Guide autodidacte, marseillais tous les jours depuis les années 1990


Cueilleuse d’histoires, poète sous la douche, astromage en devenir.
Marcheuse amatrice qui regarde, soit un peu trop le sol et les plantes, soit un peu trop le ciel à la recherche des nuages, elle se fait surnommer Alfonce lorsqu’elle fabrique des images. Dessinatrice tremblante, musicienne occasionnelle, ou lectrice à voix haute passionnée, elle pense son vrai métier à la façon d’une lecture constante de son environnement, qu’elle tente de décrypter et espère rafistoler quand c’est nécessaire.
Après des études en design graphique en Limousin et un cursus à l’école des Beaux-arts de Marseille, la forêt et le patchwork marseillais se mélangent dans son imaginaire, qu’elle a décidé de mettre au service de la matière où l’on pose nos pieds.
https://www.instagram.com/al_fonce_/
© Yoann Thubin
© Yoann Thubin
Raphaël Caillens foule sans cesse les chemins buissonniers hors des cases conventionnelles d’un métier unique. Architecte-paysagiste de formation, pluridisciplinaire de cœur, se nommant plutôt « jardinier-poète », il s’est frotté aux arts de la scène et de la performance et porte toujours un regard artistique et critique lors de ses interventions. Chacun de ses projets s’anime autour d’un lieu singulier, où l’on peut prendre le temps de se poser, d’élaborer des tentatives de vivre ensemble : ce que les personnes ressentent de commun dans ce lieu, comment elles peuvent l’expérimenter, le développer, comment il devient source de possible. Ainsi se tisse – entre le goût du lien humain, respectueux et généreux, la sensibilité du paysage quel qu’il soit, la patience d’œuvrer avec tous les éléments vivants, la résistance à l’immédiateté consommatrice et spectaculaire – un savoir-être ensemble qui laisse émerger la beauté.
Evelyne Bachoc
© Benjamin Bechet
Artiste-auteur et guide de randonnée (Accompagnateur Moyenne Montagne), il tire des cartes de précieux fils narratifs. Et sur les pentes des montagnes ou les scories du bitume, on l’entend siffler sa devise : savoir se promener, c’est se trouver de bonnes histoires.
© Sébastien Maufroid
© Sébastien Maufroid
Alexis Feix, paysagiste concepteur, jardinier, musicien, dessine le projet avec une vision personnelle de la botanique et de l’écologie. Depuis son diplôme à l’École Nationale Supérieure de paysage de Versailles (ENSP), Alexis se consacre à la construction d’une écriture cartographique alliant une lecture du paysage transversale et une pratique artistique notamment autour du monde de la musique. Ainsi s’articule une approche du dessin, de la conception et de l’action.
Conjointement, enseignant à l’ENSP, il travaille la pédagogie comme matière à penser le paysage à travers l’expérience et à penser les transformations du métier de paysagiste, notamment dans le rapport du paysage au politique.
© Alexis Feix
© Alexis Feix
© Alexis Feix
« Je suis née à Amsterdam en 1988 et j’ai grandi à Marseille. Diplomée de la HEAR en 2014, je suis plasticienne et scénographe. Je vis et travaille à Marseille, à Paris et ailleurs.
Mes recherches commencent souvent par le fil d’une question. Ensuite le travail se déroule comme une enquête ou une collection, souvent liées à des rencontres et à des territoires. J’aime faire l’expérience de la question.
Je compose avec les éléments de mon environnement proche et observe leur lente transformation. J’aime inventer des jeux d’exploration sur un territoire donné, créer des situations en invitant d’autres personnes à y participer pour confronter ou superposer plusieurs manières de voir.
Les médiums que j’emprunte sont multiples : la performance, l’exploration, la cartographie narrative ainsi que travaux sonores, maquettes et textiles.
Les thèmes de l’habitat, de la relation que nous entretenons à un territoire, la marche et la flanerie et l’utilité de l’inutile sont récurrents dans mon travail. »
Livre Déplier l’ordinaire chez LJMTL éditions
© ©Camille Leage
Cartographe sensible
Artiste et paysagiste de formation, Julien Rodriguez utilise la marche et la cartographie sensible comme outil de connaissance de notre environnement, de notre société, comme vecteur d’imaginaires et d’histoires collectives.
Il conçoit et fabrique des interventions artistiques contextuelles, dessine des cartes, des carnets de voyage, s’intéresse aussi au son et à l’écriture. En s’inspirant toujours de ce que raconte le lieu. En allant à la rencontre de ceux qui l’habitent. En mettant en avant ce qui est déjà là. En tissant des liens. En multipliant les points de vues.
http://www.julienrodriguez.fr/accueil/