Vernissage : en corps en ville (J’crains Dégun)

À l’occasion de J’crains Dégun, parcours culturel visant à visibiliser la question des violences faites aux femmes et aux minorités de genre, la photographe Diane Hymans proposera une balade-atelier de photographie à un groupe de femmes. Leurs créations réalisées pendant l’atelier feront l’objet d’une exposition – du 12 au 29 novembre 2024 – et le vernissage aura lieu mardi 12 novembre de 9h30 à 10h30 à la Mairie des 1er & 7e arrondissements.

Diane Hymans est artiste photographe, vidéaste et collectionneuse d’images. Son regard s’intéresse particulièrement aux représentations du végétal employé comme motif et comme ornement ainsi qu’à l’image du féminin. Son travail porte une attention particulière à déconstruire les clichés qui les assimilent à la fragilité ou à la mièvrerie pour réaliser des projets hybrides, déplaçant les frontières entre le commun et l’inattendu, entre le vivant et l’artefact.

source : IG Diane Hymans

Informations pratiques

  • 12 novembre 2024 – 9h30-10h30

Entrée libre / Mairie des 1ᵉʳ et 7ᵉ - 61 La Canebière / Vernissage suivi de la conférence de presse de J'crains Dégun

Inscription Gratuit

Sur les pas de Louise Michel (J’crains Dégun)

J’crains dégun, c’est un parcours culturel qui aura lieu pendant deux jours, les 23 et 25 novembre 2024 à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et minorités de genre. Nous prendrons part à ce dense programme en vous proposant une balade avec Nathalie Cazals (anthropologue, archéologue). Pour décrire les luttes d’hier et d’aujourd’hui portées par les femmes, nous marcherons sur les pas de Louise Michel.

Samedi 23 novembre 2024 15h-17h
Balade : Sur les pas de Louise Michel – La place des femmes dans l’espace public

Une balade pour décrire les luttes d’hier et d’aujourd’hui portées par les femmes, et présenter quelques portraits emblématiques de femmes qui ont marqué l’histoire par leurs luttes pour l’indépendance et l’acquisition de leurs droits. Ces luttes et révoltes sont avant tout pour leur liberté. Cette balade invite également à débattre des questions de genres et de revendications anticoloniales.

Balade gratuite sur inscription (via J’crains Déguin)

/!/ Lundi 18 novembre 2024 de 9h30 à 10h30
Vernissage de l’exposition de photographies En corps en ville, de Diane Hymans
En savoir plus

Informations pratiques

  • 23 novembre 2024 – 14-17h

Gratuit sur inscription / RDV 14H en bas des escaliers de la gare St Charles / Balade d'une durée de 2h30

Le nuage était sous nos pieds

Le collectif marseillais « Le nuage était sous nos pieds » propose trois journées d’échanges, de projections et de balade conférencée autour des infrastructures du numérique les 8, 9 et 10 novembre 2024. Ce collectif est composé du Collectif des Gammares, de Technopolice, qui analyse et lutte contre les technologies de surveillance, et La Quadrature du Net, qui défend les libertés fondamentales dans l’environnement numérique.

On a cru pendant longtemps que les données volaient dans les airs. Des grappes de bits dans l’éther du « cloud » qui, imperceptiblement, se faisaient mail ou vidéo une fois l’ordinateur allumé. Et puis on a regardé sous nos pieds. La plaque en fonte Pont-à-Mousson. La trappe dans le goudron, nommée « regard », estampillée « télécom », où se lovent les câbles qui transmettent les informations à l’échelle mondiale. Un fil dont l’âme est de verre et qui transmet les données à la vitesse de la lumière. Sous nos pieds, la prolongation terrestre de grands câbles sous-marins, autoroutes qui relient et contournent les continents. Sur nos plages, leurs chambres d’atterrissement.

Au point de croisement de ces « autoroutes de l’information » : les data centers. Ces méga-ordinateurs bétonnés renferment des milliers de serveurs qui rendent possible le technocapitalisme : le trading à haute fréquence, la publicité et le pistage de données personnelles, la smart-city, l’agriculture connectée, la surveillance algorithmique via intelligence artificielle. Des « services » à n’en plus finir, imposés, marchandés, marketés, pour mieux accaparer nos territoires et nos vies, sous l’égide des plus grandes multinationales de ce monde.

[…]

Samedi 9 novembre 2024 :
Balade le long des infrastructures du numérique à Marseille

Pensée avec le Bureau des guides, cette balade-conférencée du deuxième jour de festival ira de la Calade à la Joliette, sur les traces des impacts socio-écologiques des infrastructures du numérique dans nos quartiers et dans nos vies.
Intervenant·e·s : Agnès Jouanaud, Bernard Genêt, Rémi Grisal, Julia Rostagni, Le Nuage était sous nos pieds.

Déroulé :
9h30 – Départ de la balade Bar du Terminus – 2 boulevard Paumont 13015.
Première partie de marche : La Calade, Cap Janet, Grand Port Maritime.
12h30 – Pique-nique au parc du Chemin du Littoral 13002 Marseille.
14h30 – Deuxième partie de marche : Galerie à la mer, La Cabucelle, Les Crottes, Smartseille, La Villette.
18h – Arrivée et fin de la balade près de l’Hôpital Européen, Métro Désirée Clary.

Informations pratiques

  • 09 novembre 2024 – 9h30-18h

Gratuit, tous publics, inscription nécessaire Départ à 9h30 de la balade Bar du Terminus, 2 boulevard Paumont 13015 (bus 70 et 235, arrêt Lycée La Calade) / Promenade piétonne de 7km d’une journée en milieu urbain / Prévoir vêtements et chaussures adaptés, eau et repas (achats possibles à proximité) / Pour les personnes ayant des contraintes de mobilité, contacter lenuageetaitsousnospieds@riseup.net.

Autoroute Nord

Avec Nicolas Memain, on longera comme on peut l’autoroute Nord de Marseille, à la recherche de traces figées de l’ancien terroir, jusqu’à Saint-Antoine, où l’on prendra le bus 97 qui nous ramènera Porte d’Aix. Dans le bus, on se demandera si cette expérience de terrain aura enrichi notre relation à l’autoroute Nord et à son paysage…

Nommer les arbres

L’humain s’installe là où le relief et l’eau l’invitent. Aubagne s’est développée auprès de l’Huveaune, aux creux des massifs du Garlaban et de Douard et dans les contreforts de la Sainte-Baume.
Guidés par Alexis Feix, paysagiste, suivrons le fil de l’eau et de la courbe de niveau, le regard porté sur les arbres. Ces arbres nous guideront et nous raconteront les récits de leurs noms et les récits de leur installation.

Nommer pour reconnaître. Reconnaître des essences, mais aussi des individus à part entière qui nous racontent des lieux et des relations. Donner un nom, c’est reconnaître l’existence, attribuer une identité. Nommer un arbre, c’est le singulariser, le distinguer parmi tant d’autres…

Il y a l’arbre isolé, l’arbre du bois, l’arbre d’alignement. L’alignement historique, l’alignement complété, l’alignement aménagé, mais aussi l’alignement spontané qui négocie son passage au travers des installations humaines. L’arbre isolé remarquable, mais aussi, anecdotique, passager.

Bivouac Centrale Parc

/// Présentation ///

Suivre les courants et les fils de l’électricité

Ce bivouac de rentrée nous mènera du côté de Saint-Chamas, où nous questionnerons la production d’énergie : celle de l’électricité, mais pas seulement…
En chemin, nous croiserons des histoires d’eau, de forces motrices, de réseaux, de production, de circulation et de distribution. Nous rencontrerons les mémoires, les savoirs et les gestes de passionnés d’histoire, de super bricoleurs un peu ingénieurs, d’éleveurs et d’agriculteurs parfois chasseurs.
Nous discuterons avec des pylônes et des moutons, des barrages et des canaux, des machines et des oliviers…
Au sein du Centrale parc nous nous aventurerons dans un grand jeu de redirection, pour nous charger à bloc dans une énergie de groupe et tenter de nous débrancher d’un quotidien énergivore. La lumière pourra alors s’éteindre et laisser les étoiles prendre le relais…

Vers un folklore énergétique ?

Le bivouac de l’année dernière nous avait amenés à considérer les paysages industriels de la pétrochimie comme des « communs négatifs ». Ces « communs », même quand on les démantèle, les invisibilise ou les délocalise, sont un héritage dont il nous semblait important de raconter les mémoires, pour essayer de trouver le chemin sinueux vers d’autres manières d’habiter dans ce vallon agricole encore fortement imbriquées à nos usages de l’énergie.
Cette année, nous avons décidé de remonter les flux de l’énergie, et notamment celui de l’électricité, en s’interrogeant sur quelques notions conductrices : celles de réseaux, d’infrastructure, de transition ou d’énergies du vivant.

La solidarité territoriale électrique reposerait sur l’interconnexion des diversités, comme les îles d’un archipel. (…) Au sein de l’archipel énergétique, chaque réseau, en l’absence d’injonction de consommation, élabore son propre “folklore énergétique” instantané. 
À bout de flux, Fanny Lopez, 2022, éditions divergences

Une création collective

Centrale Parc est une une aventure collectivement imaginée par le Bureau des guides du GR2013 et les artistes invité·e·s, en complicité avec des habitant·e·s et producteurs (de foin, de laine, d’électricité, de savoirs, de rencontres).

Artistes invitée·e·s :
Clément Baudet est journaliste et créateur sonore (Les pieds sur Terre, le Monde, CNRS…) et a collaboré avec le Collectif des Gammares et le Bureau des guides du GR2013 pour le podcast sur  Comme un ruisseau→ son soundcloud
Olivier Bost et Damien Grange sont musiciens membres du collectif ARFI  [À La Recherche d’un Folklore Imaginaire]. Affranchies de cadres, leur musique ouvre de nouvelles perceptions. Il parait même qu’elle allume parfois des montagnes… → Olivier Bost → Damien Grange
Camille Goujon est plasticienne, vidéaste, collectionneuse et fabricante d’improbables boules à neige. Pour cette marchande de souvenir branchée “usines”, Saint-Chamas regorge d’éléments à détourner.   → son site
Emeline Guillaud est “facilitatrice, danseuse, joueuse, metteuse en espace, en corps et en soi”. C’est en se concentrant sur l’énergie des corps qu’elle guidera, parfois répartira, et peut-être détournera…   → site de sa compagnie Malaxe
Nicole Mersey Ortega est auteure et comédienne. Qu’est-ce que cela donne lorsqu’une poétesse s’empare d’une conférence ? → son actualité
Le Collectif SAFI [du Sens, de l’Audace de la Fantaisie et de l’Imagination], est le collectif de Dalila Ladjal et Stéphane Brisset, que vous avez rencontrés sur de nombreux projets montés avec le Bureau des guides. À Centrale Parc, leur rencontre avec un berger et ses moutons a été le point de départ pour tirer les fils d’histoires et de savoir-faire. → leur site
Le Collectif Chuglu rassemble des artistes performeureuses intervenant beaucoup en milieu urbain et jouant avec les codes de la ville. À Centrale Parc, ils·elles court-circuiteront nos perceptions avec des installations géantes… Et décoiffantes !  → leur site 
Du beurre dans les épinards est une association de cuisine et d’éducation populaire. À travers la nourriture, Gaëlle Le Furaut invite à un moment privilégié pour s’autoriser à rêver et mélanger nos histoires culinaires. → site
Avec également les interventions des chercheur·e·s :
Jacques Lemaire (Histoire), Antoine Devillet (philosophie) et Frédérique Mocquet (architecture) ainsi que des membres de l’association 8 vies pour la planète, du Moulin de la Marie Thérèse et de Énergie partagée.
Nous remercions particulièrement la communauté locale qui nous accueille et nous partage son sens des lieux :
Jean-Claude Struby, Gilbert Grasset, Gilles Gobert, Victor Journet, Damien Bonnet, Régis Laugier, Laurent Seguin.
L’équipe du Bureau des guides pour le Bivouac Centrale Parc, c’est :
Marielle Agboton, Antonia Auday, Noémie Behr, Julie De Muer, Enora Drion, Julie Nino-Cassaro, Mathilde Rouziès, Marine Torres, Floriane Verrier, Sener Yilmaz Aslan, Antoine Yonnet / Avec la bonne énergie des bénévoles : Alice, Amélie, Antoine, Antonin, Chloé, Grégoire, Jakob, Justine, Nizar.
En partenariat avec la Ville de Saint-Chamas

/// Retour en images sur le bivouac ///

/// Ressources ///

À RÉÉCOUTER
Retrouvez sur notre Soundcloud les créations sonores de Clément Baudet : « Bleu électrique » écoutée le long du canal Edf et « Mémoire vive, rencontre avec Gilbert » de l’archipel

À LIRE
Cara New Daggett, Petromasculinité, Du mythe fossile patriarcal aux systèmes énergétiques féministes, Éditions Wildproject, 2023
Fanny Lopez, À bout de flux, Éditions Divergences, 2022
Jean-Baptiste Fressoz, Sans Transition, Une nouvelle histoire de l’énergie, Seuil, 2024
Nelo Magalhães, Accumuler du béton, tracer des routes, La fabrique éditions, 2024
Pierre Charbonnier, Abondance et liberté, Une histoire environnementale des idées politiques, La Découverte, 2020
Philippe Bihouix, L’Âge des low tech, Vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014
Timothy Mitchell, Carbon Democracy, Le pouvoir politique à l’ère du pétrole, La Découverte, 2013
Geneviève Pruvost, Quotidien politique, Féminisme, écologie, subsistance, La Découverte, 2021
Emmanuel Bonnet, Diego Landivar, Alexandre Monnin, Héritage et fermeture, Un écologie du démantèlement, Éditions Divergences, 2021
Bureau des guides du GR2013, S’exposer au Vent, 2021 (pdf en ligne)
Michel Jean, Les Architectes de l’eau en Provence, De la Renaissance au XXe siècle, Actes sud, 2011

Galaxie AirWalk

Après avoir marché ensemble samedi 12 octobre 2024 sur les sentiers de la Galaxie AirWalk, nous vous proposons de devenir autonomes dans la réalisation de votre balade. Grâce aux tracés que nous vous fournissons, aux documents de l’Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions et au carnet lichénique du collectif SAFi, vous avez désormais toutes les cartes en main ! Choisissez votre sentier sur les 6 possibles, munissez d’une loupe ou de votre téléphone, et partez pour une journée d’exploration lichénique.

1 – Télécharger le livret Airwalk

Le carnet Airwalk a été créé par le Collectif SAFI pour vous accompagner le long des six parcours.
Nous l’avons conçu en noir et blanc afin que vous puissiez l’imprimer chez vous.
Dans un mélange de science, d’onirisme et de poésie, ce carnet vous invite à entrer dans le monde des lichens pour découvrir ce qu’ils disent de la qualité de l’air que nous respirons…
Graphisme : Beryl Walther

2 – Choisissez votre itinéraire…

Pour chaque itinéraire, nous vous fournissons le parcours en format Kmz ou Kml ainsi que les deux inventaires lichéniques. Les Kml et Kmz sont des fichiers cartographiques que vous pouvez ouvrir avec Google Earth ou des application de randonnée (téléchargez le fichier, puis importez-le dans l’application). Vous visualiserez le tracé ainsi que les 8 repères correspondant aux 8 lieux emblématiques du parcours.

#1 Érosion | Istres > Miramas
Parcours (kmz) | Relevé de bioindication lichénique Istres

#2 Hydratation | Aix-en-Provence > Le Tholonet
Parcours (Kmz) | Placette Aix-en-Provence | Placette Le Tholonet

4 # Corrosion | Port-de-bouc > Fos-sur-Mer
Parcours (Kmz) | Placette Port-de-Bouc | Placette Fos-sur-mer

6 # Combustion | Martigues > Lavera
Parcours (Kmz) | Placette Lavera

3 – Suivez toutes les instructions du cahier, embarquez vos ami·e·s pour la journée, et partez à la découverte des sentiers Airwalk.

Pour en savoir plus sur le projet AirWalk