
Il conçoit et fabrique des interventions artistiques contextuelles, dessine des cartes, des carnets de voyage, s’intéresse aussi au son et à l’écriture. En s’inspirant toujours de ce que raconte le lieu. En allant à la rencontre de ceux qui l’habitent. En mettant en avant ce qui est déjà là. En tissant des liens. En multipliant les points de vues.

http://www.julienrodriguez.fr/accueil/

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Points de vues d’adoptants

Du 19 octobre 2021 au 15 janvier 2022

L’Observatoire photographique du paysage depuis le GR®2013 est un projet mené par Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth depuis 2012 dans le cadre de Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la culture.

Il documente en 100 photographies  la grande richesse des paysages de la métropole qui révèlent un frottement perpétuel entre ville et nature. Il consiste à mettre en place sur le territoire, un système de veille photographique des paysages grâce à la reconduction périodique et régulière.

Projet artistique de représentation des paysages usagés de la métropole, il interroge le protocole des Observatoires du Paysage en inversant les notions de commanditaire/commandité, et en considérant les images produites comme proposition d’analyses et non comme illustrations de problématiques connues.

70 des 100 photographies ont été adoptées par les habitants pour en assurer les reconductions depuis 2012. Les 30 restantes ont été reconduites annuellement par les créateurs de l’OPP, Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth.

À travers cette exposition, les adoptants des points de vue dressent le bilan de leur observation aux travers d’images et de paroles.

La Vitrine du sentier est soutenue par le Département des Bouches-du-Rhône dans le cadre de la redynamisation du centre-ville de Marseille.

L’OPP depuis le GR2013 est soutenue par  Aix Marseille Provence Métropole et le FRAC Paca. Il a été créé grâce à une  commande publique du Ministère de la Culture et de la Communication – Centre National des Arts Plastiques ; coproduction Marseille-Provence 2013, avec les participations de la Mission Interministérielle, Projet Métropolitain et de la mission France Territoire Liquide.


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Palimpseste

CONCERT COMMENTÉ ET PARTAGÉ

L’Ensemble C Barré développe des promenades musicales en milieu rural ou urbain invitant à percevoir un territoire, un lieu, un monument sous un regard nouveau à travers la marche et la musique d’aujourd’hui. Ce voyage surprise révélera des lieux insolites, parfois méconnus ou habituellement inaccessibles au public comme des monuments, des sites industriels, des friches, des sites naturels, des mines, des canaux… À travers la consultation d’archives municipales, de ressources historiques, de témoignages, d’informations, d’anecdotes ou même de chants auprès des habitants, Hendrik Sturm et Jean Christophe Marti retraceront l’histoire du télégraphe Chappe, premier réseau de télécommunications datant de la fin du XVIII° siècle.

Artiste promeneur : Hendrik Sturm / Compositeur : Jean-Christophe Marti avec les musiciens de l’Ensemble C Barré- direction musicale Sébastien Boin

http://www.permeable.org
Palimpseste est une proposition de l'Ensemble C Barré en partenariat avec le Bureau des guides GR2013, le Musée d’Histoire de la Ville de Marseille et le Conservatoire CNRR - Marseille. Avec le soutien de la Ville de Marseille, du CNM - Centre National de la Musique, la DRAC PACA, La Région SUD PACA, la SACEM, Mécénat Musical Société Générale, et la Fondation Orange. Les promenades musicales sont proposées dans le cadre des 38èmes journées européennes du patrimoine. Retrouvez les œuvres interprétées lors des promenades lors d’un concert commenté par Jean-Christophe Marti le dimanche 19 septembre à 19h - Auditorium du Musée d’histoire de Marseille, 2 rue Henri Barbusse. En savoir plus sur le projet : https://www.cbarre.fr/fr/les_actus/palimpseste/

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LE VOYAGE ESTIVAL 2021

juillet 2021 – des résidences d’artistes dans les bases de voile et les clubs nautique du littoral & des ateliers, des marches et des navigations sur les rives de l’étang de Berre

L’équipage de l’expédition Pamparigouste reprend cet été ses explorations de l’étang de Berre et rajoute quelques chapitres à sa folle aventure !

En associant comme toujours les habitant·es des rives et les visiteurs·euses des terres plus lointaines de la métropole ; des ateliers, des marches et des navigations nous conduirons à Martigues, Berre-l’Étang, Saint-Chamas ou encore Miramas, en grande complicité avec les bases nautiques et clubs de voile des communes.

Avec le voyage du Ressentiscaphe, qui embarquera de jeunes habitant·e·s-explorateurs·trices du centre social Aquarelle (quartier Béalé de Berre), nous retrouverons les escapades écologiques et poétiques du collectif SAFI, l’art de la collection et de l’animation des imaginaires de Camille Goujon ainsi que les enregistrements sonores de Pascal Messaoudi. Nous croiserons au passage l’artiste Gilles Desplanques en résidence de création au Nautic Club de Miramas à l’occasion d’une balade en direction des rives de l’étang à Saint-Chamas.

Dans le cadre du « Bel été » de Martigues, le collectif VOOGT et le designer Maxime Paulet s’interrogeront, avec humour et goût de l’expérimentation sur la question des déchets ainsi que nos rapports aux écosystèmes abîmés. Celleux qui s’intéressent à la question des incendies, pourront également aller marcher avec l’anthropologue Elise Boutié.

Pendant ce temps-là, plus discrètement, les photographes Geoffroy Mathieu, Grégoire Edouard, rejoints cette année par Sylvain Maestraggi et Camille Fallet poursuiveront leurs enquêtes photographiques autour de l’étang.

Plusieurs rendez-vous vous permettront de rejoindre l’équipage et ses jeunes recrues sur les rives :

21 juillet : Retrouvailles de l’équipage, présentation du Ressentiscaphe par le collectif SAFI à Saint-Chamas. Sortie de résidence de Gilles Desplanques au lavoir de Saint-Chamas.

30 juillet :
10h-16h Marcher avec le feu, une balade à Martigues sur les rives du parc de Figuerolles  avec Élise Boutié pour apprendre à vivre avec les risques incendies dans nos territoires méditerranéens.

18h30 : « L’humain s’est vaincu lui-même. Deux rescapés font face aux vestiges d’un monde dont ils n’ont plus que de vagues souvenirs. », une performance du collectif VOOGT issue d’une résidence au Cercle de Voile de Martigues avec les différents habitant·e·s des quartiers avoisinants pour interroger les récits et mythes de l’étang de Berre.

31 juillet à 14h30 : embarquement avec Maxime Paulet sur les bateaux collectifs du Cercle de Voile de Martigues.

Comment se déroule la vie dans les rivages
À partir de l’hypothèse d’inviter les moules à “s’accrocher » à la vie dans l’étang de Berre, le collectif SAFI a inventé et construit le Ressentiscaphe, une plateforme flottante qui invite à mesurer la vie à la surface et dans les profondeurs de l’étang à l’aide de nos perceptions sensibles. Suite à leur traversée de l’étang à bord de cette embarcation en juillet 2020, ils ont imaginé 4 Récits à Déguster, des histoires illustrées par des expériences gustatives qui déplient leurs trésors récoltés en voyage.
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Collectif SAFI
SAFI – Du Sens, de l’Audace de la Fantaisie et de l’Imagination, est un collectif d’artistes plasticiens fondé en 2001 par Stéphane Brisset et Dalila Ladjal.
Le collectif explore les ressources, se nourrit de rencontres, prend le temps de la résidence, du vagabondage et de l’expérimentation pour prendre le pouls des territoires traversés et mettre en valeur, en lumière, la conversation intime entre des hommes et leur environnement.
A partir d’un répertoire de gestes fondamentaux : Marcher, sentir, écouter, manger, cuisiner, bricoler, jardiner… SAFI invite le public à traverser des zones oubliées, à pratiquer des gestes collectifs et à(re)découvrir des richesses insoupçonnées. 
https://collectifsafi.com/
Les sites industriels, barrages hydrauliques et centrales nucléaires sont devenus des sites touristiques au même titre que les pyramides égyptiennes. Objets de fierté de notre société industrielle, ces sites sont potentiellement les vestiges futur de notre civilisation contemporaine.
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Camille Goujon
Dessins, sculptures, film d’animation, vidéos, installation. Si le point de départ du travail de Camille Goujon s’ancre dans le réel, ses créations plastiques donnent forme à l’imaginaire, prétexte à raconter des histoires où l’articulation entre réel et fiction est si ténue qu’elle lui permet de traiter de sujets graves avec humour.
Depuis plusieurs années, la plasticienne collectionne les objets témoins de l’évolution de notre paysage.
https://www.camillegoujon.com/collection
En accostant sur les rives de l’étang de Berre, et en s’enfonçant dans les terres, le photographe Geoffroy Mathieu a parcouru un territoire morcelé et contradictoire, dans lequel espaces merveilleux et protégés côtoient zones surexploitées jusqu’à l’usure. Ses images amorcent un récit d’anticipation à partir de nos réalités contemporaines : ici, c’est déjà demain, les paysages nous propose de regarder en face la catastrophe à venir. À moins que quelques êtres attentifs ne travaillent déjà à réparer…

De ses pérégrinations, ont surgi des images aux apparences calmes mais dont le silence renferme de graves traces d’atteintes écologiques. Après avoir donné la parole aux scientifiques afin qu’ils décryptent les écocides pointés par ses photographies, ces dernières rejoignent le groupe de marcheurs pour former La manifestation des images.
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Geoffroy Mathieu
Geoffroy Mathieu est photographe. Il s’intéresse aux paysages en mutation, aux territoires ruraux ainsi qu’aux métropoles méditerranéennes. Depuis 2012, il explore les relations ville-nature et le périurbain de la Métropole marseillaise.
https://www.geoffroymathieu.com/La-manifestation-des-imagesEtang-de-Berre
Overflow – UN Rescue 
Gilles Desplanques, 2009

“Dans un premier temps, je propose un repérage comme une exploration afin de rencontrer les personnes qui m’accueillent, découvrir la ville et les alentours pour mieux appréhender le site.  J’aimerais commencer ma résidence par un tour de l’étang en kayak, qui est un moyen de suivre ses berges, s’y poser, faire halte, accueillir l’imprévisible, glaner des objets, prendre des photos, réaliser un reportage.  
L’idée est de nourrir le travail qui s’engagera au retour, en proposant de construire une embarcation à partir de ce qui a été glané durant le périple et proposer aux habitants de Miramas et St Chamas, d’apporter des objets de famille dont il pourrait faire don pour nourrir la construction d’un radeau.  Dans l’esprit des merveilleux fous volants, et des débuts de l’aviation, l’idée est de convoquer notre créativité collective pour fabriquer et faire avancer un radeau construit à partir de bouts de maisons, qu’il soit bâti ou mobilier, chaises, tables, commodes, sommiers, tringles etc.   Le club pourra alors servir de base technique et logistique à cette aventure commune.  
 Une cérémonie de départ pourrait clôturer cette résidence et aventure, qui convoquera des personnages partants à l’aventure du vaste monde ou de cette fameuse île légendaire du nom de Pamparigouste.“

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Gilles DESPLANQUES 
“Ma pratique artistique questionne notre rapport à l’espace physique et mental. Je propose des formes, des récits qui interrogent le contexte des sites où je suis invité à présenter mon travail. Je tente au fil des résidences et des expositions de trouver la réponse artistique la plus juste au regard du lieu, de son histoire, de sa situation et des personnes qui y vivent. Ces propositions sont souvent le fruit d’une rencontre avec un paysage. Elles donnent lieu à des récits qui peuvent prendre des formes très variées, et passent souvent par des collaborations avec des habitants, des artisans ou des techniciens en fonction de la nature de l’œuvre. Ces préoccupations m’amènent aussi à répondre à des commandes publiques qui proposent de concevoir et d’installer des œuvres pérennes dans des espaces partagés.
Mes films, mes installations, mes dispositifs qui mêlent sculptures et performances, abordent des problèmes intemporels de la condition humaine et sont pour moi un endroit de réflexion sur notre société, notre identité, notre réalité. Ou comment par l’absurde et l’humour mieux sentir le trouble profond d’être.“
http://www.documentsdartistes.org/artistes/desplanques/repro.html

https://vimeo.com/294828538
Depuis plusieurs années, Maxime Paulet développe le Pélerin,  un outil de dépollution aquatique, une « nasse » adaptée qui facilite le ramassage de déchets flottants à bord d’une petite embarcation, pour les ramener à terre et être collectés. Destiné aux plaisanciers, écoles de plongée, de voile, bateaux-école, locations de barques sans permis, ports de plaisance, (etc.), il permet d’agir localement, d’impulser une initiative citoyenne et d’endiguer petit à petit les déchets plastiques qui envahissent les rives et les rivages, tous les endroits où évoluent ceux qui aiment profiter de la mer, des lacs, des rivières. 

  Dans le cadre de l’expédition vers Pamparigouste, et des explorations artistique et scientifiques  autour de l’étang de Berre menées par le Bureau des guides en étroite collaboration avec l’Institut écocitoyen de Fos et le Gipreb, le designer Maxime Paulet (Aïe design) propose d’élaborer un “kit d’outils d’observation” à destination des écoles de voile, pour transmettre aux jeunes marins un regard objectif sur les milieux aquatiques. Ce kit – ou ensemble d’outils – s’imagine à partir des protocoles scientifiques pour créer un dispositif simple, capable de collecter des données suffisamment fiables pour alimenter certaines missions de recherche et d’analyse. L’objectif in fine est de pouvoir à la fois éduquer les jeunes générations de navigateurs tout en recueillant des informations valables dans une démarche scientifique.

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Maxime Paulet 
Maxime Paulet est designer et créateur de l’entité Aïe design, née en 2009, ainsi que de la designOthèque, un lieu réunissant des “artistes appliqués” de Marseille. Sensible à la consommation excessive et aux enjeux climatiques actuels, son travail de création et de conception d’objets, de mobilier et d’installations en espace public tend vers un “design raisonné” par une épuration de la fonction comme de la forme, en détournant et en adaptant les procédés mécaniques. 
http://aie-design.com/

©Méraki, 
VOOGT, 2018.

“Crète. Entre septembre et novembre 2018, nous avons investi un camping abandonné attenant à une plage jonchée de vestiges plastiques stratifiés au gré des flux et reflux de la mer Méditerranée. Ce terrain de jeu, déserté depuis une vingtaine d’années, portait initialement le nom de Camping Gournia Moon.

Équipés d’un panneau solaire afin de nous assurer un minimum d’autonomie, nous avons entrepris de nettoyer, lentement mais sûrement, la plage. Immergés dans ce décors post-apocalyptique isolé de la synergie du quotidien, nous avons décidé de filmer cette quête en partant du postulat suivant : “L’humain s’est vaincu lui-même. Deux rescapés font face aux vestiges d’un monde dont ils n’ont plus que de vagues souvenirs.”

C’est ainsi que nous avons commencé à trier méthodiquement, à la manière d’anthropologues, les rebuts de la plage abandonnée et à collecter toutes traces de cet ancien monde afin d’en comprendre ses enjeux et les raisons de sa disparition. Ces vestiges ont progressivement façonné une nouvelle mythologie venue s’insérer dans notre quotidien. Des parures, offrandes et temples ont pris forme; notre solitude ayant convoqué un monde peuplé de divinités. Les mantras et poèmes mis en musique et déclamés par les chœurs que nous constituons, ponctuent et viennent rendre audible cette nouvelle narration. À la fois souvenirs d’un passé éteint et supports d’anticipation d’un futur déjà derrière nous. La plage fournit la matière et le temps le modèle.”

C’est dans la continuité de ces explorations autour des mythologies contemporaines faites de plastique que VOOGT s’embarque pour interroger les récits et mythes de l’étang de Berre, un territoire qui cristallise les processus d’industrialisation, de pollution et de fragilité des écosystèmes, mais aussi les rêves de paradis perdus. Comment peut-on réécrire les mythes pour imaginer le futur de l’étang et de ses habitants ?

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Cie VOOGT 
La Cie VOOGT est née de la rencontre entre Madely Schott, performeuse et artiste plasticienne, et Phabrice Petitdemange, auteur/compositeur, performeur et plasticien. Leur travail prend la forme d’installations/performances à géométries variables, imaginant de nouvelles mythologies personnelles et collectives depuis l’esprit du glanage, de la bricologie et de l’hybridation. Au croisement entre vidéo, arts plastiques, performance et musique, VOOGT fait évoluer ses projets en lien avec le contexte environnant afin qu’une autre réalité onirique émerge.
https://voogt.fr/

Dans le cadre de l’expédition Pamparigouste.

Dans le cadre du programme « Rouvrir le Monde, un dispositif de la DRAC PACA dans le cadre de l’été culturel 2021 du Ministère de la Culture », avec le soutien de la commune de Martigues dans le cadre de Bel été et en partenariat avec les communes de Berre, Saint-Chamas et Miramas. ROUVRIR LE MONDE Pour les enfants, les jeunes, les familles et tous les habitants, avec les artistes de Provence-Alpes-Côte d’Azur... Dans l’attente d’une pleine et entière reprise de la vie artistique et culturelle, le ministère de la culture mobilise pour la deuxième année des budgets spécifiques destinés à maintenir pendant tout l’été 2021 une présence et une activité artistique et culturelle sur tout le territoire. La DRAC PACA invite des artistes de Provence-Alpes-Côte d’Azur à Rouvrir le Monde à nouveau avec les enfants, les jeunes, les familles et tous les habitants pendant l’été 2021. Avec le dispositif #Résidences RLM, la DRAC PACA propose aux structures de loisirs et de vacances accueillant des mineurs, ainsi qu’aux établissements accueillant des adultes pendant les mois de juillet et août de recevoir un artiste ou un ensemble artistique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pendant deux semaines de résidence pour un partage d’expérience de la création artistique.

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Les Traversées

de septembre à octobre 2020 – Quatre traversées pour naviguer à pied, partager des histoires, écouter des voix et peu à peu percevoir l’étang comme une île.

Et si l’étang était une île ?

Quatre traversées pour naviguer à pied, partager des histoires, écouter des voix et peu à peu percevoir l’étang comme une île.«Nous sommes partis il y a plusieurs mois déjà. En bateau, explorer le trou dans la carte, l’étang que nous pensions connaître. Nous nous sommes abreuvés de toutes les histoires que l’on pouvait attraper. Nous avons gravi les masses d’eau stratifiées, suivi un soir le chemin des algues et un autre soir celui des zostères, fait halte au pied des usines, partagé le repas d’un pêcheur, dormi avec les moules, écouté le son des torchères et du vent au petit matin.» Après plusieurs temps d’exploration composant peu à peu les épisodes d’une histoire en train de s’écrire, l’expédition Pamparigouste vous invite à embarquer pour plusieurs grandes marches aux allures de navigation à la rencontre des récits de ceux qui habitent la lagune et ses rives… 

Traversée #1 – dimanche 20 septembre 2020

Une traversée de la petite Camargue vers le parc de la Poudrerie à Saint-Chamas, avec la botaniste Véronique Mure 

Histoires d’arbres, d’oiseaux, de sédiments, de moules ou de poudre à canon, nous entendrons leurs voix s’élever pour nous raconter un paysage et ses transformations, un éco-système et ses interactions. 

Une journée de marche ponctuée : des interventions de Véronique Mure (botaniste) qui fera vivre la pensée de Francis Hallé (qui était initialement prévu ce jour à ses côtés), du photographe Geoffroy Mathieu et les artistes du Collectif SAFI.de la participation des bases nautiques et clubs de voile de St-Chamas et Miramas, de l’Institut écocitoyen de Fos, du Musée municipal Paul Lafran, des associations ADMR, les Amis du vieux St Chamas et 8vies, des habitants du collectif L’étang de s’y mettre/Batolab, et de l’ensemble de l’équipage de Pamparigouste.

Lire le carnet de navigation #1

Traversée #2 – dimanche 27 septembre 2020

Une grande marche exploratoire vers les abords de la plage des Marettes à Vitrolles, avec la philosophe et éthologue Vinciane Despret

Cette deuxième traversée nous conduira à pied des balcons rocheux à l’étang pour aller écouter les histoires de ceux qui habitent la lagune et ses rives. Histoires d’oiseaux et d’avions, de ville bâtie ou en débris, de plages, d’autoroutes, de chemins et de sentiers, nous entendrons des voix s’élever pour nous raconter un paysage et ses transformations, un éco-système et ses interactions. 

Un journée de marche ponctuée :des interventions de Vinciane Despret (philosophe et psychologue spécialisée en éthologie), du photographe Geoffroy Mathieu et les artistes du Collectif SAFI.du concert Si l’Ile de Christophe Modica et Stéphane Coutable.de la participation d’Arlette Hérat (urbaniste), Juliette Simon (sociologue), Valérie Décot (membre de RAEDIFICARE, structure de réemploi des matériaux de construction), Élise Boutié (doctorante travaillant sur le rapport aux risques incendies), des associations l’Etang maintenant et Nosta Mare, de la famille Dallaporta et de l’ensemble de l’équipage de Pamparigouste. 

Lire le carnet de navigation #2

Traversée #3 – dimanche 11 octobre 2020

Une traversée des salins de Berre-l’Étang jusqu’à l’embouchure de l’Arc

Histoires de rivière, de pipe, de sel et d’oiseaux, d’usines et de cabanons, nous entendrons leurs voix s’élever pour nous raconter un paysage et ses transformations, un éco-système et ses interactions.

Une journée de marche ponctuée :Des interventions de Sarah Vanuxem (chercheuse en droit de l’environnement), Laurence Nicolas (ethnologue et anthropologue), du photographe Geoffroy Mathieu, de la plasticienne Camille Goujon et des artistes du Collectif SAFI.Avec la participation des habitants de Berre-l’Étang (Luc, Isabelle, Jean-François, Jean-Claude, Aline, David…), l’association SOS Durance et de l’ensemble de l’équipage de Pamparigouste.

Lire le carnet de navigation #3

Traversée #4 – dimanche 18 octobre 2020

Une traversée du chenal de Caronte vers les ruines de Maritima Avaticorum à Martigues

Histoire de pêcheurs, de radeaux, de coquillages et de pétroliers, nous entendrons leurs voix s’élever pour nous raconter des manières d’habiter dans le risque et de s’inventer des bateaux pour naviguer sur une île.

Une journée de marche ponctuée : des interventions de Christelle Gramiglia (sociologue), Élise Boutié (doctorante travaillant sur le rapport aux risques incendies), Sophie Bertran de Balanda (urbaniste), Jean Chausserie-Laprée (archéologue), de la Vibraphoniste Melissa Acchiardi, du photographe Geoffroy Mathieu et des artistes du Collectif SAFI.Du concert Si l’Ile de Christophe Modica et Stéphane Coutable en coproduction avec le gmem-CNCM-marseille, Centre National de Création Musicale de Marseille.Avec la participation de l’observatoire citoyen de l’environnement (institut éco-citoyen), des associations riveraines, de Yes we camp et des habitants constructeurs (Cap Fada) et de l’ensemble de l’équipage de Pamparigouste. 

Lire le carnet de navigation #4

Dans le cadre de l’expédition Pamparigouste.

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Athènes : dense, jardinée, spontanée

Conférence de trottoir par Jordi Ballesta suivie d’une présentation de Sylvain Maestraggi

Athènes, ville nouvelle du XIXe siècle, puis, depuis les années 1950, ville reconstruite, densifiée, surélevée, s’étend parcelle après parcelle sur l’ensemble du bassin agricole qui l’environnait. Athènes ne ressemble pas à une ville européenne qui cultiverait son patrimoine historique, si l’on fait exception des sites archéologiques qui n’occupent chez elle qu’une surface infime. Au cours de cette conférence, Jordi Ballesta évoquera cette ville de centres et de périphéries, où l’urbanisme laisse place le plus souvent aux interventions vernaculaires et domestiques. 

Jordi Ballesta est chercheur en photographie et en études paysagères, rattaché au CIEREC (Université Jean Monnet). Après des recherches sur les relations entre photographie et géographie, il travaille sur la prise de note photographique, les modes d’investigation documentaire et la notion de vernaculaire. Athénien depuis l’an 2000, il a déjà une large connaissance de la ville – lorsqu’il rencontre le sentier du GR 2013 et ses créateurs. De cette rencontre naîtra l’envie de concevoir un sentier s’étendant sur toute la région urbaine, l’Attiko Monopati. (Photo © Mariel Agboton)

Les rivières d’Athènes ont été célébrées depuis l’Antiquité. Elles figurent dans les ouvrages des géographes, les tragédies de Sophocle et les dialogues de Platon. Mais avec le développement de la ville contemporaine, elles ont été canalisées ou recouvertes par des voies de circulation. Sylvain Maestraggi partagera son projet documentaire autour de ces rivières dont l’histoire rappelle celle de l’Huveaune, du ruisseau des Aygalades ou du Jarret.

Philosophe de formation, photographe et marcheur, Sylvain Maestraggi a publié le livre de photographies “Marseille, fragments d’une ville” (L’Astrée rugueuse, 2013) et coécrit avec Christine Breton “Mais de quoi ont-ils eu si peur ? Walter Benjamin, Ernst Bloch et Siegfried Kracauer à Marseille le 8 septembre 1926” (Éditions Commune, 2016). Il a participé aux repérages du Sentier du Grand Paris. Membre du site inventaire.net, il fait partie des artistes associés au projet Pamparigouste avec le Bureau des guides du GR2013.
(Photo © Fondation Jan Michalski,  Tonatiuh Ambrosetti)

Cette conférence a lieu dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2021.

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Miramas Life

Ou la quête de l’ombre à Miramas

Comme d’habitude, une boucle marchée d’environ 12 km,
en quête d’ombre
autour et dans la chair urbaine du Miramas de 2021:
– du lotissement cheminot
– des canaux système Craponne, dont le canal de Raoux dans le quartier des Chirons,
– un peu de foin de Crau AOC, peut-être l’étang et le canalet du Parc du Couvent,
– et le Village des Marques.

Cette promenade s’inscrit dans un programme de 5 ans du projet européen Nature 4 City Life (2017-2022) qui veut favoriser une meilleure intégration de la nature dans le projet urbain dans un contexte de changement climatique.

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Ateliers Popsu

La Plateforme d’Observation des Projets et Stratégies Urbaines : programme de recherche

Depuis mai 2019, la plateforme de recherche POPSU Aix-Marseille-Provence Métropole questionne le paysage métropolitain comme ressource(s) au sein d’un consortium porté par l’École nationale supérieure de paysage et composé de chercheurs des trois écoles préfigurant l’Institut méditerranéen de la ville et des territoires (ENSA-M, IUAR, École nationale supérieure de paysage).
Des séminaires sur les ressources des paysages de l’étang de Berre ont été organisés en janvier 2021 et été 2021.
Dans le cadre d’ateliers Popsu, le Bureau des guides organise des marches exploratoires pour lancer le débat et discuter sur le terrain en compagnie de chercheurs invités.

Le workshop sera accueilli à l’ENSA de Marseille par le DE Architecture et Territoires Méditerranéens. Les ateliers seront organisés en équipes pluridisciplinaires et pour les participant.es non locaux, un hébergement gratuit sera proposé.

Les participant.es attendu.es sont étudiant.es, doctorant.es, jeunes diplômé.es, professionnel.les ou chercheur.es en aménagement et urbanisme, en architecture, en design, en sciences de l’environnement, en paysage …

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