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Paysages Usagés

Une exposition du 8 décembre 2023 au 02 mars 2024

 

Paysages usagés, Observatoire Photographique du Paysage depuis le GR2013 a été créé à l’initiative de Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth en 2012, à l’occasion de Marseille Provence, Capitale européenne de la culture. Projet photographique collaboratif incluant artistes, marcheurs, habitants et chercheurs, Paysages Usagés documente un territoire métropolitain en construction, soumis aux pressions anthropiques qui façonnent nos paysages : les apports et les retraits de matière, les transformations, mutations ou latences liés à l’aménagement, à la protection ou à l’abandon des espaces et des milieux. 

Les 100 photographies sont réalisées le long des 365 km du sentier métropolitain GR2013 en intégrant son tracé par un trait blanc qui parcourt l’image et qui s’efface année après année. Pendant 10 ans, chaque année, les artistes ont rephotographié à l’identique 30 points de vue et ont confié les 70 autres à des Adoptant.e.s qui ont assuré les reconductions de leurs points de vue.

Les séries diachroniques obtenues sont à considérer comme un agencement de moments qui s’inscrivent dans l’épaisseur des époques et des lieux. Chaque image prise séparément est l’occasion de ralentir pour un instant la course du temps et de s’attarder sur les micro-changements qui révèlent les dynamiques du monde. La série photographique peut au-delà de l’illustration inscrire l’image comme outil critique. Car c’est ainsi que la photographie est considérée, comme un art éminemment politique, qui permet de mettre en débat et en discussion avec les spectateurs nos rapports au monde ; une invitation à la réflexion sur des paysages qui semblent tout à la fois « s’enruiner » sous les effets du capitalocène, et se réinventer par la poésie des usages. 

« À l’heure de ce premier bilan, nous avons travaillé cette matière brute en pensant y retrouver ce que nous y projetions. Mais nous n’imaginions pas à quel point depuis 2012, nos regards étaient changés par l’état du monde et à quel point les humanités écologiques[1] avaient bouleversé nos perceptions et analyses des dynamiques paysagères mises en lumière par les séries. Il nous a alors paru indispensable de le soumettre aux commentaires, en premier lieu des adoptant.e.s qui nous ont accompagné.e.s mais aussi, pour cette exposition et cette édition, à ces personnalités qui par leurs écrits, leurs actions et leurs engagements ont accompagné les métamorphoses de nos regards sur le monde ».

[1] Les Humanités écologiques constituent un champ interdisciplinaire émergeant dans les sphères de la recherche et de l’enseignement. Ces travaux visent à repenser les rapports entre l’être humain et son environnement, entre « nature » et « culture », en construisant une nouvelle éthique de la connectivité. 

Paysages Usagés est une commande publique du ministère de la Culture et de la Communication – Centre national des arts plastiques, coproduction Marseille Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture. 

Partenaires de l’exposition et du livre : Centre Photographique Marseille, Métropole Aix-Marseille-Provence, FRAC Paca, festival Photo Marseille, le bureau des guides du GR2013, Institut méditerranéen de la ville et des territoires. 


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La trilogie plastique #1

Plastique, où es-tu, m’entends-tu, que dis-tu?

Une balade pour se rassembler avec le Laboratoire plastique de Pamparigouste sur les rives des communes d’Istres et de Saint Mitre.
Un littoral en mode cabanons viabilisés, un massif protégé, quelques kayaks et deux campings avec plage. Nous sommes à l’étang de Berre et les usines pétrochimiques semblent bien lointaines, presque effacées vues de cette partie préservée de la lagune.
C’est pourtant sur ces rivages et dans ces forêts où chemine presque joyeusement l’eau du canal que nous partagerons la première assemblée du Laboratoire Plastique de Pamparigouste et pisterons les traces du monde plastique bien présent de l’étang.

Alors que l’étang de Berre s’était discrètement éclipsé des pages de l’atlas routier Michelin, une équipe motivée et enthousiaste s’était rassemblée pour profiter de ce “trou dans la carte”, et partir à la recherche de l’île de Pamparigouste. Cette énigme cartographique, une brèche dans notre vision moderne façonnée par le pétrole et les autoroutes, nous ouvrait le chemin vers d’autres histoires, à commencer par celle d’une oasis mystérieuse et féerique, écho improbable à cette vieille légende provençale de Pamparigouste.
Depuis maintenant 4 ans que cet équipage explore, parfois en naviguant sur les rives parfois en marchant sur l’eau, c’est un récit du plastique qui a finalement ré-organisé cette aventure de la désorientation.
Au cours de la quête vers Pamparigouste, une rencontre improbable a eu lieu : les membres du TARA, la célèbre goélette qui sillonne les mers traquant les plastiques et microplastiques à l’international, sont venus nous rendre visite sur la lagune.
Dans ce territoire où la pétrochimie a connu ses débuts, son âge d’or et aujourd’hui sa lente déprise, on s’est rendu compte au fil des conversations que l’on connaissait finalement peu de choses sur la présence du plastique non seulement dans nos interdépendances les plus quotidiennes mais aussi dans les rives et l’étang qu’elles bordent. Rejoints par des scientifiques, les bases de voiles et des associations riveraines, l’équipage décide alors de se recomposer en Laboratoire pour pister ce que ces plastiques disent de nos sociétés.

Comment un laboratoire peut aussi être l’occasion d’assembler des communautés de l’étang ? Comment les différentes recherches menées, artistiques, scientifiques, sociologiques, citoyennes, peuvent-elles être plastiques elles-mêmes et s’infléchir les unes les autres ?
Comment la recherche elle-même peut-elle permettre aux riverain.e.s de l’étang de se constituer en société concernée avec les chercheur.euse.s ?
Comment la science participative peut-elle faire émerger de nouvelles questions et de nouvelles manières d’enquêter, plus proches du type de savoirs et de pratiques de recherche dont nous avons besoin pour mieux s’accorder aux exigences de notre époque ?
Après plusieurs mois de recherches croisées, les artistes, citoyens et chercheurs du Laboratoire se retrouvent et vous invitent à rejoindre une première marche-assemblée.
On y partagera au cours de la balade leurs travaux, leurs trouvailles, leurs réflexions et leurs questions.

Avec le Bureau des guides du GR2013, les scientifiques de L’Institut Écocitoyen pour la Connaissance des Pollutions et des participants à L’observatoire citoyen de l’environnement VOCE, Christelle Gramaglia sociologue à l’INRAE-Montpellier, Sylvain Rigaud du laboratoire Chrome de l’Université de Nîmes et le GIPREB, les artistes du Collectif SAFI, Maxime Paulet, Sylvain Maestraggi et Camille Fallet. Avec la contribution des associations 8 vies pour la planète, Nostamar, Wings of ocean, Karwan, en partenariat avec les communes et bases nautiques riveraines.
La Laboratoire Plastique de Pamparigouste est une recherche-action soutenue par la Fondation de France dans le cadre du programme « Les futurs des mondes du littoral et de la mer 2022 » et par le Ministère de la culture.

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Rembobiner le paysage

2/06/2023 : Rembobiner l’autoroute nord

attention, grosse journée avec 16 km.
on longera comme on peut l’autoroute Nord de Marseille,
à la recherche de traces figées de l’ancien terroir,
jusqu’à Saint-Antoine, où l’on prendra le bus 97 
qui nous ramènera Porte d’Aix.
dans le bus, on se demandera si cette expérience de terrain aura enrichi notre relation à l’autoroute Nord et à son paysage.

09/11/2023 : Rembobiner le littoral nord

Il s’agit d’une tentative de série de rembobinages de paysages : à l’aller à pied, au retour en transports en commun.

Suite de Rembobiner l’Autoroute Nord.

Précède Rembobiner l’Autoroute d’Aubagne.

Aussi le constat de l’impossibilité de rentrer dans l’emprise du Port, et là l’envie de faire un audioguide de ce paysage vu depuis le bus 35. 

Aussi bien sûr de participer aux débats en cours sur les petites possibles ouvertures à venir du Port au grand public.

13/01/2024 : Rembobiner l’autoroute Est // Annulée

Il s’agit d’une tentative de série de rembobinages de paysages : à l’aller à pied, au retour en transports en commun.

Rendez-vous près d’un arbre qui a l’air de sortir d’une imprimante 3D.

Sur le plan auditif : casques anti-bruit fournis, prévoyez des bouchons d’oreilles si vous pensez que c’est plus confortable.

Sur le plan visuel : on regardera les surprises de bords d’autoroute.

Du parc du 26e centenaire à la Valentine.

Ces balades font partie d’un cycle de balades « Rembobiner » qui par l’usage combiné des transports et de nos pieds se proposent d’augmenter nos relations aux grandes infrastructures qui composent nos usages et nos paysages.

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Le GR2013 de la métropole d’Aix-Marseille, un sentier pour contribuer à faire société

Tribune publiée dans le journal Libération le 30 juillet 2023

Le sentier de randonnée métropolitain qui relie trente-huit communes autour de Marseille fête cette année son dixième anniversaire. Plus qu’une simple marche, ce chemin vise à révéler les interdépendances et les fractures du territoire.

Le GR2013, un sentier de randonnée dit «métropolitain», célèbre cette année ses 10 ans. Ce qui le différencie des GR plus classiques, c’est qu’il est urbain et périurbain certes, mais surtout qu’il prend explicitement acte du fait que tout sentier de randonnée constitue un récit de territoire. En donnant à voir certaines choses et en omettant d’autres, un sentier peut donner aux paysages qu’il traverse la capacité de nous faire penser. Le tracé du sentier dessine deux boucles autour de l’étang de Berre et du massif de l’Etoile, reliant trente-huit communes de ce qui allait devenir la métropole d’Aix-Marseille. Elles se rejoignent en un signe de l’infini à la gare d’Aix-en-Provence TGV, posée sur le plateau de l’Arbois. C’est une infrastructure physique légère : un tracé sur les cartes IGN, l’assurance d’une continuité pédestre, des balises rouge et or, un topoguide.

Cette infrastructure révèle une vérité trop souvent oubliée : quelles que soient les assignations et ségrégations spatiales, nous sommes toujours sur le même sol. C’est sur un même sol que se dressent les résidences fermées du sud de Marseille, les cités précarisées des quartiers Nord, les zones commerciales de Vitrolles, de Plan-de-Campagne, d’Aix-la-Pioline ou encore les zones industrielles du pourtour de l’étang de Berre. C’est encore sur ce même sol que se dressent les massifs du Garlaban, de l’Etoile, de la Nerthe et de la Fare, que coulent la Cadière, la Touloubre, l’Arc, l’Huveaune et les petits fleuves côtiers comme le ruisseau des Aygalades.

Monde social très fragmenté

Le GR est l’ébauche d’une enquête, toujours à reprendre, consistant à pister les interdépendances entre toutes ces réalités qui paraissent lointaines, fragmentaires et parfois même incompatibles. Comment sort-on aujourd’hui à pied d’une ville comme Marseille ? Quelles réalités foncières traversent les infrastructures d’adduction de l’eau potable ? Comment franchir une autoroute ? Est-ce possible de se faufiler entre les golfs et les résidences privés jusqu’aux terres agricoles qui restent ? Qu’est-ce qui concentre aux mêmes endroits stands de tirs, aires d’accueil de gens de voyages, transformateurs électriques, lieux de cruising gay ou encore décharges officielles et sauvages alors qu’ailleurs se concentre la richesse ? Comment passe-t-on d’un monde à l’autre ?

Il ne s’agit pas de nier les frontières invisibles que produisent un monde social très fragmenté ou les logiques de zonages urbanistiques et économiques qui composent l’espace métropolitain. Il s’agit plutôt de comprendre par l’expérience physique et sensible comment ces fragmentations se matérialisent, par quelles opérations elles prennent corps, mais aussi de se rappeler que toujours les vies débordent ces zonages. Au milieu de la zone commerciale de la Valentine, le vieux village se cache ; dans l’enceinte de l’aéroport, les oiseaux habitent les anciens salins du Lion ; dans les forêts domaniales de Septèmes, une carrière Lafarge capte les sources d’un cours d’eau… Sous les zonages, les terres communes – pour le meilleur et pour le pire. Depuis la création du GR dans le contexte de la Capitale européenne de la culture, ce sentier hybride est un espace depuis lequel on peut contribuer à faire société. De même que le GR2013 participe à déjouer l’impuissance face aux assignations spatiales, explorer et expérimenter l’activation d’un tel sentier demande de refuser les assignations disciplinaires.

Tantôt équipement culturel, tantôt école buissonnière, parfois zone à ménager (ZAM), support de constructions d’«hospitalité» ou même «tiers-lieu de plein air», il a fallu multiplier les manières de nommer le sentier pour en comprendre les potentialités. Ces randonnées se rapprochent parfois de pratiques d’éducation populaire, parfois des arts de la rue ou du paysage, parfois du séminaire d’écologie politique. Elles flirtent avec les sciences participatives comme espace de veille territoriale. Elles se font aussi carnaval, ferment de micro-communautés émergentes.

Une manière de se relier

Dans tous les cas, ces marches sont une Tribune publiée dans le journal Libération le 30 juillet 2023invitation à aller dehors, collectivement, à enquêter sur les lieux qu’on habite, à pister les interdépendances territoriales, à se raconter les myriades d’histoires qui fabriquent quotidiennement tout milieu de vie. Ces marches croient en l’importance de la mise en commun de la diversité de nos savoirs. Si l’on veut que les terres soient communes pour le meilleur et pas que pour le pire, il faut apprendre à faire communauté.

Marcher est devenu une manière de se relier, métaphoriquement et physiquement, de redistribuer la hiérarchie habituelle des savoirs (l’agent de sécurité apprendra à la philosophe, l’écologiste écoutera attentivement le collectif habitant autour de tel vallon, l’urbaniste passera la journée les pieds dans le ruisseau qu’il n’a vu qu’en carte et s’en laissera émouvoir). Mais on ne peut prédire à l’avance ce dont cette redistribution nous rendra capable. Ces marches sont un pari sur le fait qu’apprendre à faire sens en commun est susceptible de nous rendre plus résilients – intimement, collectivement, écologiquement.

Une proposition qui mise sur notre capacité à faire sens en commun, sans prédire ce que cette capacité devrait rendre possible, c’est ce que la philosophe Isabelle Stengers appelle un «dispositif génératif», et qui appartient aux arts de la palabre. Ces arts participent, suggère-t-elle, à la résurgence des communs, comme capacité à lutter contre les formes d’accaparement et de destruction auxquelles nous faisons face. Dix années d’expérimentations à partir du GR2013 ont permis de donner de la force à cette hypothèse. La marche collective comme palabre ça commence très simplement, c’est partir marcher et se raconter des histoires. Et de proche en proche, dans le temps long du processus, se réinventent (ou se redécouvrent) de potentiels communs territoriaux.

par Antoine Devillet et Julie de Muer

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Randonnée en terres agricoles

En septembre dernier nous avions commencé à arpenter les terres agricoles de Berre-L’Étang, sous l’angle de la ville nourricière. En ce début d’été 2024, nous partons à la rencontre des habitant·e·s : celles et ceux qui marcheront avec nous mais aussi tous les autres, les non-humains, qui contribuent à rendre le territoire habitable.

Berre-l’Étang est une commune de la métropole où l’agriculture a traversé le temps depuis l’antiquité, embrassant au fil des siècles la modernisation des techniques, les déplacements des zones de production et qui se trouve aujourd’hui au coeur des enjeux à la fois économiques et écologiques du territoire. C’est aussi une ville en bordure de l’étang de Berre, traversée par une rivière et comprenant plusieurs zones naturelles protégées.

À l’occasion des Fêtes de de l’Étang, la commune de Berre-l’Étang et le Bureau des guides s’associent et imaginent avec les habitants une balade pour découvrir la biodiversité de la plaine agricole et de la lagune de Berre l’Étang.

On y rencontre des voix d’habitants, d’agriculteurs, de gestionnaires et de chercheurs pour un portrait vivant et complexe de la plaine berroise et de sa biodiversité. En croisant les savoirs et les regards, nous irons à la rencontre du milieu lagunaire et de ses usages, des habitats arborés de l’Arc, des canaux et de leurs eaux irriguantes.

Mardi 9 juillet 2024
– RDV à 9h au Parking de la Cave coopérative de Berre l’Étang Les Vignerons de Mistral (voir sur map)
– Retour à la cave à environ 17h
– Gratuit sur inscription

Cette balade s’inscrit dans le programme Pensez avec les pieds du Bureau des guides du GR2013 et dans le cadre des Fêtes de l’Etang - du 24 juin au 31 août 2024 à Berre l'Étang, Istres, Martigues, Miramas, Rognac, Saint-Chamas, Saint-Mitre Les Remparts.

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Mathias Ben Achour

Guide autodidacte, marseillais tous les jours depuis les années 1990

Mathias propose des balades urbaines historiques à tout type de publics.
Récemment diplômé en Histoire à l’université Aix-Marseille, les balades et spectacles proposés ont pour but de mettre en valeur le patrimoine marseillais et son histoire. Balades traditionnelles, balades sonores ou théâtrales, il multiplie les formes d’expressions pour toucher un maximum de personnes, mais surtout pour ne jamais s’ennuyer.

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Alice Durot

Dessinatrice tremblante

Cueilleuse d’histoires, poète sous la douche, astromage en devenir. 

Marcheuse amatrice qui regarde, soit un peu trop le sol et les plantes, soit un peu trop le ciel à la recherche des nuages, elle se fait surnommer Alfonce lorsqu’elle fabrique des images. Dessinatrice tremblante, musicienne occasionnelle, ou lectrice à voix haute passionnée, elle pense son vrai métier à la façon d’une lecture constante de son environnement, qu’elle tente de décrypter et espère rafistoler quand c’est nécessaire. 

Après des études en design graphique en Limousin et un cursus à l’école des Beaux-arts de Marseille, la forêt et le patchwork marseillais  se mélangent dans son imaginaire, qu’elle a décidé de mettre au service de la matière  où l’on pose nos pieds.

https://www.instagram.com/al_fonce_/

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L’été de Pamparigouste

Poursuivant sa quête infinie de Pamparigouste, le drôle d’équipage reprend cet été ses explorations de l’étang de Berre, et rajoute un chapitre à sa folle aventure : le laboratoire plastique ! Pendant 3 ans l’étang de Berre va être étudié sous tous les angles : sociologique, artistique,  physico-bio-géochimique. Et si un laboratoire pouvait être l’occasion de rassembler les communautés nautiques de l’étang ? Fantastique !
Cet été nous naviguerons donc une ultime fois avec le Ressentiscaphe, nous suivrons de près les balises qui peuplent l’étang et ouvrirons l’oeil pour scruter les micros et les macros plastiques.
Alors direction l’étang !

Plusieurs rendez-vous vous permettront de rejoindre l’équipage sur les rives :

Samedi 27 mai de 14h à 18h 
Fête de la nature à Saint-Chamas

Trois visites (14h30, 15h30 et 16h30) seront proposées par le collectif SAFI et le Bureau des guides du GR2013 pour vous conter l’histoire de Pamparigouste et son nouveau chapitre le Laboratoire plastique. Nous partirons du théâtre de Verdure pour rejoindre le Ressentiscaphe sur la Grande plage de Saint-Chamas. 
L’ensemble de la programmation de la journée : https://www.facebook.com/events/814235852872339

Dimanche 28 mai de 17h à 19h 
Cap sur Istres !

Plonger dans l’envers de la carte, pour mieux (re)découvrir les rives de cette lagune à la beauté obsédante. Dans l’édition de l’Atlas Michelin de 2015, l’étang de Berre disparaît. Un équipage hybride d’artistes, riverain·e·s, scientifiques se réunit pour voir ce qui se cache derrière cette disparition. Petit à petit, l’équipage s’agrandit de toutes les rencontres faites en chemin. Moules, zostères, torchères racontent l’histoire de Pamparigouste : une île cachée où la vie est douce et heureuse.
Cette balade sonore du Bureau des guides du GR2013 réalisée par Pascal Messaoudi et proposée par l’office du tourisme d’Istres, relate cette enquête à la recherche de cette île que les anciennes légendes situent quelque part à l’étang de Berre. C’est depuis les rives d’Istres, et les secrets qu’elle recèle, que l’équipage Pamparigouste vous invite à (ré)explorer cet étang. Et si cette disparition dans l’atlas était un indice pour nous mener vers l’île tant rêvée ?Venez (re)découvrir collectivement cette balade sonore le long des rives istréennes en compagnie du Bureau des guides et de l’office du tourisme.

L’evenement : https://www.facebook.com/events/825915549161355

Du 3 au 21 juin  
Exposition collective « Transition » avec la participation du Collectif SAFI à l’office du tourisme de Saint-Chamas
Le collectif SAFI y présentera des images du Voyage du Ressentiscaphe, une plateforme d’observation pour mesurer, avec nos sens, la vie à la surface et les profondeurs de l’étang mais aussi la série d’objets conçue pour tenter de communiquer avec les infra mondes et la série de « drapeaux récits » qui flottent sur cette embarcation.
Infos sur l’exposition : https://www.facebook.com/events/625048679543546

Mercredi 14 juin 
Journée des Balises à la base nautique de Rognac

Le matin, le designer Maxime Paulet et ses apprentis installeront le filet pèlerin. Après un repas partagé, Peter Sinclair (Locus stream), 8 vies pour la planète et le GIPREB présenteront à leur tour leurs différentes balises.

Samedi 24 juin de 10 à 17h
À l’abordage ! 

Le Ressentiscaphe sera sur la Grande plage de Saint-Chamas (Cabassons) et le collectif SAFI vous proposera de tester un cahier de jeux  “sensoriels” en cours de fabrication avec le graphiste Pierre Tandille.

Jeudi 29 juin 
Journée de prélèvement de plastiques et ramassage collectif de déchets à Istres

Organisée par l’IECP dans le cadre du projet de laboratoire Plastique, cette journée aura lieu à la plage de Monteau.
Le matin les prélèvements seront assurés par l’IECP et après un repas partagé, une collecte de déchets sera proposée par Wings of the ocean.

Les artistes de l’été

Collectif SAFI (artistes marcheurs-cueilleurs, plasticiens)

Au cœur de l’aventure Pamparigouste depuis son amorce en 2019, le collectif SAFI a élaboré la plateforme d’observation et de navigation du Ressentiscaphe.
À partir de l’hypothèse d’inviter les moules à “s’accrocher » à la vie dans l’étang de Berre, le Ressentiscaphe invite à mesurer la vie à la surface et dans les profondeurs de l’étang à l’aide de nos perceptions sensibles. 
Produisant de multiples histoires à partager sous forme de performances, d’ateliers et d’installations plastiques, le collectif SAFI et son radeau mettent en récits les milieux marins de l’étang et leurs interactions avec le vivant, les activités humaines, l’industrialisation…

Maxime Paulet (artiste designer)

L’histoire de l’embarquement du designer Maxime Paulet dans l’aventure Pamparigouste part d’une nasse revisitée pour nettoyer la surface des lacs, des rivières, fleuves, mers et océans, en invitant les gens qui naviguent, glissent ou nagent à agir plus facilement.
C’est avec l’idée de cet outil de dépollution aux allures de gros poisson qu’il nomme le Pèlerin il rejoindra peu à peu l’équipage, son exploration sensible du territoire et l’envie commune de servir un écosystème aussi fragile que passionnant.
Le dessein se précise en rencontrant l’équipe du Tara qui, de retour de mission, accostera à Martigues le temps d’une journée riche en expériences et nourrira l’intuition qu’un dialogue entre artistes et scientifiques pourrait s’engager sur à la fois les besoins fonctionnels nécessaires et les narrations pour répondre aux défis marins, y réfléchir et agir.
Entre phase d’enquêtes auprès des acteurs scientifiques et résidences estivales auprès des habitants et usagers, un premier kit d’outils de mesures élémentaires inspiré du matériel scientifique a été conçu et testé par l’artiste.

Dans le cadre de l’expédition Pamparigouste.


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