← Tous les projets

À vos marques !

Des balades-ateliers pour découvrir la pratique du balisage

©Alice Durot

Sur des chemins où le réseau ne passe pas, deux traits sur un caillou seront toujours bienvenus ! 

Pour fêter les 10 ans du GR® de Pays 2013 Marseille Provence Métropole dit GR2013, le sentier se fait beau et va bénéficier de quelques retouches. Un trait de jaune et un trait de rouge, légers, juste pour orienter le regard et attirer le marcheur.

Encadrés par les baliseurs du groupement d’intérêt associatif Garlaban Carpiagne Sainte-Baume, 20 marcheurs pourront s’initier à la question du balisage et se questionner sur son avenir. Ce moment de découverte donnera à certain·es – on l’espère – l’envie de se lancer dans la pratique du  balisage en se formant gratuitement auprès de la Fédération française de randonnée.

À vos marques ! un cycle de  balades-ateliers proposé par le Bureau des guides du GR2013 en complicité avec les baliseurs de la FFR Bouches-du-Rhône à l’occasion des 10 ans du sentier du GR2013 !

Une édition du topoguide du GR2013 (Éditions Wildproject) sera offerte à chaque participant·e.

Alors À vos marques ! pour 3 rendez-vous :  

Dimanche 11 décembre 2022 : Depuis St Jerome au Vallon Dol

Samedi 7 janvier 2023 : Aix en Provence – Parc départemental de l’Arbois / Cabriès – Réaltor Tronçon est / spéciale galette !

Samedi 21 janvier 2023 : Aix en Provence – Parc départemental de l’Arbois / Cabriès – Realtor Tronçon ouest

À vos marques ! un cycle de balades-ateliers proposé par le Bureau des guides du GR2013 en complicité avec les baliseurs de la FFR Bouches-du-Rhône à l’occasion des 10 ans du sentier du GR2013 ! Une édition du topoguide du GR2013 (Éditions Wildproject) sera offerte à chaque participant·e.

← Tous les projets

La balade sonore du ruisseau

Une balade sonore pour découvrir le ruisseau Caravelle-Aygalades

Ecoutez-la depuis l’entrée principale de la Cité des Arts de la Rue, au 225 avenue Ibrahim Ali 13015, ou bien depuis l’entrée du Jardin de la cascade, 32 bis rue Augustin Roux 13015. Une balade pour découvrir le ruisseau Caravelle-Aygalades, le Jardin de la cascade et le collectif des Gammares. Les photos de chaque piste vous indiquent là où déclencher les points d’écoute. Avant toute chose, écoutez l’intro. Une création avec des sons empruntés aux formidables artistes sonores Christophe Modica, Erikm, Yosi Horikawa et Meitei.

©Pierre Tandille

← Tous les projets

Le Tarot du Ruisseau

Un tarot humaniste pour se connecter au fleuve côtier Caravelle-Aygalades

Approchez et interrogez les cartes ! Elles vous dévoilent le cours des choses et le flot de vos énergies par les arcanes du ruisseau. Profitez, car que vous soyez en période de crue ou plutôt à sec, il vous faut bien mener votre kayak…

Il a été réalisé en 2023 par les membres du collectif Gammares, sur une idée de Marielle Agboton et Marine Torres illustrée par Melvil Legrand. Édité en 200 exemplaires par l’imprimerie marseillaise CCI située à deux pas du fleuve côtier Caravelle – Aygalades. 

← Tous les projets

The Realtour : une boucle sonore le long du Réaltor

Une marche bien réelle qui explore les sons du vent dans la garrigue, les froufrous des aiguilles de pin, les tatatadam de la Sncf, les gabians dans l’eau de ton robinet, les cailloux qui roulent sous tes semelles et les pylônes qui grésillent. Et le commun dans tout ça ? Viens t’accorder et (dé) raisonner avec tes pieds et tes oreilles et pourquoi pas tes yeux pardi ! 

Cette balade clôture le cycle Acoustic Commons que le Bureau des guide a partagé 4 jours durant avec l’école d’art d’Aix en Provence et des artistes sonores. Après 2 jours d’exploration à pied avec les étudiants et les artistes, cette marche finale mettra également en partage des recherches des étudiants et des artistes invités.

Acoustic Commons est un réseau européen et international réunissant des artistes et initiatives impliqués dans des pratiques sonores liées à l’écoute et aux écologiques sonores.

The Acoustic Commons est un projet de coopération soutenu en partie par le programme Creative Europe de l’Union européenne. 
Pour en savoir plus : http://acousticommons.net/

← Tous les projets

Le voyage estival de Ricochet

Poursuivant sa quête infinie de Pamparigouste, le drôle d’équipage reprend cet été ses explorations de l’étang de Berre, et rajoute quelques chapitres à sa folle aventure !


Sensibilisation aux enjeux écologiques de l’étang et à sa réhabilitation, valorisation des mémoires riveraines et créations artistiques partagées, le Voyage estival propose à l’occasion d’une navigation du Ressentiscaphe, la plateforme flottante du Collectif SAFI, des temps de rencontres sur les rives avec les artistes Camille Goujon, Maxime Paulet, les Pas Perdus, Hélène Dattler, Grégoire Édouard ou encore Fabrice Gallis et son laboratoire des hypothèses. 


Cette année ce sont aussi les enfants qui vont fabriquer l’expédition. Missionné•es par le Bureau des guides et un mystérieux navigateur errant, un équipage de jeunes aventurier•es mènera une quête de 10 jours pour rencontrer artistes et habitants des rives, et créer la carte qui redonnera sa place à la lagune.


Alors direction l’étang !

Dans le cadre de l’expédition Pamparigouste.

Dans le cadre du programme « Rouvrir le Monde", un dispositif de la DRAC PACA dans le cadre de l’été culturel 2022 du Ministère de la Culture », avec le soutien de la commune de Martigues dans le cadre de Bel été, en partenariat avec l'association Voyons voir et avec les communes de Saint-Chamas, Rognac, Berre L'étang, Miramas, Istres et Martigues. Avec également l'implication des associations 8 vies pour la planète, Nostamar, Ricochet, les bases nautiques riveraines, le centre social Aquarelle de Berre l'Etang et la Maison de quartier de ND les Marins à Martigues.

← Tous les projets

La cavale du CDI

Récit d’une cavale pédestre improvisée entre Vitrolles et Saint Chamas…

Mai 2020 // Étang de Berre / Texte : Antoine Devillet et Julie Demuer / Photos : Marielle Agboton

← Tous les projets

Du canal au Jarret

Récit de la conversation marchée du 16 avril 2022 

Ça se passe dans le 4-5… de Marseille, obviously.

14:00 aux 5 Avenues. 25°. Soleil, soleil, soleil.

Nord, Sud, Ouest, Est. Les participants arrivent de partout et se regroupent sur cet embranchement qui porte bien son nom.

Les habitués se claquent la bise. Les quelques non-inscrits sont acceptés malgré une liste aussi longue que la feuille A4. On n’attendra pas les retardataires.

C’est à une respectueuse balade, érudite et sensible, ludique et informelle pédagogique et sensorielle que nous invite Dalila. Ouverte à toutes et à tous (pas Dalila, mais la visite !), proposée par la Mairie du 4-5, avec comme promesse en fin de journée, un amour acquis ou accru pour tout ce qui bouge et des inscriptions futures à des tas d’initiatives de consultations citoyennes de proximité.

Penser la ville et sa biodiversité. S’attrister, s’émerveiller, s’offusquer. Constater. Fulminer. Rire du gâchis, de la gabegie, du grabuge. Se fâcher. Se relâcher. Respirer. Sentir, humer. Parfois, se boucher le nez, dans notre souvenir ou en vrai. Ne pas en croire ses yeux ni ses oreilles.

Se sentir rassuré, rasséréné. Au moins, un p’tit moment. Retrouver son calme, sa sérénité, grâce à nos sentinelles, oiseaux, papillons, abeilles et à nos jeunes et moins jeunes, gardiens du temps, actifs chacun à sa manière. Au moins, un p’tit moment. Car ça urge, cette histoire de danger climatique.

Balade de prévention sans prétention, pleine de précisions et de circonvolutions qui va nous mener en zigzag autour du parc Longchamp sans jamais y pénétrer ! ça, c’est très fort et on est très fiers d’avoir nargué en le frôlant ce majestueux mastodonte au pouvoir imposant !

Calme des petites rues en crête de colline. La ville en contrebas vrombit de l’effervescence politique du meeting du président candidat, juché lui aussi sur un promontoire, près du zéro degré de la mer.

Parcourir pour Comprendre. Comprendre en regardant. Se faire expliquer. Découvrir. Partager. Marcher, grimper. Monter, descendre, remonter, redescendre.

S’arrêter. Ecouter.

Prendre des notes, prendre des photos, prendre le temps, prendre le pouls de la ville. Mettre les lunettes de soleil, le chapeau, enlever l’écharpe, la veste, le pull… Sortir la gourde. Resserrer ses lacets. Trouver un banc, vite vite. A l’ombre, svp ! Se retrouver bras nus après 2 h à haleter en plein soleil.

Déambuler, piétiner. Croiser des gens perplexes ou goguenards.

Contribuer. Participer. Enrichir le récit avec une anecdote vécue, un souvenir d’enfance.

Comprendre mais comprendre quoi ?

Du flou et du moins flou. Les enjeux, la planète, la ville dans sa complexité, les travers des habitants, les contraintes des intervenants techniques, les services municipaux, la Métropole, les entités incontournables qui gèrent tant bien que mal notre confort urbain, les acronymes ronflants (la SEM et la SERAM), la chaleur, accablante et bienveillante, l’artificialisation qu’il faut contrer par nos astuces, aussi infimes soient-elles…

Et l’eau, encore et toujours Elle, héroine de Marseille : écologique à 200%, gaspillée ou économisée à tort ou à raison, précieuse et dangereuse.

L’eau qui fuit, l’eau qui coule, l’eau qui stagne.

L’eau qui s’infiltre, l’eau qui résiste.

L’eau que l’on gâche et celle que l’on préserve.

L’eau très très cruche, qui se perd et celle, plus astucieuse, qui se recycle dans les fontaines. L’eau qui permet la vie. La vie, rien que ça !

Et l’insecte. Bestiole énigmatique, si simple à décrypter, limpide à décoder : il est comme nous ! C’est bête à dire mais il fallait le dire.

« Il a besoin de se …. et de se… et de se…. et de se… » (devinette pour les participants). De se nourrir, de se reposer, de se transporter, de se reproduire.

Il se balade, traverse, reste, cohabite, communique, s’abrite, se désaltère. Il se pose, mange un brin, boit un coup, se regroupe avec ses compagnons… Comme nous. Comme nous, il pratique le brassage des gènes ; il cherche et trouve un autre lui, différent, pour s’adapter et survivre. C’est mieux à deux ou trois ou dix. United we stand.

Les clichés tombent les uns après les autres

Au fil des rues et des arrêts

coup de balai

à nos notions erronées

tellement ancrées

bien trop romantiques pour être vraies :

* La garrigue : cruelle et perfide envers les insectes, peu accueillante car elle ne propose pas d’ombre. Car où se protéger ? Incessante quête d’une zone d’abri pour le gîte et le couvert, se cacher, ralentir son métabolisme.

* Le papillon : insecte territorial pas du tout pacifique, éminemment belliqueux, maître de sa zone de guet d’où il alterne attaque et défense

* Le bâtiment : obstacle qui gêne la graine

Or, la graine DOIT voyager. Car de sa rencontre avec le substrat, naît la plante.

* La danse de l’abeille : pas du tout un manque de coordination incohérent, erratique. Au contraire, un système ingénieux de messages codés pour optimiser déplacements et productivité en échangeant des infos cruciales avec ses congénères (mime de l’intervenante avec le corps, la voix, les bras levés ‘viens par ici, ya du bon’, ‘encore un peu à droite, le festin te tend les bras’, ‘je suis là, je suis la belle, la resplendissante, toute parée d’indices comme un étendard vers mon suc’, ‘j’ai de grands pétales, tra la la, pour mieux t’attirer’, ‘mon cœur tout foncé te guide’, ‘prend le chemin vers moi’…)

* Les chats errants trop bien nourris : c’est faire une bonne action envers Dame Nature que de leur apporter à manger. Car l’inciter à ne pas courir après les oiseaux, c’est maintenir intacte la fragile chaîne de vie. Une des mille leçons de la journée : On peut, on doit, on n’a pas le choix que contribuer, à notre modeste niveau, à tout ce qui peut permettre à la vie de prospérer

* La canne de Provence : plante aux mille usages, utilitaires, religieux, biologiques dans des domaines variés comme en musique, liturgie, écriture, mise à l’abri… On évoque pèle mêle les très actuels Rameaux de la tradition chrétienne, La Canebière pour Marseille qui fut un grand comptoir de chanvre (en provençal ‘canebe’) pour la fabrication et le commerce des cordages, les valeureux étudiants paysagistes penchés sur des parcelles qu’ils sortent de l’anonymat pour l’étonnement des yeux et le bien-être des bestioles (encore elles !)

* Les trottoirs : la terre est rendue stérile par des siècles d’activités. La bitumisation qui imperméabilise et engendre des risques d’inondation. Tout ce qu’on pensait bienfaisant pour le confort de nos semelles est nuisible à long terme

* La rosée : seules les plantes savent la capter. La Nature est ainsi faite qu’elle surpasse en ingéniosité le plus diplômé des humains aménageurs d’espaces

Butiner = Aller chercher du nectar avec sa trompe.

Se débrouiller. L’offre et la demande. Ces gracieuses créatures du vivant sont très variées pour répondre à la morphologie des appareils buccaux. Et puis, si chaque pétale est une fleur, toutefois, une fleur épuisée donne un nectar de moindre qualité et pas toutes les fleurs confient leur pollen aux insectes.

Heureusement que le vent jardine, comme nous.

Corolle, pistil, pollen… Organe femelle, organe mâle. On a vu ça en SVT, sans prendre du tout du tout conscience à quel point c’était précis et précieux.

Vigilance de tous les instants

Sur les parterres de fleurs devenant vite débarras commode pour le fainéant : rats, pigeons, détritus, déchets, encombrants et crottes, beaucoup de crottes.

Sur le danger d’extinction du papillon alcoolique qui a besoin de fruits pourris qu’on nous a appris à jeter

Sur la surabondance de bitume trop chaud, bien trop chaud

Sur la présence décorative de jardinets artificiels, un moindre mal mais pas si top

Sur les terrains pollués à l’ère industrielle pas si lointaine qui obligent les 88 membres cultivateurs de l’association/collectif d’habitants autour d’un jardin collectif au parc Longchamp, ‘porteur de printemps, de liens, de compost, d’initiatives’ à tout mettre en bac surélevé

Sur les pins dont les feuilles transpirent peu (c’est bien) mais dont l’ombre est chaude (c’est moins bien) et qui ne rendent pas un grand service

Iris, monnaie du pape, espèce endémique, citron végétal. Sous-bois, lisière, gazon.

Plante pariétaire qui s’accroche en grappe à la paroi de nos vieux murs de pierre.

Utile. Et beau.

La vie en rose, jaune, blanc, violet, orange.

Et plein de vert, pas encore cuit, roussin, séché par le soleil parce qu’on n’est qu’au printemps.

Alors, on arrose comment ?

Et le clou de la visite, c’est le récit invisible du sous-sol

L’eau qui circule dans la ville. Tant bien que mal. La goutte, la fuite, l’inondation.

Le cycle sempiternel vers la mer. Redevenir eau salée. Destin incompatible avec nos besoins.

L’eau qui court trop vite sur un sol artificialisé. Coupable celui qui bétonne à outrance.

Les égouts, les cloaques, les eaux usées

La Durance domptée

Les fontaines, piles et éviers.

Les porteurs d’eau, petit métier fort sympathique avant le déploiement de la magnifique ingénierie pour abreuver une Marseille assoiffée.

Faire venir l’eau en abondance

De plus loin, de la Durance

Canal, aqueduc, palais, Espérandieu, Consolat, Montricher, le parc Longchamp

On descend vers le Jarret

Il coule sous la route en fond de vallon

Il fut nauséabond

Et rayé de la vue pour rendre la ville salubre

Il devint autoroute hostile qui coupa le 4-5 en deux

pacifiée depuis peu

par Christine Garcia

← Tous les projets

Le grand air

UNE TRAVERSÉE DANS L’EST MARSEILLAIS

8h30 – 15h. D’une rive à l’autre, on y va à pied ?

Une balade de la Valbarelle au Centre hospitalier Valvert

En route pour une remontée vers le FAR EAST de la ville, un voyage pédestre pour se frayer la possibilité d’un déplacement, d’un dépaysement jusqu’à trouver au bout du Far l’expérience du proche et de la terre vivante. Prenons la marche et prenons l’Air, à plusieurs voix, en plusieurs tissages et trames !

À l’invitation du Bureau des guides du GR2013, avec des habitant·es impliqué·es de cet Est marseillais et l’association Rives et Cultures, nous partirons à la rencontre du Grand Air, de la Valbarelle jusqu’au parc du Centre hospitalier Valvert, pour clore la marche avec un temps de rencontre convivial et deux représentations artistiques.

Conception et coordination Bureau des guides du GR2013 avec les collectifs SAFI et Ici-M me [Gr.]. Journée imaginée en collaboration avec l’association Cultures Permanentes, les habitant.es de la Cité Michelis et l’association Rives & Cultures, la ferme pédagogique du Collet des Comtes et le Centre hospitalier Valvert. Invitation et participation à l’élaboration Théâtre La Cité.

• Conception et coordination Bureau des guides du GR2013 avec les collectifs SAFI et Ici-M me [Gr.]. Journée imaginée en collaboration avec l'association Cultures Permanentes, les habitant.es de la Cité Michelis et l'association Rives & Cultures, la ferme pédagogique du Collet des Comtes et le Centre hospitalier Valvert. Invitation et participation à l’élaboration Théâtre La Cité.
0
    0
    Ton panier
    Ton panier est videRetour à la boutique