Eaux vives

Atelier cartographique participatif sur la perception de l’eau en ville 

A la recherche de ses perceptions de l’eau pour se rencontrer et parler ensemble des territoires aqueux qu’on habite. Tout lieu est travaillé voire structuré par l’eau: ses écoulements, ses empêchements, ses inondations, ses détournements, ses vallons… En retour, tout lieu impacte l’eau: son cycle, sa qualité, son état, et le ruisseau Caravelle/Aygalades est in fine le réceptacle de tous ces impacts. 

La gestion de l’eau se fait partout où tombe la pluie. Chaque roubine, chaque monticule de terre polluée, chaque batardeau, chaque collecteur d’eau de pluie, chaque réseau d’eau usée fuyant sur le bassin versant, fait partie de ce qui fabriquera le ruisseau. C’est à cette échelle-là qu’on peut prendre soin de l’eau, et c’est à cette échelle-là qu’on peut commencer à penser des liens de solidarité à échelle de bassin versant.

L’acte de collecte sur le terrain permet de regarder l’eau à l’échelle de la goutte. Il est suivi d’un temps de mise en commun pour progressivement se donner à sentir le bassin versant. 

 Le but de l’atelier est de permettre à un public varié de (re)découvrir sa propre ville, son propre quartier, en focalisant sur la perception de l’eau dans l’espace public et privé, à l’aide d’un panel d’outils ludiques et amusants. 

L’atelier carto est créé et animé par Julien Rodriguez avec les membres du collectif des Gammares. Ce projet est porté par le Bureau des guides du GR 2013 dans le cadre d’un projet coordonné par l’EPA Euroméditerranée en participation à l’appel à projet initié par l’Agence de l’eau RMC « Participation citoyenne pour les grands enjeux de l’eau ».

Made in the river

Ateliers de fabrication de costumes à partir de la matière du ruisseau des Aygalades.

Dans les eaux du ruisseau des Aygalades, on trouve toutes sortes de matériaux : des branches, des feuilles ainsi que tout un tas d’algues polyamides venues du monde des humains (plastiques, pièces métalliques, tissus divers…).  De sa source à Septèmes-les-vallons à la mer, la rivière les charrie, les déplace, et parfois les intègre à son lit. Ce faisant, elle les transforme, les mélange, les hydride jusqu’à obtenir de surprenantes compositions qui, si on les regarde de près, ressemble fort à de véritables pièces d’artisanat. 

S’inspirant de la créativité de la rivière, Made in the River propose d’aller à la collecte de ces matières façonnées par l’eau afin de prolonger ces réassemblages en imaginant des masques, des costumes, et autres éléments dont nous pourrons nous revêtir pour à notre tour faire l’expérience de ce processus d’hybridation, mêlant éléments organiques et industriels. Et qui sait, faire ressurgir l’Esprit de la rivière. 

Ateliers ouverts à tous 

Tous les mercredi d’avril ainsi que 3 et 10 mai 

de 14h à 16h 

Guinguette du jardin de la cascade de la Cité des Arts de la Rue

Made in the river est animé par les artistes Chloé Mazzani et Charlie Fox avec les membres du collectif des Gammares. Ce projet est porté par la coopérative Hôtel du Nord, membre du collectif des Gammares, et soutenu par l’Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux Huveaune-Côtiers- Aygalades. 

Renouer avec la canne

Travail collectif avec la canne de Provence

La canne de Provence accompagne nos sociétés depuis la nuit des temps. De la canisse au calame, les objets et les gestes issus de ce compagnonnage sont nombreux. Pourtant, depuis plusieurs années, la canne est devenue envahissante, notamment le long des berges et dans les milieux humides. Elle a ainsi été récemment qualifiée d’« indésirable » par l’UICN. De nombreuses études montre que l’approche de sa gestion par la destruction favorise en fait sa propagation par la dispersion et la stimulation de ses rhizomes. 

Ce chantier thématique invite donc à explorer l’hypothèse de vivre avec la canne. 

A partir de sa collection d’outils (en cours d’élaboration), le Collectif SAFI nous invite à couper, refendre, mettre en forme et valoriser ce bio matériau, mais aussi à (re)découvrir les techniques d’une gestion vertueuse pour renouer avec la canne, cette plante pleine d’avenir, si on apprend à dialoguer avec elle.

Participer au futur aménagement de la cascade N° 2, en partageant 3 techniques de tressage de la canne :

  • Le canissos : réaliser un panneau tressé en éclisses de canne
  • Le tressage flou , un tressage à plat qui se transforme, selon l’espace qui l’accueil en cloison à clair voie, en auvent, ou en volume type cabane.
  • un volume, tressage à partir d’un gabarit pour fabriquer une forme précise

Ce workshop s’inscrit dans le cadre des actions portées par le collectif de Gammares qui réunit des associations et acteurs actifs le long du ruisseau des Aygalades à Septèmes-les-Vallons et à Marseille. 

il fait partie des actions soutenues par l’EPAGE HuCa et a également vocation à tisser des liens entre communautés riveraines des fleuves côtiers Aygalades et Huveaune.

Informations pratiques

  • 14 juin 2024
  • 15 juin 2024
Inscription Prix libre

Les Photophiles

Un éclairage sur les paysages contemporains et sur les métiers artistiques

L’atelier pédagogique Les Photophiles est une extension de L’inventaire pour permettre aux plus jeunes d’apprendre à manipuler les images en se questionnant sur les paysages qui les entourent. 

Par cette conversation ludique à travers les paysages, les jeunes pourront mettre des mots sur des photos et sortir du simple « J’aime / J’aime pas » pour tendre vers une autonomie du regard, aiguiser son oeil d’habitant, de citoyen, se forger un point de vue personnel sur la manière d’habiter, de vivre, de se déplacer, et le partager avec d’autres.

Cet atelier leur permet également de découvrir les professions de guide, paysagiste, urbaniste, de photographe ou encore de commissaire d’exposition en expérimentant ces activités au cours d’ateliers avec des photographes.

UN JEU EN ATELIER POUR SE RENCONTRER Sur ½ journée (environ 3h)
Par le biais de jeux simples et ludiques connus de tous allant du Time’s up, à des jeux de classement, les participants sont invités à manipuler une cinquantaine d’images. Le jeu pourra apporter des éléments de réflexion par rapport à un contexte en créant des espaces de discussion entre les joueurs. Il pourra également amener à des pratiques créatives et artistiques stimulant l’imagination de ces derniers en les incitant à partir d’images à développer leur propre univers par le biais du dessin, de l’écriture, de la photographie, etc.

UNE BALADE DANS LES PAYSAGES Sur ½ journée (environ 3h)
Le groupe sera invité le temps de balade – au cours de laquelle ils seront amenés à découvrir certains lieux visionnés dans la partie de jeu – à prendre des photos à leur tour. À cette occasion, ils auront la possibilité de questionner l’intervenant sur sa pratique de photographe et d’en apprendre davantage sur les paysages traversés.

UNE JOURNÉE POUR IMAGINER UNE MICRO-EXPOSITION  Sur une journée (environ 5h)
Le groupe sera invité à sélectionner des images prises lors des balades et à créer des séries thématiques avec l’aide du photographe. De courts textes seront rédigés par chacun·e pour expliquer les motivations de ses choix. La deuxième partie de journée sera consacrée à l’accrochage des images. À la fin de la journée, les familles des participants seront invitées au vernissage de la mini-exposition pour partager un moment convivial.

Informations et inscriptions : marielle@gr2013.fr

©Alice Durot

Les publics

Animée par un membre de l’équipe du Bureau des guides et un photographe professionnel, un atelier peut rassembler jusqu‘à 10 participants. Cet atelier s’adresse à un public à partir de 13 ans, spécialiste ou néophyte. Aucune connaissance en photographie n’est requise.

Dans le temps scolaire, il peut être exploité dans de nombreuses matières tant les compétences sollicitées font le lien avec les enseignements des filières générales, techniques, et professionnelles : arts plastiques, français, histoire, géographie, éducation – civique, philosophie. 
Cet atelier est également adapté aux activités extrascolaires et d’accompagnement des publics dans de nombreux secteurs, en particulier dans le réseau des bibliothèques, ludothèques, services pédagogiques des musées, centres sociaux, centres de formation continue, ateliers de pratique photographique, hôpitaux, prisons.

Avec une prédilection pour les 13-25 ans, l’atelier  Photophiles vise à faire découvrir aux jeunes les métiers de la photo et l’univers muséal dans un but d’éveiller des vocations et de faciliter une éventuelle professionnalisation en rencontrant des professionnels.

Photophiles est lauréat de C’est mon patrimoine ! qui permet à des milliers d’enfants et adolescents de découvrir, comprendre et partager la culture patrimoniale par la pratique artistique, sur le temps des vacances scolaires. En s’adressant, en priorité, à des publics éloignés de la culture, ce dispositif favorise l’égalité des chances et l’accès de tous à l’éducation artistique et culturelle.

Avec le soutien matériel du Centre Photographique Marseille.