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Christophe Galatry

Photographe arpenteur de passages infranchis

Christophe Galatry mène un travail photographique, vidéographique et multimédia depuis 1991.

Ce travail se veut une investigation de l’identité dans son sens intime et  joue sur le rapport entre apparition et disparition, à la frontière entre oubli et inconscient. Avec le collectif PCPI (Parce Ce Passage Infranchi) qu’il fonde avec des artistes ayant développé des créations polymorphes (photographies, vidéo, sonores, plastiques, corporelles) sur les îles du Frioul en 2004 et 2005, il développe les promenades métropolitaines Sauf …  (Territoires) au cours desquelles créatifs, penseurs et citoyens curieux se retrouvent le temps d’un parcours exploratoire, notamment dans les territoires à l’ouest de l’étang de Berre et de Fos-sur-Mer jusqu’à Port-Saint-Louis-du-Rhône.

Leur projet phare – le Tétrodon – est un projet de réhabilitation d’un objet mobile et modulaire servant à accueillir les travailleurs qui ont construit la ZIP.

Le blog du Tétrodon :
www.passage-infranchi.org/blog/

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La Folie Kilomètre

Collectif de création en espace public.

Basée à Marseille, La Folie Kilomètre est un collectif fondé en 2011. Elle regroupe des artistes issus du spectacle vivant, des arts plastiques et de l’aménagement du territoire.

À la croisée de ces pratiques, le collectif imagine des expéditions, spectacles, promenades et ateliers. De la cartographie sensible à la création sonore, de l’installation visuelle au tableau vivant, les disciplines dialoguent et leurs contours se fondent dans un langage métissé. Monumentales ou minuscules, ses interventions jouent avec les échelles des lieux et les niveaux de lecture.

Parcours poétiques imaginés pour les lieux qu’ils traversent leurs interventions liées à la marche allie spectacle vivant et installations plastiques. Elles placent le marcheur au cœur de la promenade. Cartes sensibles, accessoires de marche, mots paysages et tableaux habités constituent leur vocabulaire.

www.lafoliekilometre.org

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Yes We Camp

Fabricants d’ambiance

Depuis 2013, Yes We Camp explore les possibilités de construire, habiter et utiliser les espaces partagés en proposant des équipements temporaires innovants, fonctionnels et inclusifs. Pour chaque projet, l’association fait appel aux compétences ciblées de professionnels de son réseau et travaille en lien avec les acteurs locaux. Aujourd’hui, l’équipe permanente regroupe une vingtaine de personnes basées à Marseille et à Paris qui partagent la même envie de contribuer au monde contemporain.

yeswecamp.org

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Encyclopédie de l’ordinaire

Un projet de promenades architecturales de Nicolas Memain

« Une Tentative d’Encyclopédie Marchée des Bouches-du-Rhône n’est pas un projet, mais une pelletée de charbon subjectif dans la loco négligée qu’est la culture architecturale en Provence métropolitaine. Il s’agit d’une douzaine de journées de promenades architecturales avec une pause déjeuner au milieu. Préparées par quelques repérages solitaires et par la lecture des sources disponibles, les promenades seront grandement improvisées et divagatoires. Elles ne s’extrairont jamais de la dynamique du groupe qui agira comme un collège d’experts. Nous parlerons grande histoire, matériaux, politique de la ville, et anecdotes jusqu’à peut-être produire un discours positif à propos de l’ordinaire de notre environnement. Il y aura deux rendez-vous, un le matin (arrivée sur place en transports en commun), un en début d’après-midi au lieu du déjeuner. Le mieux serait vraiment que les écoles d’architecture suisses et hollandaises réservent toutes les places avant le grand public. »

Nicolas Memain

Nicolas Memain

Street jockey d’Arles et de Toulon. Né en 1974, montreur d’ours en béton et cartographe du GR®2013, Nicolas Memain vit à Marseille passionnément depuis treize ans. Improvisateur promenadologiste, guide touristique spécialisé dans l’attention pour les situations construites, enseignant marcheur à l’école d’Archi, archiviste de deux offices HLM, a participé à un inventaire architectural pour les services du patrimoine. Fan du Grand Pas Paris et de TGV chinois, régime micro-entreprise, 3 ou 4 bios différentes référencées sur Google.


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Trek

Un projet de randonnée sur plusieurs jours de Boris Sieverts

Boris Sieverts a proposé un trek de trois jours, arrivée le 15 septembre à Marseille pendant le temps fort du GR®2013. Le parcours de cette randonnée sur le GR® a été conçu lors d’une résidence d’exploration qu’il a effectué en juin 2013.

Boris Sieverts pour l’agence allemande Büro für Städtereisen,

Boris Sieverts organise depuis plusieurs années des promenades, des dérives urbaines, à pied ou à vélo, à Cologne essentiellement, mais aussi en banlieue parisienne, à Nantes ou dans le bassin de la Ruhr. Boris Sieverts y opère comme guide de randonnées dans les marges de la ville et dans tous les lieux situés entre le centre-ville cultivé et la campagne cultivée elle aussi. Le choix très sélectif de ces périples – que l’artiste met des mois à baliser, obéit à deux critères : le premier concerne la qualité des traces inhabituelles laissées par tout être vivant et fréquentant ces zones libres de tout contrôle. Le second a trait à la qualité plastique de ces espaces en apparence sans forme, à leur capacité à révéler l’inexploré, depuis le sublime jusqu’à l’élément le plus insignifiant. Cette démarche permet de révéler ce que l’on ne voit plus : ici plantes, venelles, zones industrielles, chantiers et donne naissance à une nouvelle perception de la ville, poétique, fragmentée, et pourtant bien réelle. Elle se nourrit des séjours effectués dans ces lieux, de l’étude de leur histoire, de l’analyse des cartes et de prises de notes. Tentant de rendre compte de la complexité des situations nées dans ces périphéries contrastées, d’en livrer la densité poétique, Boris Sieverts développe un travail photographique qui vise à fixer bien plus que des anecdotes mais une conception mentale du lieu, conception qui n’a de cesse de transformer la perception habituelle que nous avons du monde.

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Trailpoints

Un projet d’observatoire du paysage contemporain de Bryan Connell

Trailpoints a été présenté sous la forme d’une table d’orientation numérique (digital toposcope) dans le cadre de l’exposition Le Palais et Le Sentier.

Bryan Connell, artiste associé à l’Exploratorium de San Francisco aux États-Unis, a été invité par l’IMéRA, Institut Méditerranéen de Recherches Avancées pour développer un projet autour du GR ®2013. Au cours d’une résidence de quatre mois, Bryan Connell a arpenté les différents paysages rencontrés sur le GR® et développé un projet axé sur l’observation des paysages contemporains et surtout périurbains, une sensibilisation à des dimensions scientifiques de promenades qu’il a nommé Trailpoints .

Trailpoints est un mélange de pratiques d’art contemporain et de sciences de l’environnement. Envisagé sous l’angle d’observatoire des paysages contemporains, il permet au randonneur de se focaliser sur un réseau de chemins, de sites géologiques, de matières, tous articulés ensembles comme un musée à ciel ouvert. Ces trailpoints sont également autant de sujets potentiels de recherches scientifiques de plus en plus développés aujourd’hui. Les centres d’intérêts de Bryan Connell lors de sa résidence ont été les systèmes naturels (climat, topographie, géologie, hydrologie, sols, faune et flore), les environnements construits (architecture, réseaux d’infrastructures, techniques agricoles ou industrielles), les nouveaux écosystèmes émergeants (para-wild) à la jonction des mondes urbains et naturels, les géographies cognitives (perception des paysages, construction sociale des représentations de paysages et compréhension des espaces).

Coproduction IMéRA et Marseille-Provence 2013

Bryan Connell

Bryan Connell, artiste et commissaire d’exposition, développe des projets art et science à l’Exploratorium à San Francisco. Ses centres d’intérêts dialoguent avec l’écologie scientifique et l’ingénierie des infrastructures urbaines.

www.bryanconnell.com

L’IMERA

L’IMERA est un Institut d’Études Avancées (IEA), destiné à accueillir en résidence des chercheurs internationaux (scientifiques et artistes) de haut niveau, émergents et confirmés, de toutes origines disciplinaires, pour leur permettre de se rencontrer, de mener à bien des travaux qui exigent plusieurs mois de liberté sans contrainte administrative ou d’enseignement, et d’approfondir les liens avec les centres de recherche et d’enseignement supérieur de la région.

Membre du Réseau Français des Instituts d’Études Avancées (RFIEA), l’IMéRA a été fondé en 2007 sous forme d’association par les trois universités d’Aix-Marseille (Université de Provence, Université de la Méditerranée et Université Paul Cézanne) et le CNRS. L’institut est devenu le 1er janvier 2013 Fondation universitaire d’Aix-Marseille Université, l’université unique née de la fusion des trois universités le 1er janvier 2012.

www.imera.fr

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Beautés endormies de villes et de campagnes en sommeil

Un projet d’observation, d’imprégnation et de (re)vitalisation de l’Observatorium

Dirigé par Observatorium, le workshop se déploie de Vitrolles à Terschelling, de la Méditerranée à la Mer du Nord, de l’urbain au rural, du GR®2013 à l’Oerol Festival. Cette formation en deux étapes s’adresse à des étudiants et à des professionnels internationaux de diverses disciplines (architectes, urbanistes, paysagistes, dramaturges, comédiens, plasticiens…) qui travaillent dans l’espace public et qui souhaitent mener, sur deux territoires différents et selon la philosophie et la méthodologie développées par Observatorium, une expérience d’observation, d’imprégnation et de propositions pour (ré)investir et (re)vitaliser des espaces publics en manque de fréquentation.

Partenaires : Observatorium – L’architecture, la dramaturgie et la philosophie pour créer l’espace, Rotterdam (Pays-Bas) ; FAI-AR – Formation Avancée et Itinérante des Arts de la Rue ; Oerol Festival – Festival de théâtre de plein air, Sense of place – l’Esprit des Lieux, Terschelling (Pays-Bas) ; Marseille-Provence 2013 ; Ville de Vitrolles.

Observatorium

Observatorium est un collectif d’artistes basé à Rotterdam. Andre Dekker, Ruud Reutelingsperger et Geert van de Camp travaillent ensemble depuis 1997 sur l’articulation entre l’art, le paysage et la société. Ils mettent entre parenthèses les dynamiques du quotidien et nous invitent à prendre le temps de nous imprégner des espaces publics. Murs antibruit, parcs urbains, prisons, gares, lotissements, autoroutes… : le patrimoine industriel constitue leur champ d’opération. Leur philosophie et leurs modes opératoires naissent des chevauchements entre le design urbain, le paysagisme, l’architecture et l’art. Ils utilisent la sculpture et l’installation pour créer des aménagements et équipements fonctionnels. Les objets, monumentaux et symboliques, sont toujours révélés par leur usage. Dans une volonté de transmission, Observatorium a fondé une Université de plein-air, qui se traduit pas diverses formes d’ateliers et modules d’enseignement proposés en Europe et aux États-Unis.

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Saturn I, II, III

Un projet d’installation et de performance Karl Van Welden

« Autant de cages, autant de petits théâtres, où chaque acteur est seul, et constamment visible. » _Michel Foucault, Surveiller et punir, 1975

La performance-installation SATURN révèle le paysage contemporain en se jouant des notions de distance, intimité, perte, infini, contrôle et pouvoir. SATURN – – landscape sublime la grandeur du paysage naturel tandis que SATURN II – cityscape explore le paysage urbain. Une troisième version SATURN III – townscape, créée à Vitrolles met en exergue les interstices d’un paysage à la fois urbain et naturel. Huit postes d’observation perchés sur une colline ou un toit, fragmentent l’environnement en images et offrent ainsi au public des points de repère qui lui permettent d’en saisir l’immensité.

02 - SATURN II - KARL VAN WELDN - MARSEILLE (FR) © 2013 United Planetsbd

Par le biais de longues focales ou de jumelles, le spectateur zoome sur les détails du paysage. Son regard est parfois guidé par la présence de silhouettes isolées au lointain, renouvelant des mouvements infiniment petits. Le visiteur recrée sa perception intime du paysage en passant d’un point à un autre selon son propre rythme, la composition sonore le plongeant dans une atmosphère mélancolique et une tension certaine. Une relation profonde et fugace s’instaure tour à tour entre celui qui observe et celui qui est observé.

Concept, mise en scène et design son Karl Van Welden ; dramaturgie Bart Capelle ; performers Stefaan Claeys, Sarah Eisa, Michael Helland, Siet Raeymaekers, Kevin Trappeniers et Fran Verstegen ; son Yannick Franck ; coordination technique et construction Vincent Malstaf ; assistance technique Maarten De Vrieze ; diffusion internationale Fanny Bordier. Production wpZimmer & Verenigde Planeten | United Planets vzw ; coproductions Terschellings Oerol Festival (NL) | Vooruit (BE) ; avec le soutien de PACT Zollverein (DE), La ville de Gand, le Gouvernement Flamand.

Karl Van Welden

À travers ses créations, le gantois Karl Van Welden, interroge la relation de l’homme face à l’immensité de l’univers. Il élabore en 2006 un opus intitulé Verenigde Planeten/United Planets (Les Planètes Unies) associant des formes architecturales aux images fixes et à la lenteur du mouvement. Les planètes du système solaire forment des satellites autour du point d’ancrage de ce cycle où chacune représente une série de projets artistiques évoluant à chaque représentation. Karl Van Welden explore de nouvelles esthétiques liées intrinsèquement à l’espace choisi où le public entre activement dans l’œuvre. Il s’affranchit ainsi du rapport conventionnel entre la place du spectateur, le site, les performeurs et le monde réel. Quelque soit le media artistique choisi, les lieux expérimentés sont éprouvés comme source d’inspiration et partenaires actifs.

www.wpzimmer.be

www.verenigdeplaneten.be

Vitrolles et Pays d’Aix

SATURN III – townscape

Istres

SATURN III – townscape

Marseille

SATURN II – cityscape

Lire l’article de Libération

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