Hospital nature

Observatoire du paysage au cœur du Parc départemental de Saint-Pons.

Une première phase d’enquête s’est initiée sur plusieurs mois sous la direction de Robin Decourcy, chorégraphe, en collaboration avec Florent Chiappero, architecte du Studio Baïnem.

Cette période a été l’opportunité d’explorer le parc, en capturant ses diversités paysagères, naturelles, et historiques, tout en dévoilant sa dimension mystique. C’était également un moment privilégié pour interagir avec les équipes de la garde à cheval et les forestiers, qui ont contribué à une compréhension approfondie du site, de sa subtilité à sa vie quotidienne. De l’autre côté, l’observation des pratiques des visiteurs a enrichi notre perspective.

Cette première étape s’est clôturée par une performance collective lors de la Nuit des Forêts, mettant en lumière l’importance de l’eau dans ce paysage tout en symbolisant le passage du flambeau pour la poursuite du travail. Terrains Vagues a été invité à participer à la conception de cette hospitalité, marquant ainsi une transition significative.

Festin thérapeutique / Ivresse forestière / Tourisme inter-espèce

L’hôpital Nature, telle une hospitalité naturelle. Un processus de création, initié par Robin Decourcy, dont la danse et le soin seront ici les meilleurs alliés pour concevoir des performances inclusives et participatives, autour de la source du Fauge. Des objets matérialisent la création artistique grâce à une collaboration avec l’architecte constructeur Florent Chiappero. Abbaye cistercienne, arbres centenaires, faune et flore du site de St Pons composent un vaste terrain de mémoires, mais aussi un milieu fragile : celui de notre avenir, de la disparité de l’eau et de la menace sur la vie animale. Ce qui nous invite à la question centrale de l’HOSPITAL NATURE : Qui soigne qui ?

Une proposition de Robin Decourcy.
Artistes associé·es : 
Raphaël Caillens, jardinier-poète. Mathilde Monfreux, chorégraphe. 

. Le 17 juin 2023 au sein du Parc départemental de Saint-Pons à Gémenos dans le cadre des Nuits des Forêts.

Réalisation vidéo : Léa Sellam

La trilogie plastique #1

Plastique, où es-tu, m’entends-tu, que dis-tu?

Une balade pour se rassembler avec le Laboratoire plastique de Pamparigouste sur les rives des communes d’Istres et de Saint Mitre.
Un littoral en mode cabanons viabilisés, un massif protégé, quelques kayaks et deux campings avec plage. Nous sommes à l’étang de Berre et les usines pétrochimiques semblent bien lointaines, presque effacées vues de cette partie préservée de la lagune.
C’est pourtant sur ces rivages et dans ces forêts où chemine presque joyeusement l’eau du canal que nous partagerons la première assemblée du Laboratoire Plastique de Pamparigouste et pisterons les traces du monde plastique bien présent de l’étang.

Alors que l’étang de Berre s’était discrètement éclipsé des pages de l’atlas routier Michelin, une équipe motivée et enthousiaste s’était rassemblée pour profiter de ce “trou dans la carte”, et partir à la recherche de l’île de Pamparigouste. Cette énigme cartographique, une brèche dans notre vision moderne façonnée par le pétrole et les autoroutes, nous ouvrait le chemin vers d’autres histoires, à commencer par celle d’une oasis mystérieuse et féerique, écho improbable à cette vieille légende provençale de Pamparigouste.
Depuis maintenant 4 ans que cet équipage explore, parfois en naviguant sur les rives parfois en marchant sur l’eau, c’est un récit du plastique qui a finalement ré-organisé cette aventure de la désorientation.
Au cours de la quête vers Pamparigouste, une rencontre improbable a eu lieu : les membres du TARA, la célèbre goélette qui sillonne les mers traquant les plastiques et microplastiques à l’international, sont venus nous rendre visite sur la lagune.
Dans ce territoire où la pétrochimie a connu ses débuts, son âge d’or et aujourd’hui sa lente déprise, on s’est rendu compte au fil des conversations que l’on connaissait finalement peu de choses sur la présence du plastique non seulement dans nos interdépendances les plus quotidiennes mais aussi dans les rives et l’étang qu’elles bordent. Rejoints par des scientifiques, les bases de voiles et des associations riveraines, l’équipage décide alors de se recomposer en Laboratoire pour pister ce que ces plastiques disent de nos sociétés.

Comment un laboratoire peut aussi être l’occasion d’assembler des communautés de l’étang ? Comment les différentes recherches menées, artistiques, scientifiques, sociologiques, citoyennes, peuvent-elles être plastiques elles-mêmes et s’infléchir les unes les autres ?
Comment la recherche elle-même peut-elle permettre aux riverain.e.s de l’étang de se constituer en société concernée avec les chercheur.euse.s ?
Comment la science participative peut-elle faire émerger de nouvelles questions et de nouvelles manières d’enquêter, plus proches du type de savoirs et de pratiques de recherche dont nous avons besoin pour mieux s’accorder aux exigences de notre époque ?
Après plusieurs mois de recherches croisées, les artistes, citoyens et chercheurs du Laboratoire se retrouvent et vous invitent à rejoindre une première marche-assemblée.
On y partagera au cours de la balade leurs travaux, leurs trouvailles, leurs réflexions et leurs questions.

Avec le Bureau des guides du GR2013, les scientifiques de L’Institut Écocitoyen pour la Connaissance des Pollutions et des participants à L’observatoire citoyen de l’environnement VOCE, Christelle Gramaglia sociologue à l’INRAE-Montpellier, Sylvain Rigaud du laboratoire Chrome de l’Université de Nîmes et le GIPREB, les artistes du Collectif SAFI, Maxime Paulet, Sylvain Maestraggi et Camille Fallet. Avec la contribution des associations 8 vies pour la planète, Nostamar, Wings of ocean, Karwan, en partenariat avec les communes et bases nautiques riveraines.
La Laboratoire Plastique de Pamparigouste est une recherche-action soutenue par la Fondation de France dans le cadre du programme « Les futurs des mondes du littoral et de la mer 2022 » et par le Ministère de la culture.

Le GR2013 de la métropole d’Aix-Marseille, un sentier pour contribuer à faire société

Tribune publiée dans le journal Libération le 30 juillet 2023

Le sentier de randonnée métropolitain qui relie trente-huit communes autour de Marseille fête cette année son dixième anniversaire. Plus qu’une simple marche, ce chemin vise à révéler les interdépendances et les fractures du territoire.

Le GR2013, un sentier de randonnée dit «métropolitain», célèbre cette année ses 10 ans. Ce qui le différencie des GR plus classiques, c’est qu’il est urbain et périurbain certes, mais surtout qu’il prend explicitement acte du fait que tout sentier de randonnée constitue un récit de territoire. En donnant à voir certaines choses et en omettant d’autres, un sentier peut donner aux paysages qu’il traverse la capacité de nous faire penser. Le tracé du sentier dessine deux boucles autour de l’étang de Berre et du massif de l’Etoile, reliant trente-huit communes de ce qui allait devenir la métropole d’Aix-Marseille. Elles se rejoignent en un signe de l’infini à la gare d’Aix-en-Provence TGV, posée sur le plateau de l’Arbois. C’est une infrastructure physique légère : un tracé sur les cartes IGN, l’assurance d’une continuité pédestre, des balises rouge et or, un topoguide.

Cette infrastructure révèle une vérité trop souvent oubliée : quelles que soient les assignations et ségrégations spatiales, nous sommes toujours sur le même sol. C’est sur un même sol que se dressent les résidences fermées du sud de Marseille, les cités précarisées des quartiers Nord, les zones commerciales de Vitrolles, de Plan-de-Campagne, d’Aix-la-Pioline ou encore les zones industrielles du pourtour de l’étang de Berre. C’est encore sur ce même sol que se dressent les massifs du Garlaban, de l’Etoile, de la Nerthe et de la Fare, que coulent la Cadière, la Touloubre, l’Arc, l’Huveaune et les petits fleuves côtiers comme le ruisseau des Aygalades.

Monde social très fragmenté

Le GR est l’ébauche d’une enquête, toujours à reprendre, consistant à pister les interdépendances entre toutes ces réalités qui paraissent lointaines, fragmentaires et parfois même incompatibles. Comment sort-on aujourd’hui à pied d’une ville comme Marseille ? Quelles réalités foncières traversent les infrastructures d’adduction de l’eau potable ? Comment franchir une autoroute ? Est-ce possible de se faufiler entre les golfs et les résidences privés jusqu’aux terres agricoles qui restent ? Qu’est-ce qui concentre aux mêmes endroits stands de tirs, aires d’accueil de gens de voyages, transformateurs électriques, lieux de cruising gay ou encore décharges officielles et sauvages alors qu’ailleurs se concentre la richesse ? Comment passe-t-on d’un monde à l’autre ?

Il ne s’agit pas de nier les frontières invisibles que produisent un monde social très fragmenté ou les logiques de zonages urbanistiques et économiques qui composent l’espace métropolitain. Il s’agit plutôt de comprendre par l’expérience physique et sensible comment ces fragmentations se matérialisent, par quelles opérations elles prennent corps, mais aussi de se rappeler que toujours les vies débordent ces zonages. Au milieu de la zone commerciale de la Valentine, le vieux village se cache ; dans l’enceinte de l’aéroport, les oiseaux habitent les anciens salins du Lion ; dans les forêts domaniales de Septèmes, une carrière Lafarge capte les sources d’un cours d’eau… Sous les zonages, les terres communes – pour le meilleur et pour le pire. Depuis la création du GR dans le contexte de la Capitale européenne de la culture, ce sentier hybride est un espace depuis lequel on peut contribuer à faire société. De même que le GR2013 participe à déjouer l’impuissance face aux assignations spatiales, explorer et expérimenter l’activation d’un tel sentier demande de refuser les assignations disciplinaires.

Tantôt équipement culturel, tantôt école buissonnière, parfois zone à ménager (ZAM), support de constructions d’«hospitalité» ou même «tiers-lieu de plein air», il a fallu multiplier les manières de nommer le sentier pour en comprendre les potentialités. Ces randonnées se rapprochent parfois de pratiques d’éducation populaire, parfois des arts de la rue ou du paysage, parfois du séminaire d’écologie politique. Elles flirtent avec les sciences participatives comme espace de veille territoriale. Elles se font aussi carnaval, ferment de micro-communautés émergentes.

Une manière de se relier

Dans tous les cas, ces marches sont une Tribune publiée dans le journal Libération le 30 juillet 2023invitation à aller dehors, collectivement, à enquêter sur les lieux qu’on habite, à pister les interdépendances territoriales, à se raconter les myriades d’histoires qui fabriquent quotidiennement tout milieu de vie. Ces marches croient en l’importance de la mise en commun de la diversité de nos savoirs. Si l’on veut que les terres soient communes pour le meilleur et pas que pour le pire, il faut apprendre à faire communauté.

Marcher est devenu une manière de se relier, métaphoriquement et physiquement, de redistribuer la hiérarchie habituelle des savoirs (l’agent de sécurité apprendra à la philosophe, l’écologiste écoutera attentivement le collectif habitant autour de tel vallon, l’urbaniste passera la journée les pieds dans le ruisseau qu’il n’a vu qu’en carte et s’en laissera émouvoir). Mais on ne peut prédire à l’avance ce dont cette redistribution nous rendra capable. Ces marches sont un pari sur le fait qu’apprendre à faire sens en commun est susceptible de nous rendre plus résilients – intimement, collectivement, écologiquement.

Une proposition qui mise sur notre capacité à faire sens en commun, sans prédire ce que cette capacité devrait rendre possible, c’est ce que la philosophe Isabelle Stengers appelle un «dispositif génératif», et qui appartient aux arts de la palabre. Ces arts participent, suggère-t-elle, à la résurgence des communs, comme capacité à lutter contre les formes d’accaparement et de destruction auxquelles nous faisons face. Dix années d’expérimentations à partir du GR2013 ont permis de donner de la force à cette hypothèse. La marche collective comme palabre ça commence très simplement, c’est partir marcher et se raconter des histoires. Et de proche en proche, dans le temps long du processus, se réinventent (ou se redécouvrent) de potentiels communs territoriaux.

par Antoine Devillet et Julie de Muer

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Les balades des transitions

 

Lundi 6 juin 2022

Littoral Fleuve / 17h-20h Avec le collectif SAFI et le collectif des Gammares 

De la Joliette à Bougainville  

Lundi 20 juin 2022

Littoral Fleuve/9h-12h Avec le collectif SAFI  et le collectif des Gammares 

D’Arenc à Gèze. 

Lundi 20 juin 2022

Littoral Port /17h-20h Avec Nicolas Mémain, la coopérative Hôtel du Nord et le collectif du quai de la Lave.

De la digue du Large au quai de la Lave suivi d’un temps convivial.

Balades des transition session #1 – juin 2022

du littoral au bassin versant

La notion de Littoral désigne communément le bord de mer, l’interface entre l’étendue maritime et la terre ferme. 

Dans le cas de Marseille, cette bande de terre est en grande partie remblayée sur la mer et s’appelle Grand port Maritime de Marseille.

Mais le littoral est aussi une forme et son échancrure peut former une baie, propice à des anses portuaires. La baie c’est aussi des milieux naturels qui sont reliés à l’eau des fleuves, à des bassins versants.  

Il est communément admis que Marseille s’est développée et a construit son emprise territoriale, son économie et ses usages dans la relation à ses ports (le port antique, le vieux port puis les différentes extensions vers le nord qui constituent aujourd’hui la Grand Port Maritime jusqu’à l’Estaque). 

Mais qu’en est-il aujourd’hui de la compréhension de cette histoire portuaire dans ses multiples acceptations? Quelles cultures associées pouvons-nous encore partager quand les usages du port par la population sont très limités, l’accès à la mer quasi impossible dans une grande partie de la ville, et les projets peu connus au-delà de la visible activité de transports (passagers, croisières ou fret containers) ? 

La culture portuaire pourrait-elle aussi être la culture de la baie, de la baie comme à la fois, espace d’usages mais aussi d’habitats, de corridors pour d’autres vivants dont nous avons besoin pour nous-mêmes habiter ? 

La culture portuaire pourrait-elle être aussi celle des fleuves ? Dans le cas du littoral portuaire de Marseille, le petit fleuve côtier Aygalades Caravelle entretient de nombreuses relations avec les milieux marins qu’il finit par rejoindre, malgré la forte dégradation de son fonctionnement. Mais il porte aussi en lui toute une histoire de zone arrière portuaire qui dit le développement urbain, social, paysager de la ville du 19ème et du 20ème siècle. 

Parler de transition à partir du littoral permettra d’aller à la rencontre de ces dimensions plurielles pour, sans craindre la complexité, amorcer des manières de s’y relier par une connaissance plus partagée de la baie tant dans ses fonctions portuaires, ses usages maritimes que son fonctionnement écologique.

LE LABORATOIRE PLASTIQUE

de 2022 à 2025 autour de l’étang de Berre

Depuis la disparition de l’étang de Berre dans l’atlas Michelin, un équipage s’est constitué à la recherche de l’île de Pamparigouste. Cette brèche dans le symbole de la modernité dopée au pétrole a laissé entrevoir la possibilité d’atteindre l’oasis mystérieuse et féérique que les anciennes légendes provençales situent au large de l’étang de Berre. L’équipage a arpenté les rives de l’étang et le paradoxe de cette disparition en était d’autant plus saillant : toutes les rives de l’étang avaient été remodelées depuis longtemps par l’industrie du pétrole, et surtout par la pétrochimie… Les rives de l’étang et ses vapocraqueurs étaient un des maillons clés de notre dépendance aux hydrocarbures. solvants, détergents, médicaments, colorants, cosmétiques, engrais, pesticides, et l’immense domaine des matières plastiques, résines, fibres synthétiques, plastifiants, élastomères, adhésifs, polyester, nylon… Le plastique avait infiltré les chairs.

L’équipage a alors voulu comprendre comment nous avions fait société autour du plastique. Tel un mirage le plastique est arrivé, il a pu paraître cette île merveilleuse où règne l’abondance : plus besoin d’écailles de tortue pour réaliser des lunettes, plus besoin de fourrures ou de cuir ou de laine pour se vêtir. Un matériau durable qui révolutionne notre rapport extractiviste au vivant. La puissance du plastique est désormais sa malédiction, sa persistance infiltre tous les milieux. L’île paisible de Pamparigouste pourrait disparaître à nouveau derrière les flots. Ce qui a fait vivre les rives, tuerait-il l’île ?

Pour comprendre le plastique ne fallait-il pas devenir plastiques nous-même ? Faire un pas de côté pour comprendre ce qui nous a fait ? L’idée d’inventer un laboratoire plastique est née…

Pendant 3 ans l’étang de Berre va être étudié sous tous les angles : sociologique, artistique,  physico-bio-géochimique.

En convoquant les habitants, associations et organisations qui peuplent les rives de l’étang, ce projet de recherche-action articulera une étude participative des mouvements des micro-plastiques dans la lagune ; une recherche par l’expérience sensible et l’imaginaire ainsi qu’une enquête sur les relations actuelles et possibles qu’entretiennent les riverain.e.s de l’étang avec cette matière industrielle.

En replaçant l’étang de Berre dans les dynamiques contemporaines qui préparent les transformations du littoral méditerranéen, le Laboratoire plastique invite à activer de nouvelles solidarités sociales et écologiques dans le bassin versant de l’étang de Berre pour réduire le flux de ces matières problématiques.

Et si un laboratoire pouvait être l’occasion de rassembler les communautés nautiques de l’étang ? Fantastique !

Article du Journal La marseillaise 28 août 2022

Avec le Bureau des guides du GR2013, les scientifiques de L’Institut Écocitoyen pour la Connaissance des Pollutions et des participants à L’observatoire citoyen de l’environnement VOCE, Christelle Gramaglia sociologue à l’INRAE-Montpellier, Sylvain Rigaud du laboratoire Chrome de l’Université de Nîmes et le GIPREB, les artistes du Collectif SAFI, Maxime Paulet, Sylvain Maestraggi et Camille Fallet. Avec la contribution des associations 8 vies pour la planète, Nostamar, Wings of ocean, Karwan, en partenariat avec les communes et bases nautiques riveraines.
La Laboratoire Plastique de Pamparigouste est une recherche-action soutenue par la Fondation de France dans le cadre du programme « Les futurs des mondes du littoral et de la mer 2022 » et par le Ministère de la culture.

Journées européennes du patrimoine 2022

Usine de métallurgie à haute température, fermée définitivement en 2017, Pillard est devenu aujourd’hui un pôle de synergie entre les champs des arts visuels, du design ou encore de l’urbanisme. Comment transforme t-on un lieu de fabrication de réacteurs en un espace acteur du réemploi ?

En favorisant le faire-ensemble, le faire-local et en réutilisant le bâti et les matériaux, les 8 Pillards expérimentent des pratiques urbaines en réponse aux défis environnementaux et construisent jour après jour un patrimoine durable, thématique dont il est question pour ces Journées Européennes du Patrimoine 2022. 

Samedi 17 septembre 2022 de 14h à 18h

Tous dans le même bassin !

En compagnie d’Antoine Devillet et Julie Demuer (Bureau des guides du GR2013) et du collectif des Gammares

Une remontée de Plombière, principal affluent du fleuve côtier Aygalades. De la tour CMA CGM à Pillards, nous explorerons le bassin versant des Aygalades.

Dimanche 18 septembre 2022

4 Visites de l’usine Pillards en compagnie de Nicolas Memain et guests résidents des 8 Pillards

Point de rdv : Parking  15 Rue des Frères Cubeddu, 13014 Marseille

11h00 : Le château hanté

13h00 : La réplique de la grotte Cosquer

14h45 : L’histoire du commerce et de l’industrie

16h30 : Le clip de Soprano

Balade sonore Cap sur Istres !

Une balade sonore le long des rives istréennes
Plonger dans l’envers de la carte, pour mieux (re)découvrir les rives de cette lagune à la beauté obsédante. Dans l’édition de l’Atlas Michelin de 2015, l’étang de Berre disparaît. Un équipage hybride d’artistes, riverain·e·s, scientifiques se réunit pour voir ce qui se cache derrière cette disparition. Petit à petit, l’équipage s’agrandit de toutes les rencontres faites en chemin. Moules, zostères, torchères racontent l’histoire de Pamparigouste : une île cachée où la vie est douce et heureuse.
Cette balade sonore du Bureau des guides du GR2013 réalisée par Pascal Messaoudi et proposée par l’office du tourisme d’Istres, relate cette enquête à la recherche de cette île que les anciennes légendes situent quelque part à l’étang de Berre. C’est depuis les rives d’Istres, et les secrets qu’elle recèle, que l’équipage Pamparigouste vous invite à (ré)explorer cet étang. Et si cette disparition dans l’atlas était un indice pour nous mener vers l’île tant rêvée ?

Point de départ GPS : 43.504723 – 4.996165

Expédition Pamparigouste : cap sur Istres ! est une balade sonore du Bureau des guides du GR2013, réalisée par Pascal Messaoudi et coproduite par l’Office de Tourisme de la ville d’Istres. Conception éditoriale et création graphique de la carte par le Bureau des guides du GR2013 d’après des dessins d’Adrien Zammit.

Les balades apprenantes

Repenser ensemble les manières d’habiter les villes

Les balades apprenantes mettent en conversation et en situation quelques thématiques importantes de la place de la nature en ville et de la transition écologique.

Ces marches constituent des expériences pour articuler autrement des registres de connaissances et des relations d’échanges entre citoyens, élus, agents des collectivités, chercheurs.

Elles sont guidées par le Bureau des guides et les artistes-marcheurs, avec des communautés porteuses d’initiatives territoriales, et peuvent associer des intervenant·es invité·es au fil de la conversation.